La Cafet'
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilS'enregistrerConnexion
Partagez

Le Roman Epistolaire 4°

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Shinigami

Shinigami

Nombre de messages : 208

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeMer 25 Mar - 9:27

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]



Montesquieu les lettres persanes :

Roman par lettres publié en 1721, de façon anonyme à Amsterdam.
L'étonnement d'un turc sur les mœurs parisiennes + l'étonnement d'un musulman sur les pratiques chrétiennes .
Intérêts: L'échange épistolaire permet un regard multiple, un regard "pluriel" .
- l'Orient et le roman par lettre étaient a la mode au 17eme. Montesquieu utilise le pittoresque des personnages turcs pour le mettre au service d'une réflexion philosophique sur la relativité des cultures
- Le baron de Montesquieu ( 1688-1755) était connu pour être un grand magistrat bordelais, ayant écrit de très sérieux traités de politique économiques. Il s'est amusé à écrire ce petit livre satirique et a préféré le faire publier anonymement à Amsterdam.
Revenir en haut Aller en bas
Picasso.

Picasso.

Nombre de messages : 362

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 30 Mar - 10:06

Lettres persanes Wikipédia:

Usbek , et Rica, un seigneur Persans, font un voyage à Paris dans leur correspondance avec leurs amis ils portaient un regard faussement naïf puisqu'il s'agit d'une correspondance fictive, sur les moeurs et la culture de la société française au 18éme siècle
Revenir en haut Aller en bas
Schtroumpfette

Schtroumpfette

Nombre de messages : 693

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 30 Mar - 10:08

Lettre 99

RICA A RHEDI, A VENISE

Je trouve les caprices de la mode, chez les Français, étonnants. Ils ont oubliés comment ils étaient habillés cet été ; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver. Mais, surtout, on ne saurait croire combien il en coûte à un mari pour mettre sa femme à la mode.

Que me servirait de te faire une description exacte de leur habillement et de leurs parures ? Une mode nouvelle viendrait détruire tout mon ouvrage, comme celui de leurs ouvriers, et, avant que tu eusses reçu ma lettre, tout serait changé.

Une femme qui quitte Paris pour aller passer six mois à la campagne en revient aussi antique que si elle s'y était oubliée trente ans. Le fils méconnaît le portrait de sa mère, tant l'habit avec lequel elle est peinte lui paraît étranger ; il s'imagine que c'est quelque Américaine qui y est représentée, ou que le peintre a voulu exprimer quelqu'une de ses fantaisies.

Quelquefois, les coiffures montent insensiblement, et une révolution les fait descendre tout à coup. Il a été un temps que leur hauteur immense mettait le visage d'une femme au milieu d'elle-même. Dans un autre, c'étaient les pieds qui occupaient cette place : les talons faisaient un piédestal qui les tenait en l'air. Qui pourrait le croire ? Les architectes ont été souvent obligés de hausser, de baisser et d'élargir leurs portes, selon que les parures exigeaient d'eux ce changement, et les règles de leur art ont été asservies à ces caprices.


