Ici écrivez vos premiers poèmes, quels qu'il soit !

ok, merci.

Sous le soleil brûlant,
Devant une mer calme,
Mes lèvres sur les siennes,
Ses cheveux sentaient le lys
Me fouettaient le visage
Tendrement les mains sur les miennes
Je l'aimais.

Parfois, on en demande trop à la vie ,
Mais la vie n'est pas toujours comme on le veut ,
Elle a ses hauts et ses bats ,
Mais si on a un peu plus de moments heureux ,
Ils l'emportent alors sur tous nos moments malheureux .

C'est une belle Poésie

Une autre en rapport avec ma première:

Nous nous efforçons de sourire,
Mais des malheurs nous sont arrivés,
Derrière notre sourire se cache,
Cette grosse cicatrice de nos malheurs.

Du sang coulant de ma main, des larmes coulant de mes yeux,
J'aime tellement sentir la douleur me brûler comme le feu,
Qui me pénètre jusqu'au cœur,
Je ne sais pas pourquoi j'aime cette douleur...

Le sang, la folie,
Me hantent et me maintiennent en vie,
La douleur, la lame brillante du couteau,
Je trouve cela tellement beau...

Je sais que je suis folle, que je ne vivrai pas longtemps,
Mais il faut que je m'exprime, que je souffre le martyre,
Quand je m'ôterai la vie, que mon âme soit aspirée par le vent,
Je n'aurai pas eu le temps de m'exprimer, de tout dire...

Le tranchant court sur ma peau,
Le sang écarlate coule à flots,
Je sens la vie me quitter,
Je me sens libérée...

A mon tour:


La bise

Ce sont des feuilles mortes
Disaient les feuilles mortes
Voyant des papillons
S'envoler d'un buisson.

"Ce sont des papillons",
Disaient les papillons
Voyant des feuilles mortes
Errer de porte en porte.

Mais la bise riait
Qui déjà les chassait
Ensemble vers la mer

En voici un deuxième:

Ce beau corail, ce marbre qui soupire,

Ce beau corail, ce marbre qui soupire,
Et cet ébène ornement du sourcil,
Et cet albâtre en voûte raccourci,
Et ces saphirs, ce jaspe et ce porphyre,
Ces diamants, ces rubis qu'un Zéphyre

Tient animés d'un soupir adouci,
Et ces oeillets et ces roses aussi,
Et ce fin or, où l'or même se mire,
Me sont au coeur en si profond émoi,
Qu'un autre objet ne se présente à moi,

Sinon, le beau de leur beau que j'adore,
Et le plaisir qui ne peut se passer
De les songer, penser et repenser,
Songer, penser et repenser encore

Joli !
Je ne te savais pas si inventive !

Toujours être parfaite
Toujours paraître
Toujours cacher son être

On demande à ce que je sois
D'un calme poli et courtois
Mais c'est tout ce que je ne suis pas

On veut que je sois
Amusante et divertissante
Mais en réalité je ne le suis pas

Pourquoi toujours être l'objet ?
Pourquoi dois-je être forgée
Par les envies et les caprices
De tous ceux qui ignorent mes cicatrices

Jolie, serviable et toujours aimable
En un mot je dois être parfaite
Mais ne voient-ils pas qu'au fond j'ai mal
Qu'au fond je suis fatiguée de paraître ?

I'm must be a perfect little doll
I have to be your toy
Play with me
I'm the perfect doll

Mal dans ma peau
Lacérée par mes maux
Effondrée dans mes eaux

Ma main devient moite
J'hésite à passer à l'acte
J'abîmerai la marchandise
Je tacherai ma chemise

Maman ne sera pas contente
Elle me punira et m'en voudra
Maman ne sera pas contente
Elle me réprimandera et me méprisera

I'm must be a perfect little doll
I have to be your toy
Play with me
I'm the perfect doll

Pauvre fille enfermée
Dans une cage dorée
Pauvre fille oubliée
Par ses rêves passés

Lamentable et sale
Espérant encore la clé
De cette impossible liberté
Qui aux autres parait si banale

Enfermée
Enfer aimé
Enfer mais…
En fer forgé

I'm must be a perfect little doll
I have to be your toy
Play with me
I'm the perfect doll

Peur de son histoire
Peur de son hystérie
Peur de son désespoir
Peur de sa vie

Peur de tout
Peur de rien
Elle veut tout quitter
Sans rien laisser

Mais elle est lâche
Cette catin naïve
Elle n'a pas le panache
De ne plus vivre

I'm must be a perfect little doll
I have to be your toy
Play with me
I'm the perfect doll

Elle relâche sa lame
Et maudit son âme
Retenant ses larmes.

