Un poète, un peintre, une musique.

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Consigne de travail : chercher un tableau, une musique et un poème.

Réduire chaque oeuvre à un mot.

Constituer à partir de ces trois mots trois listes de mots de vocabulaire grâce au dictionnaire analogique "Trouvez le mot juste";
Croiser les listes de mots et créer des associations improbables et poétiques.

Texte d'appui: Rimbaud, la lettre au voyant.

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Bonjour les pinpins.... bat'

Un poète, un peintre, une musique. 276452

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Depuis longtemps, je rêvais de mystérieuses forêts bretonnes, de légendes celtiques et de chants lyriques.
Je pénètre dans le sanctuaire de ces êtres exigus qui donnent vie à ces fantaisies,
je marche sur un tapis de feuilles inanimées
et je vois autour de moi cet univers que je pensais perdu dans mes rêves les plus éloignés.
Quel spectacle extraordinaire que celui qui s'offre alors à moi !
Elfes et fées voletants et chatoyants, lutins acrobates et arbres mouvants !
Pourtant ils ne semblent pas me remarquer, comme si j'étais invisible.
Tant pis, je m'assois sur ce mégalithe endormi et je les contemple.

Musique : Summer Joe Hisaishi
poésie : un haiku: le coucou chante
tableau: mushrooms on mushrooms de Takashi Murakani.

Mathieu Guillaumes 3ém1

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JULIEN LECARDERONNEL 3EM 5

Avant, je cherchais quoi faire de ma vie incompréhensible, ma vie absurde, ma vie inutile.
Aujourd'hui, j'en ai fait une horreur belle et pure.
De plus, à force de vouloir donner naissance à tout ce que je voulais, j'ai fini par tout perdre, mes amis, ma famille, ma vie, mes envies.
Elle a abouti à une montage d'abîmes, profondeur dune de mes folies, noyées par les ondes, dans les golfs paisibles de la mélancolie ...
Maintenant, je me baigne dans l'un d'eux, condamné à subir les supplices de mes remords éternels.

Une fois que je serai parti dans un autre monde inexistant et que j'aurai accédé à une inexistence supérieure,
je ferai de ma vie irréelle une légende inconnue.
Je parlerai des sentiments, je décrirai l'informe, je fixerai la vie d'un œil aveugle.

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BILLARD MICKAËL 3EM1

L'histoire commence sans vie sous la tessiture du ténor, le votif qui est vécu à l'enfance n'est qu'une volupté sonore qui yole sans le Zani du Zèbre.
Le Zéphir volant sur les voûtes sonne faux au piano.
Le virtuose de la virulence boit les voyelles démodées.
L'athlète bilingue est mort. Le Timer malavisé est malfaiteur des heures sinistres.
Le noir de la nuit reflète sous le pont de Londres l'amour virulent des âmes sœurs.
Je demeure sans heure. Le pont sonne, l'expérience se fait violente. Le sable devient sel.
Je noie le silence.

Poème: Sous le Pont Mirabeau Apollinaire.
Musique:Juste une dernière danse.

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Johann cavelier 3ém 5

Mes émotions aériennes.
Depuis longtemps, personne n'approuvait mes nuances délestées, et ma tonalité mélodieuse.
Tout le monde était soi-disant parfaitement préservé de l'injustice répulsive. Un monde nouveau !
Un beau tableau fait d'horreur et sanglots.

Alors que j'aimais les portraits angéliques et les partitions dessinées au pinceau...
J'aspirais à un paysage en demi-pause, un artiste sentimental, un air vivace, une partition en trêve, une mélodie paisible.

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Mamon Llensa 3ém1

A moi. L'histoire de mes folies.