De Paris, le 8 de la lune de Saphar, 1717
Revenir en haut Aller en bas
Anémone

Anémone

Nombre de messages : 248

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 9:01

Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Sa fille

Femme de lettres française née à Paris en 1626, morte à Grignan dans la Drôme le 17 avril 1696, Marie de Rabutin-Chantal est la petite-fille de Jeanne de Chantal, qui fonda l’ordre de la Visitation avec François de Sales.
Elle perd son père en 1627, puis sa mère en 1633 puis trois de ses grands-parents. Elle est élevée par son grand-père, puis à la mort de ce dernier ce sont ses deux oncles l’abbé Philippe de la Tour de Coulanges, qui possédait un château à Sucy, près de Paris et Christophe de Coulanges le « Bien-Bon » qui lui donneront une instruction et une éducation exemplaires.
La légende veut que Ménage et Chapelain aient été ses maîtres. Mais ces importants personnages ne formèrent son esprit qu’après son entrée dans le monde.
En 1644 Marie de Rabutin-Chantal a dix-huit ans, quand elle épouse Henri de Sévigné, de trois ans son aîné. Ce dernier léger et dépensier lui donnera deux enfants : Françoise-Marguerite en 1646 et un garçon en 1648. En 1651 son mari Henri trouve la mort lors d’un duel. Veuve à vingt-cinq ans, elle a diverses occasions de se remarier, mais elle décide de se consacrer exclusivement à sa vie mondaine et à l’éducation de ses enfants.
Le 27 janvier 1669, la marquise de Sévigné donne sa fille Françoise-Marguerite au comte de Grignan. Ce dernier est nommé en septembre lieutenant-général en Provence par Louis XIV. Devant y résider, sa femme l’accompagne préférant aux charmes de Paris et de la cour le plaisir de vivre près de lui. C’est à cette circonstance que nous devons les Lettres (1671-1696) de Madame de Sévigné.
Le 6 février 1671, quand Mme de Sévigné écrit à la comtesse, qui l’a quittée deux jours plus tôt, elle a quarante-cinq ans depuis la veille. Sait-elle que cette lettre sera la première d’une très longue série ?
Mille cinq cent lettres environ, seront adressées principalement à sa fille madame de Grignan, mais aussi à son fils Charles, à son cousin Bussy-Rabutin, à ses amis Madame de Pomponne, le cardinal de Retz, La Rochefoucauld, le philosophe Corbinelli, qui fut son lecteur, Madame de La Fayette, Madame Scarron...
Ces lettres connues de son vivant ont souvent été copiées et transmises de main en main. Leur première publication eut lieu en 1726. La petite-fille de la marquise, madame de Simiane en fit publier une édition plus complète de 1734 à 1737. En 1820 on découvrit une copie de 1055 pages qui fut à la base de l’édition des Grands Écrivains de la France. Ce sera sur la découverte en 1872 d’un recueil de quatre volumes que s’appuieront les éditions modernes.
La marquise de Sévigné mourut le 17 avril 1696, à Grignan, où elle était venue soigner sa fille, gravement malade.


Dernière édition par Anémone le Lun 6 Avr - 9:35, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Schtroumpfette

Schtroumpfette

Nombre de messages : 693

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 9:28

.
BIOGRAPHIE Diderot .

- 1713 : Naissance à Langres, dans une famille d’artisans aisés (son père est maître coutelier).
- 1726 : il est tonsuré et fait ses études chez les jésuites de Langres.
- 1726 : il poursuit ses études à Paris, au collège d’Harcourt.
- 1728 : il est bachelier des arts à l’Université de Paris. Pendant une dizaine d’années, il mène une vie de bohème, ponctuée de métiers divers (il enseigne les mathématiques, travaille chez un procureur).
- 1742 : il se lie avec Jean-Jacques Rousseau et Grimm.
- 1747 : il est nommé codirecteur, avec d’Alembert, de la publication de l’Encyclopédie, dont les travaux vont absorber pendant près de vingt ans une grande partie de son activité.
- 1751 : publication du premier volume de l’Encyclopédie.
- 1756 : Diderot se lie avec Sophie Volland, avec laquelle il entretiendra une abondante correspondance jusqu’à la mort de celle-ci (février 1784).
- 1759 : l’Encyclopédie est jugée subversive par le Parlement. Le roi révoque les privilèges pour l’impression et ordonne la destruction par le feu des sept volumes. Le pape met l’ oeuvre à l’index. Les manuscrits conservés par Diderot sont saisis, mais Malesherbes les cache chez lui. Diderot se lance dans la critique d’art (Salons).
- 1784 : Diderot meurt à Paris le 30 juillet.