Je suis très fan de celui-là ! De très jolis jeux de mots en plus

Bien d'accord ! Maelys, ton poème, en plus d'être très bien écrit, est très fort dans ce qu'il exprime.

Alice a écrit:

Joli, Nuit Etoilée!
Je ne te savais pas si inventives !

Tu m'étonnes.

L'un des poèmes de Nuit Etoilée est un poème de .. Maurice Carême, l'autre est un poème de .. Pierre de Ronsard

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/pierre_de_ronsard/ce_beau_corail_ce_marbre_qui_soupire.html

Merci Janus ! . Depuis toute petites, je suis fan de poème [surtout de Baudelaire].

Merci Modo, ça me touche de votre part.


Les rires, les peurs, les cris et les pleurs :
Tout s'échappe, tout se tord, et survient l'odeur
Du soleil putréfié lorsqu'est venue son heure.
Tout raisonne, tout se perd, dans une noirceur
Qui joue en accords la dissonante harmonie,
De nos joies et horreurs lorsque tombe la nuit.

Plaisirs charnels, envies mortelles, insalubres,
Tout s'exhibe, s'écorche, sur des décors lugubres.
Le serpent balafré s'insinue dans les scènes
Ne cessant de siffler les sonates obscènes,
Alors, je m'abandonne à mes moindres envies,
Car rien n'est interdit lorsque tombe la nuit.

Le matin se lève sur mes cernes noircies
Par les plaisantes ténèbres d'un soir d'insomnie,
Feignant l'innocence pour maquiller la crasse
D'un soir où le spectre du stupre avait pris place,
J'attends patiemment le moment d'accalmie,
D'un jour qui s'achève lorsque tombe la nuit.

Merci Léa !

Une petite fille que nous prenions comme une sœur
Est finalement partie loin de nos cœurs.

Des petites soirées bien plaisantes
Resteront toujours bien présentes.

Tu as toujours su nous faire rire
Et tu gardais toujours le sourire.

Nous portons le deuil
De ce départ si difficile pour l'orgueil.

Penser que cette personne est partie
Non pas là-haut, mais seulement de nos vies.

Dur de nous imaginer
Mais encore plus à accepter.

Maintenant, c'est à vous que je m'adresse
Vous qui nous enlevez une sœur avec maladresse.

Le jour où vous avez su notre orientation
Vous nous avez jugées sans même vous poser la question.

Nous empêchant de l'approcher et de lui parler
Vous, nous prouvez que l'homosexualité est encore jugée.


Ayant peur des préjugés des gens
Vous nous écartez sans penser à nos sentiments.

Par peur qu'elle se pose la question
Vous nous rejetez sans raison.

Vous nous jugez sans nous connaître réellement
Vous nous prouvez que vous êtes insouciants
Vous nous écartez avec acharnement
Vous nous rejetez tout simplement.

Ce soir, ma plume sort de son tiroir
Affûtée dans la pierre de mon cœur,
Les mots vont à l'abattoir
Après avoir étouffé leur peur

Ce soir, j'ai enfin pu comprendre
Qu'il fallait que je cesse de me mentir,
L'espace d'un instant j'ai cru entendre
Le dernier souffle de mon amour martyr

Ce soir, Ton sourire illuminait ton visage
Même s'il ne m'était pas destinée,
Mais pour toi, ce que mon cœur envisage,
C'est de se battre avant d'être piétinée

Qu'a-t-il que je n'ai pas ?
Es-tu sûr qu'elle t'aime autant
Qu'elle le prétend ? Je ne sais pas,
Mais sache que moi j'attends...

J'ai tout mon temps, tu sais
La vie est courte, mais tu fais
Partie des choses qui valent le coup
De patienter, je tente le tout pour le tout!

Voir ses mains parcourir ta peau
Est une torture que je ne peux encaisser,
Les princes ne sont pas camouflés en crapaud
Tout ça est loin des contes de fées

J'étais là pour sécher tes larmes
Avant d'être victime de ton charme,
J'étais là pour te redonner le sourire
Avant que mon cœur n'ait envie de t'écrire...

Mon corps a besoin de toi pour vibrer,
Approche tes lèvres que je puisse respirer
S'il te plait, Ouvre-moi ton cœur
Pour que je puisse le garnir de fleurs

Passer toutes les nuits contre toi,
C'est le rêve que je fais chaque soir
Sentir ton parfum exalter mes sens
Et te dire "je t'aime" avec aisance

Ça ne peut plus durer
Je te devais la vérité,
Pour toi je suis prête à tout endurer
Et je ferais tout pour te mériter...

