C'est fort ces poèmes !
J'espère que c'est un exutoire et que vous avez toujours le moral quand même. 

Un petit me demande, c'est quoi la souffrance ?
Je n'ai pas le courage de lui avouer,
Alors, je réponds d'un ton peu enjoué,
Ne t'inquiète pas petit, ce n'est pas grave quand on y pense.


Le lendemain, il veut savoir ce qu'est la mort,
Comment lui dire sans maladresse ?
Alors, je réponds avec délicatesse,
C'est quand pour longtemps, tu dors.


Mais petit n'est pas stupide,
Et il grandira vite, il comprendra alors.


Un beau jour, ce gamin revient vers moi,
Et demandes cette fois :
Tu as souffert, n'est-ce pas ?
Je ne veux pas lui dire, alors je souris,
Et lui dit qu'il est jeune, à neuf ans seulement,
Pas besoin de le savoir.


Et puis, le lendemain, il vient me questionner :
Quelqu'un que tu aimais s'est-il déjà endormi pour l'éternité ?
Je ne veux pas y repenser...
Alors, d'un ton sec,
Je lui dis de s'en aller.


Un beau jour, gamin devient grand,
Il a aujourd'hui 12 ans.


On peut parler, je lui demande,
Bien sûr, si tel est ton souhait !
Tu avais raison, depuis le début, tu connais la vérité,
À un détail près.
Je n'ai pas souffert dans le passé,
Cette personne, je ne l'ai pas aimée,
Je souffre aujourd'hui,
Et je l'aimerai pour toute ma vie.

Phoenix !!!

Un jour, maladroitement,
J'ai ouvert la boîte de Pandore...
Je ne m'en suis pas rendu compte à temps,
Et le malheur m'a envahi malgré mes efforts.

Un jour, maladroitement,
J'ai laissé échapper mon passé,
Et il m'a lentement
Et tristement enveloppée.

Un jour maladroitement,
Je me suis trompé de chemin,
Et je n'ai malheureusement pas
Emprunté celui de mon destin.

Un jour, maladroitement,
Je me suis perdue en moi,
Et plus rien n'était comme auparavant,
Je crois que je ne suis plus moi.

Un jour, maladroitement,
J'ai oublié mon sourire.
Je ne l'avais pas remarqué jusque-là,
On m'a dit : eh, ça va ?
Alors comme tous les jours, j'ai dit : oui !

Mais tout le monde a pu voir
Que je ne suis pas celle que je fais croire.
Mais tout le monde a pu voir
Qu'au fond de moi tout est brouillé, 
Et tout le monde sait
Que je souris pour me cacher.

Phoenix !!!!

Très bien écrit ! 

Merci beaucoup 

J'ai peur,
Mal au cœur.
J'ai peur,
Mais ne pleure pas.

Je me sens mal,
Je le sais,
Sourire pâle,
Pour me cacher.

Je me noie,
Dans mes sentiments,
Et qui suis-je moi ?
Je ne sais plus ce que je ressens.

J'ai peur,
Mal au cœur.
J'ai peur,
Mais ne pleure pas.

Ma gorge se serre,
Et je me perds,
J'oublie qui je suis,
Et qui j'ai été.

J'ai mal,
Alors j'écris,
Pour m'apaiser.

J'ai mal,
Et ne sais pas,
À qui en parler.

Phoenix   

ca change des poèmes sur les petites fleurs et les licornes à paillettes

Très poignant !

                                                               Comment ça serait ?

Je ne sais pas,
Qui je suis, si ça va.
Je ne sais pas,
Comment faire ni pourquoi.

Je sens cette douleur,
Au fond de mon cœur.
Et chaque nuit, je pleure,
Et chaque nuit est insomnie.

Je sens ce feu
Qui me consume.
Cette flamme
Qui me brûle.

Je sens les larmes,
Mais je les retiens.
Je sens les larmes,
Mais je les cache.

Je ne sais pas
Qui je suis, si ça va.
Je ne sais pas
Comment faire ni pourquoi.

Phoenix.

J'aime bien tous vos poèmes

J'en ai lu plusieurs, je ne saurais pas faire aussi bien !
Il faudrait que je m'entraine à taquiner un peu les muses moi aussi.
Je vais lire vos autres poèmes maintenant