Ses idées philosophiques
- Esprit universel, Diderot croit en la « Science de toutes les sciences », la philosophie, qui, en synthétisant toutes les connaissances, peut mener au progrès de l’humanité.
- Soucieux d’instaurer une philosophie positive, il poursuit des études scientifiques, s’intéresse aux travaux des savants et surtout à la méthode expérimentale.
- Avec l’entreprise encyclopédique, il a la double ambition d’ouvrir le savoir au plus grand nombre et de combattre l’intolérance et les préjugés, afin de faire triompher la raison.
- Face à la religion, Diderot adopte peu à peu la position du matérialiste athée. Le monde se crée lui-même, en un devenir incessant. L’homme n’est qu’un moment dans le devenir d’un univers matériel. La crainte de Dieu est un obstacle à l’épanouissement de l’homme.
- Il remplace la métaphysique par une morale positive fondée sur sa confiance en l’homme, qui éprouve du plaisir à faire le bien et a l’horreur du mal. Il croit, à l’inverse de Rousseau, que l’homme peut trouver le bonheur individuellement et collectivement dans la société.
- N’étant lui-même finalement sûr de rien, constamment en proie à ses propres contradictions, balançant entre les « lumières de la raison » et les « transports de la sensibilité », il place la dignité de l’homme dans la recherche plutôt que dans la découverte de la vérité.
Ses idées politiques
- Diderot semble être un partisan du despotisme éclairé, c’est-à-dire d’une monarchie où les élites intellectuelles contribuent à la postérité de l’État. Il pense en avoir trouvé le modèle avec Catherine II de Russie. Mais ses analyses politiques laissent entrevoir les prochains bouleversements révolutionnaires.
- À travers l’Encyclopédie, il condamne l’absolutisme, la monarchie de droit divin, dénonce les privilèges, les atteintes à la liberté du travail et la guerre.

Subversif: Qui est de nature à troubler ou à renverser.
Métaphysique: Partie fondamentale de la réflexion philosophique qui porte sur la recherche des causes, des premiers principes.
[b]Tonsure = clerg
é
Jésuites: Membre de la Compagnie de Jésus, ordre séculier fondé en 1540.
Postérité : Suite des descendants d'une même origine.


Dernière édition par Schtroumpfette le Mer 8 Avr - 10:06, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anémone

Anémone

Nombre de messages : 248

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 9:58

L' Affaire Dreyfus



À la fin de l'année 1894, le capitaine de l'armée française Alfred Dreyfus, polytechnicien, Juif d'origine alsacienne, accusé d'avoir livré aux Allemands des documents secrets, est condamné au bagne à perpétuité pour trahison et déporté sur l'île du Diable. À cette date l'opinion comme la classe politique française sont unanimement défavorables à Dreyfus.
Certaine de l'incohérence de cette condamnation, la famille du capitaine, derrière son frère Mathieu, tente de prouver son innocence, engageant à cette fin le journaliste Bernard Lazare. Parallèlement, le colonel Georges Picquart, chef du contre-espionnage, constate en mars 1896 que le vrai traître avait été le commandant Ferdinand Walsin Esterházy. L'État-Major refuse pourtant de revenir sur son jugement et affecte Picquart en Afrique du Nord.
Afin d'attirer l'attention sur la fragilité des preuves contre Dreyfus, sa famille contacte en juillet 1897 le respecté président du Sénat Auguste Scheurer-Kestner qui fait savoir, trois mois plus tard, qu'il a acquis la conviction de l'innocence de Dreyfus, et qui en persuade également Georges Clemenceau, ancien député et alors simple journaliste. Le même mois, Mathieu Dreyfus porte plainte auprès du ministère de la Guerre contre Walsin-Esterházy. Alors que le cercle des dreyfusards s'élargit, deux événements quasi simultanés donnent en janvier 1898 une dimension nationale à l'affaire : Esterházy est acquitté, sous les acclamations des conservateurs et des nationalistes ; Émile Zola publie J'Accuse…!, plaidoyer dreyfusard qui entraîne le ralliement de nombreux intellectuels. Un processus de scission en deux de la France est entamé, qui se prolonge jusqu’à la fin du siècle. Des émeutes antisémites éclatent dans plus de vingt villes françaises. On dénombre plusieurs morts à Alger. La République est ébranlée, certains la voient même en péril, ce qui incite à en finir avec l’affaire Dreyfus pour ramener le calme.
Malgré les menées de l'armée pour étouffer cette affaire, le premier jugement condamnant Dreyfus est cassé par la Cour de cassation au terme d'une enquête minutieuse, et un nouveau conseil de guerre a lieu à Rennes en 1899. Contre toute attente, Dreyfus est condamné une nouvelle fois, à dix ans de travaux forcés, avec, toutefois, circonstances atténuantes. Épuisé par sa déportation de quatre longues années, Dreyfus accepte la grâce présidentielle, accordée par le président Émile Loubet. Ce n'est qu'en 1906 que son innocence est officiellement reconnue au travers d'un arrêt sans renvoi de la Cour de cassation, décision inédite et unique dans l'histoire du droit français. Réhabilité, le capitaine Dreyfus est réintégré dans l'armée au grade de commandant et participe à la Première Guerre mondiale. Il meurt en 1935.
Les conséquences de cette affaire sont innombrables et touchent tous les aspects de la vie publique française : politique (elle consacre le triomphe de la IIIe République, dont elle devient un mythe fondateur[4] tout en renouvelant le nationalisme), militaire, religieux (elle ralentit la réforme du catholicisme français, ainsi que l'intégration républicaine des catholiques), social, juridique, médiatique, diplomatique et culturel (c'est à l'occasion de l'affaire que le terme d'intellectuel est forgé). L'affaire a également un impact international sur le mouvement sioniste au travers d'un de ses pères fondateurs : Théodore Herzl et de par l'émoi que ses manifestations antisémites vont provoquer au sein des communautés juives d'Europe centrale et occidentale.*