Je voyais ses yeux d'une intense couleur bleu clair mortuaire. Elle possédait un regard vivifiant perçant. Au cours de son existence, elle avait acquis certaines sensations visuelles.
Quand elle ouvrit les paupières, on vit ce vif orgelet ressortir. Sa magnifique pupille noire faisait apparaitre le trait de crayon bleu foncé qu'elle se mettait tous les matins, depuis bon nombre d'années, en dessous des yeux.
Son magnifique regard défunt, ne faisait pas très bonne impression aux personnes qu'elle croisait dans la rue, pour, par exemple, aller travailler.
Ses nombreux collègues, de leurs champs de vision, la regardaient quelquefois plutôt bizarrement.
Quand le soir, elle alla se coucher, ses derniers instants furent à regarder son émission favorite s'éteindre.

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Dupire Clara 3ém 1

A moi, l'histoire de mes folies.

Je rêvais d'avoir une confiance aveugle dans toutes les paroles que l'on me disait, dans toutes les personnes que je croisais. J'espérais sur mon îlot de tristesse ressentir au moins une fois un serrement de cœur harmonique, une émotion amère, une douleur sourde.
Je n'ai jamais rien vécu du haut de ma tour d'ivoire, enfermé entre les murs de ma désillusion enfantine.

Comment croire à des mots peints de bleu empaquetés dans un joli papier cadeau, mais vides de sens à l'intérieur? Comment imaginer de vivre l'écume de mes rêves qui sont si éloignés? Avant même d'avoir pu les apercevoir, ils s'étaient envolés.
Ma douleur allait crescendo dans ce flot de désespoir et mon accablement teinté de gaieté tentatrice pactisait avec ce tableau atrocement beau, comme pour me perdre.
Aujourd'hui quand je regarde derrière moi, il ne reste rien...

Musique: BO du film Pearl Harbor. "Tennessee."
Poème:Barbara Jacques Prévert.
Tableau; Le pont de Brest pendant la guerre.

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Florian CARRIO 3ém1

Ce silence, ce silence si bruyant résonna maintes fois dans mes chanceuses oreilles pourpres.
Ce n'est surement pas en paraphant de futiles suavités qu'un jour je pourrai être roi des gloires mais j'espère que dans un jour bleu ou turquoise j'accèderai enfin à cette impensable pensée qui est pour moi personnellement inespérée.
Ce qui est sûr c'est que la fin interminable sera, je l'espère, mélodieusement mauvaise.

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Waldvogel Maximilien 3ém 5

La mort; la mort est un cadeau que l'on ne peut recevoir qu'une seule fois.

Je ne l'ai pas encore reçu mais,
Je l'ai offert, il y a de ça trois années.
A ma femme, à ma fille et à mon bébé.
Depuis que l'on m'a délaissé,
Mon unique compagnie ce sont les souvenirs
de cette nuit où tout a basculé
qui me hantent et m'étouffent tous les jours
avec un peu plus d'intensité.
Ils sont comme des bouffées
de chaleur qui nous asphyxient les jours de
température élevées.
Ou bien comme les embruns d'une mer déchainée
qui vous fouettent le visage d'une force démesurée.
Et je me retrouve abandonné
Face à mes souvenirs et mes regrets,
Sur ce que j'ai fait.
Malgré toute ma volonté
Je ne pourrai rien faire pour réparer.

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Valérian Dieu 3EM 1

A moi. L'histoire d'une de mes folies.

Depuis longtemps je me désillusionne d'une passion paisible.
En effet le stoïcisme du Don Juan est comme un déboire.
Ou comme la fidélité décourageante d'un bourreau des cœurs qui se moque de sa soupirante comme de l'an 40.
A moins que ce ne soit un féru des déceptions pacifiques qui passe ses journées à mugueter en paix de manière désappointée. Et dans ce cas là, l'impartialité de l'amant serait désespérante.

Mais revenons en à nos prosternantes et imperturbables peines de cœur.
Pour cela, construisons nous un idolâtre havre de paix en nous impregnant du paisible tableau de Joseph Wall,
en écoutant les cris de désespoir de "La Reine de la Nuit" extraite de "La Flûte Enchantée" de Wolfgang Amadeus Mozart,
et en ressentant la tendresse du poème "Chouette" de Catherine Paysan.