Laisse-moi une chance de te prouver
Que mes mots ne sont pas du vent,
Parce que maintenant que je t'ai trouvé,
J'ai besoin de toi pour aller de l'avant

Oh tu sais c'est dur pour moi
D'affronter ton silence,
Mais je m'incline devant toi
Car mon amour est ma seule défense

Je prie pour que tu comprennes,
Que tu as vidée mon vase de sa haine
Mes sentiments sont sincères,
Ils brûlent comme les flammes de l'enfer

Entends les échos de ma voix
Qui te répètent au creux de l'oreille,
Ces quelques mots rien que pour toi,
Celle qui chaque matin est mon rayon de soleil...

Tes yeux ont vu bien des choses,
Mais pas l'amour que j'ai pour toi
Je t'en prie, donne-moi encore une dose
De ta présence sous mon toit

Mon cœur est sans connaissance
Depuis que tu l'as balayé du regard,
La chaleur de ton âme a donné naissance
A la flamme qui brûle d'espoir

De pouvoir réchauffer mon être,
Étrangler par le désespoir de ne pas voir naître
En toi, ce que je ressens au fond de mes entrailles
Alors s'il faut que j'entaille ma muraille

De fer pour t'exposer les battements de mon cœur,
Je le ferai avant que vienne sa dernière heure
Parce que je ne n'aurais pas le physique,
Pour endurer cet amour sadique !

La rythmique se veut mécanique,
Comme ces pantins aux airs cyniques,
Ici on n'entend nulle musique,
La prison est un poil despotique.

Obéir aux règles tyranniques,
A-t-on le choix dans cette république ?
Les fous dans des asiles toxiques,
On se débarrasse des sadiques.

Ici y a rien d'académique,
Ceux qui osent bouger on les pique,
Même le diagnostic devient toxique.

Du Risperdal y a aucun risque,
Un zeste chimique c'est fantastique,
On en deviendrait presque apathique.

Voici un de mes premiers poèmes:

Modo a écrit:

Bien d'accord ! Maelys, ton poème, en plus d'être très bien écrit, est très fort dans ce qu'il exprime.

Alice a écrit:

Joli, Nuit Etoilée!
Je ne te savais pas si inventives !

Tu m'étonnes.

L'un des poèmes de Nuit Etoilée est un poème de .. Maurice Carême, l'autre est un poème de .. Pierre de Ronsard

http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/pierre_de_ronsard/ce_beau_corail_ce_marbre_qui_soupire.html

Ah mais alors c'est pour ça qu'il est magnifique !

Il trace un chemin d'épines venimeuses,
Pour faire croire que nos âmes sont heureuses,
Pourtant notre coeur est en larmes,
Transpercé par ses multiples lames.

On se croit en paix,
Comme si rien ne pouvait nous arriver,
Pourtant il finit par nous tuer,
Nous, êtres désespérés.

Les personnes malheureuses,
L'associent à la faucheuse,
Elle nous brise comme un bateau,
Qui sous le poids des tempêtes,
S'effrite et s'émiette,
Pour finir sous l'eau.

Tout le monde a connu un jour,
Quelqu'un qui lui a dit "pour toujours",
Et qui du jour au lendemain,
Détruit coeurs et destins.

Cette chose est l'amour,
Qui nous fait devenir aveugle et sourd,
Car on ne voit plus le danger,
On n'entend plus le désespoir s'approcher.

Il nous consume et nous serre,
Et notre coeur finit par sombrer sous terre,
Car l'amour est un poison que l'on nous impose,
Un poison au parfum de roses.

Alors c'est ainsi que tout doit se terminer ?
Aucunes larmes, mon silence est accordé,
Les pensées se bousculent mais l'assurance se trouble,
Quand sur ma peau lassivement les peines s'écoulent,
Ce n'est pas une vie, non, c'est un cauchemar,
C'est un supplice et depuis ton départ,
Mes forces s'évaporent dans l'océan de ta haine,
Quand l'horreur se découvre et annonce la fin de ton règne.

Alors c'est ainsi que tout doit se terminer ?
Cela ne rime plus à rien, c'est insensé,
C'est un jeu hypocrite où les coups bas s'amoncellent,
Un déchaînement de violence qui de là-haut t'appelle,
C'est trop tard, l'angoisse n'existe plus,
Au fond ce ne sont que des cris suivis d'un refus,
Ce n'est rien « ça passera », la vie peut être agréable,
A partir du jour où ton pouvoir sur mon être s'accable.