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Dernière édition par Anémone le Lun 6 Avr - 10:06, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sangohan

Sangohan

Nombre de messages : 170

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 10:05

Lettre d'amour

biographie:

Victor-Marie Hugo, né le 26 février 1802 à Besançon, mort le 22 mai 1885 à Paris, est un écrivain, dramaturge, poète, homme politique, académicien et intellectuel engagé français considéré comme le plus important des écrivains romantiques de langue française et un des plus importants écrivains de la littérature française.
Son œuvre est très diverse : romans, poésie lyrique, drames en vers et en prose, discours politiques à la Chambre des Pairs, correspondance abondante.
Il a contribué, tout comme Baudelaire, au renouvellement de la poésie et de la littérature.

Lettre d’amour de Victor Hugo à Léonie Briard


” Samedi - trois heures du matin.
Je rentre. J’ai ta lettre. Cette douce lettre, je l’avais lue aujourd’hui dans tes yeux. Que tu étais belle tantôt aux Tuileries sous ce ciel de printemps, sous ces arbres verts, avec ces lilas en fleurs au-dessus de ta tête. Toute cette nature semblait faire une fête autour de toi. Vois-tu, mon ange, les arbres et les fleurs te connaissent et te saluent. Tu es reine dans ce monde charmant des choses qui embaument et qui s’épanouissent comme tu es reine dans mon coeur.
Oui, j’avais lu dans tes yeux ravissants cette lettre exquise, délicate et tendre que je relis ce soir avec tant de bonheur, ce que ta plume écrit si bien, ton regard adorable le dit avec un charme qui m’enivre. Comme j’étais fier en te voyant si belle! Comme j’étais heureux en te voyant si tendre!
Voici une fleur que j’ai cueillie pour toi. Elle t’arrivera fanée, mais parfumée encore; doux emblème de l’amour dans la vieillesse. Garde-la; tu me la montreras dans trente ans.
Dans trente ans tu seras belle encore, dans trente ans je serai encore amoureux. Nous nous aimerons, n’est-ce pas, mon ange, comme aujourd’hui, et nous remercierons Dieu à genoux.
Hélas! Toute la journée de demain dimanche sans te voir ! Tu ne me seras rendue que lundi. Que vais-je faire d’ici là ? Penser à toi, t’aimer, t’envoyer mon coeur et mon âme. Oh! de ton côté sois à moi! à lundi! — à toujours ! ”
Revenir en haut Aller en bas
Pégase

Pégase

Nombre de messages : 1208

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 10:25

LES LIAISONS DANGEREUSES [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Auteur: Pierre Choderlos de Laclos ( Amiens, 1741 - Tarente, 1803)

Les Liaisons Dangereuses de Choderlo de Laclos, est un roman du 18ème siècle.
Défrayant (faire beaucoup de "tapage", de bruit) la chronique, il met en scène toute une panoplie de personnages à travers des lettres qu’ils s’écrivent entre eux, c’est donc un roman épistolaire fictif.
Les personnages « conducteurs » ( qui sont tous issus de l'aristocratie) de l’histoire sont la Marquise de Merteuil et Le vicomte de Valmont, anciens amants, ils entretiennent une relation machiavélique et manipulatrice. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] = [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Lettre CXLI:

« On s’ennuie de tout, mon Ange, c’est une loi de la Nature ; ce n’est pas ma faute.