Mais pressons nous car la flamme de la désillusion aurait vite fait de nous rattraper et nous ne pourrions plus dormir sur nos deux oreilles.

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Très beaux, ces textes !

Est-il possible de connaître les tableaux ou musiques dont ils sont inspirés, je les y ajouterai smile

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Un poète, un peintre, une musique. 09021010

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Boubacir Antoine 3ém 1

Ces gens-là, tous pédants sans être des puits de science, affichant leur virtuosité mystique, où tout le monde peut se nourrir d'illusions dans ces chefs d'œuvres, je les aime bien.
Ils arrivent à nous faire entrevoir, de par la musique, l'art, à l'échelle humaine, ce qu'est l'univers tel le disait Schopenhauer.
A quoi servent les savants, les chercheurs, les érudits, les métaphysiciens s'ils verbiagent avec une prolixité indéchiffrable ?
C'était donc ces amateurs de la théorie,mais véritables génies de l'expression qui donnaient une émanation spirituelle à la physique quantique et à l'expansion de l'univers.

Aucune institution ne vaut notre propre aspiration au savoir. Nous avons tous besoin d'une marche à suivre, pas d'un conditionnement de notre arbre de vie.

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Inès Berkoukchi. 3ém 5

J'ai toujours pensé que l'amour est l'existence de la convoitise. Le délire de la concupiscence.
C'est un désir de paroxysme qui découvre le sacré.
Le secret de la vitalité, c'est découvrir le jour mystérieux.
C'est l'impertinence d'être encore de ce monde, de vivifier le désir de l'ardeur.
Le mystère n'a pas de sens propre. Il a le sens que l'on lui donne.
Le titillement de l'intelligible qui affronte la virtuosité.

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LECARDERONNEL REMI 3ém 5

Je rêvais de cadavres tristes.
Je pleurais les dépouilles inanimées. Je succombais à l'agonie éternelle. Je restais près des mortels.
Je ne voulais pas m'éteindre de tristesse.
Je ne voulais ressusciter qu'après la fin. Je ne voulais devenir momie qu'après un court répit.
Je ne voulais vivre que dans l'ombre. Mais je voulais mourir avant de vivre.
Je rêvais de m'éteindre dans les nuances du clair obscur. Je n'aimais pas le désarroi éternel. Mais j'aimais le répit mortel. Je succombais à la belle poussière.
Je m'inventais des morts belles, magnifiques, splendides. Voilà ma vie telle que je l'avais conçue. Pleine de gouffres, d'abîmes, de désespoir.
Mais cela ne me suffisait pas. Je continuai à m'inventer des squelettes écorchés, des mortels immortels, des dieux déchus, des fils d'hybrides. Je pensais aux rivières ensanglantées, aux océans sucrés, aux desséchées, aux montagnes écroulées, à la planète dévastée.
J'étais la mort incarnée.

Poème: Le squelette laboureur de Baudelaire.
Musique: le Requiem de Mozart.
Tableau: la Faucheuse.

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Romane Ricoeur 3ém 1

La Pulpe du songe

A moi de raconter mon univers rempli de mystérieuses révélations et de fantastiques voyages.

Mode d'emploi :

Commencer par rêver éveillée, s'inventer un monde et divaguer.

Chez moi, les oiseaux parleraient une langue inconnue. Ils porteraient des robes arc-en-ciel et chanteraient le long des chemins hasardeux. Il y aurait des fleurs qui rêvent de pouvoir marcher et voir la mer, cette plaine liquide- que tant de personnes souhaiteraient voir - cet empire des ondes, ce monde bleu de sirènes et autres créatures improbables.

Et si je me mettais à voyager? De toutes façons, je suis le maître de mes pensées. je vais où bon me semble, Paris, Tokyo, ou même une ville inventée ressemblant à tout ce qui n'existe pas. Une ville remplie d'artistes; d'artistes surhumains.
Dans les rues, on peut entendre une multitude de notes voler dans les airs. des notes couleur caramel, chantilly ou chocolat, des notes sentant la rosée du matin, ou le goût d'une larme de crocodile.

