Secrets

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Bonjour à tous ! top

Je voudrais vous faire part d'un poème que j'ai écrit à l'occasion de mon second bac blanc de français (1èreS). Je dois vous avouer que j'en étais assez fière, puis j'aime beaucoup écrire donc ça me fait plaisir de le partager avec vous. C'est un poème inspiré de quatre extraits, "Dans la rue" de Jules LAFORGUE issu du poème Premiers poèmes, "Le port" d'Emilie VERHAEREN issu de Les villes tentaculaires, "Zone" de Guillaume APOLLINAIRE extrait du recueil Alcools (très connu) et pour finir "A New-York" de Léopold Sédar SENGHOR issu de Ethiopiques. Ces quatre extraits décrivent dans leurs textes des paysages urbains et modernes et le sujet étaient d'écrire un poème similaires, inspiré de ces textes.

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Hélas, je me suis perdue, ici, dans cette grande ville où la beauté virevolte de-ci-delà, pareille à la feuille morte. Hélas est un menteur. Se perdre ici est fort aise, l'immensité de ce lieu donne si froid dans le dos qu'on en a peur d'y rentrer. Une fois perdu, cette peur disparaît, les multiples endroits si éblouissants les uns que les autres nous sont offerts. Ici, je vois une église, c'est vrai qu'elle est belle, mais... Serait-ce toi que je viens d'y voir pénétrer ? Comment peux-tu oser te lever, te regarder dans un miroir un matin, pour aller ensuite confesser tes péchés alors que la poésie saura te pardonner mieux que personne ?

Au-dessus du carillon de ton église, j'entends le vrombissement des voitures qui pleurent au loin, attristées de quitter cette ville sans jamais en avoir découvert tous les secrets. À présent je m'en vais, au vent léger, vers une prochaine avenue, qu'elle soit mitoyenne ou totalement lointaine, cela ne m'importe guère.
Je vois ici, les sanglots longs des saules pleureurs, berçant mon cœur d'une langueur monotone. Cette ville peut paraître un opium, mais elle est en réalité, la plus belle fleur qui existe.
La beauté est-elle abstraite ou concrète ? Cette ville est-elle abstraite ou concrète ? La poésie est-elle abstraite ou concrète ?

Je continuais de marcher quand une odeur alléchante souleva mes papilles. Je me trouvais alors, au milieu d'une magnifique galerie marchande bondée de petits commerces divers et variés. Je vois là de belles meringues, et là un café, avec sa devanture patiné. Aujourd'hui, je n'aurai pas mon bock, plus assez de monnaie...

Les pavés irréguliers du sol donnent un charme pittoresque à cette ville divine.

La bouche de cette fontaine crache une eau brillante en ce soir d'été, certains passants jettent des pièces de monnaie. Cette nuit, les plus démunis iront se retrouver là, espérant récupérer assez pour le midi...

Les grands yeux de la ville, sous leurs immenses jambes moulées, commencent à s'allumer chacun leur tour tout le long de l'allée, lorsque la pénombre jette son dévolu sur notre ville au cœur tendre.

Hélas, je me suis perdue, ici, dans cette grande ville où la beauté virevolte de-ci-delà, pareille à la feuille morte.

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C'est joli comme tout !

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Apogée a écrit:: C'est joli comme tout !

Merci ça fait plaisir ! content

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C'est très bien écrit oui.

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Ah oui, j'ai reconnu des extraits étudiés.

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Citation :: Ah oui, j'ai reconnu des extraits étudiés.

Ah oui lesquels ?

Citation :: C'est très bien écrit oui.

Merci bien !

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Adalie a écrit:

Citation :: Ah oui, j'ai reconnu des extraits étudiés.

Ah oui lesquels ?

Je ne me rappelle pas des titres, mais j'ai reconnu des morceaux de celui qui commence par "les sanglots longs des violons de l'automne" ou quelque chose comme ça.

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*Shark* a écrit:

Adalie a écrit:

Citation :: Ah oui, j'ai reconnu des extraits étudiés.

Ah oui lesquels ?

Je ne me rappelle pas des titres, mais j'ai reconnu des morceaux de celui qui commence par "les sanglots longs des violons de l'automne" ou quelque chose comme ça.

Ah oui, c'est du Verlaine, mais ça ne fait pas partie des textes du corpus que j'ai cité plus haut. C'est juste des ajouts que j'ai décidé de mettre de mon propre gré tout au long du poème.

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Sympa

» Babylone troyenne

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