« Si donc je m’ennuie aujourd’hui d’une aventure qui m’a occupé entièrement depuis quatre mortels mois, ce n’est pas ma faute.

« Si, par exemple, j’ai eu juste autant d’amour que toi de vertu, et c’est sûrement beaucoup dire, il n’est pas étonnant que l’un ait fini en même temps que l’autre. Ce n’est pas ma faute.

« Il suit de là, que depuis quelque temps je t’ai trompée : mais aussi, ton impitoyable tendresse m’y forçait en quelque sorte ! Ce n’est pas ma faute.

« Aujourd’hui, une femme que j’aime éperdument exige que je te sacrifie. Ce n’est pas ma faute.

« Je sens bien que te voilà une belle occasion de crier au parjure : mais si la nature n’a accordé aux hommes que la constance, tandis qu’elle donnait aux femmes l’obstination, ce n’est pas ma faute.

« Crois-moi, choisis un autre amant, comme j’ai fait une autre maîtresse. Ce conseil est bon, très bon ; si tu le trouves mauvais, ce n’est pas ma faute.

« Adieu, mon ange, je t’ai prise avec plaisir, je te quitte sans regret : je te reviendrai peut-être. Ainsi va le monde. Ce n’est pas ma faute. » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
la Marquise de Merteuil

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Le vicomte de Valmont


Dernière édition par Pégase le Mar 21 Avr - 13:38, édité 11 fois
Revenir en haut Aller en bas
Sangohan

Sangohan

Nombre de messages : 170

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 10:25

Juliette Drouet


Biographie:

Juliette Drouet, de son vrai nom Julienne Gauvain (Fougères, 1806 - Paris, 1883) est passée à la postérité pour avoir été la maîtresse de Victor Hugo pendant près de 50 ans.


Orpheline de mère quelques mois après sa naissance, de père l'année suivante, elle fut élevée par son oncle, René Drouet. Elle suivit sa scolarité à Paris dans un pensionnat religieux. Elle devint vers 1825 la maîtresse du sculpteur James Pradier, qui la représenta dans la statue symbolisant Strasbourg, place de la Concorde à Paris. Elle eut avec lui une fille, Claire.
Sur le conseil de Pradier, elle commença en 1829 une carrière de comédienne, d'abord à Bruxelles, puis à Paris. Elle prit à cette époque le nom de son oncle. Actrice sans véritable talent, belle femme assez molle, elle rappelle assez Anna de Noailles.
C'est en 1833, alors qu'elle interprétait le rôle de la princesse Négroni dans Lucrèce Borgia qu'elle rencontra Victor Hugo. Elle abandonna sa carrière théâtrale pour vouer le reste de ses jours à son amant, vivant de longues années, à sa demande, cloîtrée chez elle, ne sortant qu'en sa compagnie ; consentante victime, à son insu, de l'imagerie d'Épinal de « l'éternel féminin ».
En 1852, elle l'accompagna dans son exil à Jersey, et puis en 1855 à Guernesey. Elle lui écrivit tout au long de sa vie des milliers de lettres, qui témoignent d'un réel talent d'écriture selon Henri Troyat qui écrivit sa biographie en 1997.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Revenir en haut Aller en bas
CYBER

CYBER

Nombre de messages : 1049

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 10:25

Quelques préjugés sur le 18°.

Le 18° est un siècle assez mal connu. Ce siècle est globalement présenté comme le siècle des Lumières. Les sciences sont toujours confuse, même si les méthodes d'expériences se mettent en place petit a petit .

Les idées des philosophes progressent. Mais l'évolution n'aboutit à pas grand chose. La montée de l'intolérance entre 1762 et 1766 est frappante!
Le 18° est présenté comme le triomphe de la raison. On évoque une vie fondée sur l'art. C'est aussi un siècle où on dit tout haut beaucoup de choses!