Soudain, un bruit, un murmure éclatant de douceur, un chuchotement au milieu de rires argentins me ramène doucement à la réalité.
Ce murmure éclatant se transforme en un souffle anodin au milieu d'un extraordinaire tintamarre.
Je me souviens que je suis une simple élève en cours de français.

J'ai une envie urgente de retourner dans mon monde, et tout de suite . Rêvissimo ...

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Salah-Reyes Sherilyn 3ém 5

A toi ma fugitive qui s'est évadée vers ce désir de découvrir.
Tu as pris la fuite suite à tes caprices d'anges du crépuscule de la nuit.
Je te vois déserter mais je ne peux rien y faire; je rêve ; je rêve de l'inaccessible, de l'impossible; pendant ce temps, tu t'écoules de note en note, d'octave en octave à la vitesse d'une double croche légère dans une incertitude hésitante.
La seule chose dont tu es sûre, c'est que tu es faite de pures folies.
Sans te retourner, tu avances, cette sensation de s'esquiver, de déguerpir, tu la connais comme si tu avais créé l'oubli, l'oubli des soucis.
Et de tes pulsations, j'arrive à l'ambition.
Et je te rappelle que même du haut de mon archet, de mon Stradivarius, je ne peux te suivre.Je ne peux résister à ton charme, à l'envie de te poursuivre. ma place est ici comme à toi. Le seul moment où nous partirons, ce sera
lorsqu'Eole de son souffle si puissant nous emportera.
Mais ne te tourmente pas, ce ne sera que lorsque nous aurons dépassé les frontières de la passion.
Un jour ma vie s'arrêtera, la terre tournera et ce sera la fin de notre partition.

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Julia Trellu 3em 5

Dans la tempête, les marins s'inclinent devant l'océan virtuose... Les sirènes scandent une ballade aveuglante.
A ce moment-là, à l'autre bout du monde, sur une île lointaine, le poète en quête d'inspiration cherche la bonne tonalité. L'océan se retire alors, laissant derrière lui les accords d'un chant splendide et meurtrier, tel un jazzman effleurant la dernière touche de son clavier.
Une vague d'émotion envahit la salle tandis qu'au loin une épave rejoint les bas-fonds.
Dans un ultime voyage, le pianiste, apaisé, marche lentement sur la grève. Il contemple l'océan, son semblable, son frère. Ils jouent ensemble le dernier accord, mezzo voce.

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Karine Palma 3e5

Depuis que la souffrance a entrepris une déclaration de guerre contre le champ de bataille, les conflits n'arrêtent pas.
Je me souviens d'une guerre qui m'a particulièrement marquée.
Elle avait commencé et déjà plusieurs cadavres étaient laissés à l'abandon.
Les hommes tiraient avec leurs armes à feu.
Les munitions se préoccupaient partiellement de la guerre, voulant simplement faire des victimes.
C'est dans ces moments-là que la douleur lutte contre l'illégitime victoire.
Agonisant sur le sol, un soldat éprouvait une douleur défendue pendant que l'adversaire vocalisait le désespoir.
Pendant ce temps, la conquête indigne se souciait de l'acharnement de la bataille. Plus on avançait dans le temps, moins il restait de combattants, plus il y avait de morts. Même l'indigne armistice peinait à freiner le désastre.
Après plusieurs heures de combat, l'imméritée conquête fuyait l'acharnement.
C'est alors que le stratège ressentit le chagrin : la tuerie chantait un air de bravoure.
Épuisé par le combat, l'allié peinait à lutter, et, un peu plus tard, le général succomba à l'abattement des hostilités et abandonna le combat.
C'est ainsi que cette horrible guerre s'était terminée.

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J'arrive pas à supprimer ce message.
in décis

Un poète, un peintre, une musique. 460318

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Un poète Boris Vian, un peintre:Pablo Picasso et une musique:55 tage in peking.
Les tableaux de Picasso sont souvent des dédales visuels
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