La poésie du 18° est reine. Voltaire est considéré comme le plus grand poète de son temps, même si nous méprisons bon nombre de ses petits vers.
Les premiers journaux littéraires comme le Mercure De France, impriment les poèmes de leur lecteurs. Quant au théâtre, on pense que les tragédies du 18° sont de pâles imitations de Racine, que les comédies imitent Molière et que seuls les Marivaux et Beaumarchais méritent d'être lus. On oublie la passion pour le théâtre.


Les points forts:

La force des intellectuels du 18 ème c'est d'être de brillants touche-à-tout (ils se mêlent de tout sans jamais se pencher vers quelques chose de précis). Les hommes de lettres sont aussi bien poètes, prosateurs ( auteurs écrivantt des textes en prose)... C'est avec le théâtre et la grande poésie qu'ils se font un nom. Avec les autres genres, ils ont une réputation d'hommes d'esprit.

Les hommes de lettres se passionnent pour les sciences: Rousseau, passionné de botanique ( quelqu'un se passionant sur l'étude des végétaux), Voltaire se livrant à des expériences de physiques.

Dans ce siècle les philosophes sont voyageurs. Voltaire séjourne en Grande-Bretagne et en Suisse, Diderot en Russie. Les récits de voyage deviennent des << best-sellers>> ( ouvrages qui se vendent en grand nombre).


Ambiguïté et modernité :

Le 18eme est tourmenté entre le poids de l'ancien régime et la nouveauté des théories philosophiques et politiques, fondées sur la liberté et la tolérance.
Voltaire lui-même pourtant champion de la tolérance religieuse, n'échappe pas à certains préjugés
Le 18eme est le siècle qui fonde la modernité d'aujourd'hui. On peut y trouver, les débuts de la presse, de la publicité. Un peu tout ce qui englobe notre quotidien.




Les lettres philosophiques :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Auteur : voltaire

Date : 1734

Genre : texte politique et philosophique, composé de 24 lettres.

Composition : en 1733, voltaire a presque 40 ans. Il est déjà connu comme poète. Mais depuis son séjour en Angleterre, il nourrit d'autres désirs. Il veut travailler sur des sujets qui lui tiennent à coeur: la religion, l'intolérance, le développement du commerce. Il fait appel à un auteur de Rouen. voltaire contre qui est lancée une lettre de cachet, est contraint de fuir et de trouver refuge chez Mme du Châtelet .

Thèmes et structures :

Lettres 1 à 7 : lettres consacrées à la religion.
Lettres 8 à 10 : la vie politique et sociale., le parlement, le gouvernement, le commerce.
Lettres11 à 17 : la philosophie, mépris des préjugés.
Lettres 18 à 24 : la littérature, il insiste sur l'attention qu'on doit avoir pour les gens de lettres.
Lettre 25 : Explications des pensées de Pascal.

Succès : les lettres philosophiques sont une oeuvre de combat politique. En présentant l'Angleterre comme un modèle religieux, politique, littéraire, il attaque avec acharnement à la société française. Cette première oeuvre de combat connaît un grand succès malgré la censure( c'est le fait d'empêcher la publication d'un ouvrage)..





Voici d'autres philosohes:


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Montesquieu, Charles de Secondat, baron de (1689-1755), homme de lettres et philosophe français, qui fut notamment l'auteur des Lettres persanes et De l'esprit des lois.
Il inspira la constitution de 1791.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Rousseau, Jean-Jacques (1712-1778), écrivain et philosophe genevois de langue française, auteur des Confessions, qui fut l'une des principales figures du siècle des Lumières.
L'ensemble de son oeuvre, fondée sur la recherche d'une harmonie avec les hommes, exprime une critique des fondements de la société mauvaise.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
, Jean Le Rond d'Alembert (1717-1783), philosophe mystique ( personne qui s'adonne sur une foi absolue ), physicien et mathématicien français, principal auteur et animateur, avec Denis Diderot, de l'Encyclopédie (1751-1772).
Défenseur de la tolérence, il expose dans son discours de l'encyclopédie l'esprit scientifique.





L'Encyclopédie:

-De 1751 à 1772, se publie l'Encyclopédie. Dans cet ouvrage, sont publiés les idées nouvelles des philosophes. Le projet porte sur 17 volumes de texte et 11 volumes de planches. L'encyclopédie se dit aussi dictionnaire Raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers de Diderot et d'Alembert.


Dernière édition par CYBER le Dim 10 Mai - 16:48, édité 14 fois
Revenir en haut Aller en bas
Arès

Arès

Nombre de messages : 624

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 10:25

voici les formules de politesse pour les lettres administratives (par métier)




Chef d’Etat :

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président de la République, l'expression de ma très
haute considération.

premier ministre:


Je vous prie de bien vouloir agréer,Monsieur le Premier ministre,l'expression de ma très haute
considération.

Ministres, Secrétaire d’Etat (ancien ministre, ancien secrétaire d’Etat):

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Ministre,l'expression de ma très haute considération.

Sénateur, Député, Maire :

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Sénateur/Député /Maire, l'expression de ma haute considération.


Conseiller général, Conseiller municipal, Adjoint au maire:

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le conseiller général /conseiller /l’adjoint, l'expression de ma haute considération.


La considération augmente en fonction de l'état social.



voici leur typologie (A quoi on reconnait une lettre)




coordonnées de l'expéditeur
la date


l'adresse de l'expéditeur



en tête : Madame Monsieur

corps de la lettre

formule de politesse



signature


Dernière édition par Arès le Mer 8 Avr - 9:37, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Romulus

Romulus

Nombre de messages : 435

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 14:36

A)Les formules de politesse

[b]Les formules très informelles (non programmés imprevu):

Si vous écrivez un courrier électronique, il est d'usage de terminer simplement par:



  • Cordialement,
  • Bien cordialement,
  • Amicalement,



Les formules pour les lettres informelles:


Ces formules modernes sont déja suffisantes pour la plupart des courriers.


  • Recevez, XXX, mes salutations distinguées.
  • Croyez, XXX, mes sentiments les meilleurs.


Notez bien qu'il faut remplacer XXX par la formule utilisée en début de lettre (Monsieur, Madame, Professeur...)


Des formules standards:


Voici une formule "passe partout"


  • Je vous prie d'agréer, XXX, mes salutations distinguées.

ou


  • Je vous prie d'agréer, XXX, l'expression de mes salutations distinguées.


Dernière édition par Romulus le Mer 8 Avr - 9:20, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Hello Kitty

Hello Kitty

Nombre de messages : 24

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 14:41

-> Suite - Juliette Drouet -


La vie que Juliette Drouet, immense
amoureuse de Victor Hugo, dédie tout entière à l'écrivain n'est pas pour autant
une vie cloîtrée.
Pendant plusieurs années, durant l'été, le couple part régulièrement en
Normandie, en Bretagne, en Belgique, dans le Nord de la France, au bord du
Rhin. Ces voyages sont source d'inspiration pour Victor Hugo ; il évoquera
les paysages, en particulier la mer dans ses poèmes mais aussi ses peintures et
dessins.

D
e son côté, Juliette attend avec impatience ces escapades estivales :

3 juin 1839, matin
Je sens couver en moi la la maladie du voyage et je suis sûre même que ce
que j'attribue à l'effet de la vaccine vient de la fièvre périodique du voyage.
Et je ne crois pas qu'il y ait d'autre ordonnance pour ce genre de maladie
qu'un passeport, d'autre pharmacie que des auberges, d'autres émollients ou
cataplasmes que les banquette de diligence ou de cabriolet. Qu'en
dites-vous ? Moi j'en dis que je vous adore.

Juliette
Viendront ensuite les combats politiques : lors de la tourmente de
1848, Juliette Drouet tient un journal de l'insurrection que Hugo retranscrit
parfois mot pour mot.
Puis, en 1851, c'est elle qui l'aide à quitter clandestinement Paris.
Durant les 19 années d'exil, elle restera fidèle à son amour, le suivant
partout, s'installant près de lui à Guernesey.
Elle lui apportera un soutien sans faille :

Guernesey. 24 février 1870 jeudi matin 8 h
Bonjour, mon cher grand bien-aimé adoré, et salut à la République dont le
22ème anniversaire se lève aujourd'hui. Puisse-t-il te rendre à ta chère France
cette année, afin que tu lui apportes tout ce qui lui manque depuis que tu l'as
quittée : Lumière, Honneur, Paix et Bonheur. C'est le voeu héroïque et
désintéressé de mon mon coeur (...)

Juliette
Après le retour à Paris en 1870, Juliette demeurera aux côté de Hugo,
l'aidant, l'assistant, veillant sur le foyer comme une épouse, continuant à
l'adorer comme l'amante qu'elle n'a jamais cessé d'être, poursuivant son
écriture malgré la fatigue de l'âge :

Paris 11 juillet 1882 mardi matin 7 h ½
(...) Je ne sais quand, ni comment cela finira, mais je souffre tous les
jours de plus en plus et je m'affaiblis d'heure en heure. En ce moment, c'est à
peine si j'ai la force de tenir ma plume et j'ai grand peine à garder la
conscience de ce que je t'écris. Je me cramponne cependant à la vie de toute la
puissance de mon amour pour ne pas te laisser trop longtemps sans moi sur la
terre. Mais hélas ! La nature regimbe et ne veut pas (...)

Juliette

E
lle s'éteindra en 1883 ; Victor Hugo deux ans plus tard seulement.



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Dernière édition par Hello Kitty le Mer 8 Avr - 8:53, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Romulus

Romulus

Nombre de messages : 435

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Le curriculum vitae
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 14:51

B)Le curriculum vitae

curriculum vitae:(chemin de la vie;course de la vie)Plus communément appelé CV. Lettre qui retrace le parcours scolaire et professionnel d'une personne.
Cette lettre fait état des competences de l'expediteur, pour la recherche d'un emploi.

Constitution du CV


Le CV comporte :

  • l'état civil : dans certains cas, le CV peut être anonyme (procédure pour éviter la discrimination à l'embauche, personne voulant être contactée par des recruteurs sans que son employeur actuel soit mis au courant) ; il peut éventuellement contenir la situation de famille (voir plus bas ) ;
  • un titre : on évitera absolument les mentions « CV » ou « Curriculum vitæ », le format est assez clair pour indiquer ce que c'est ; on préfèrera un titre en rapport avec la situation : diplôme principal (en France, le diplôme joue souvent un rôle important dans la sélection), poste visé, ou poste actuellement occupé, … ;
    il doit être cohérent avec l'organisation du CV (celle-ci doit refléter ce qui est mis en avant dans le titre), et il peut être éventuellement accompagné d'une phrase de résumé ;
  • le cursus professionnel, avec en général :

    • les dates de début et de fin de l'expérience (années), éventuellement la durée pour les stages inférieurs à 1 an,
    • la fonction occupée,
    • le nom de l'entreprise,
    • le secteur d'activité,
    • l'effectif de l'entreprise et son chiffre d'affaires annuel
    • les enjeux du poste, les performances, les résultats obtenus et les réalisations, quantitatifs ou qualitatifs (p. ex. « taux de défaut inférieur à … », « … heures/km de conduite », « gestion d'un budget de … », « direction d'une équipe de … personnes », « amélioration de … », « réalisation du projet … ») ;

  • les formations et diplômes en rapport avec la situation (cursus* scolaire, universitaire, formation professionnelle continue, …
  • les compétences particulières (savoirs, savoir-faires et savoir-êtres), éventuellement développées à titre personnel :

    • langues parlées et écrites, avec le niveau (p. ex. notions, parlé, parlé couramment, écrit)
    • la détention d'un permis de conduire, d'une qualification particulière,
    • la maîtrise d'outils informatiques.


  • Éventuellement, il peut comporter la mention d'activités extra-professionnelles, comme la participation à des associations, des loisirs (sport, culture, voyage), toujours en se posant la question de la pertinence. Certaines expériences peuvent éventuellement se placer avec les expériences professionnelles. La pratique d'un sport d'équipe (rugby bat' , basket,football etc.) est un point positif pour un cadre désirant travailler en entreprise.


cursus:Carrière professionnelle ou, en terme d'études, de filière universitaire.


Dernière édition par Romulus le Mer 8 Avr - 9:28, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Romulus

Romulus

Nombre de messages : 435

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: lettre de motivation
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 14:58

C)La lettre de motivation

La lettre de motivation, également appelée lettre d'accompagnement, met en avant les qualités du candidat nécessaire à la réussite de son projet professionnel.
Elle est concise, personnalisée, rapide à lire, et à joindre impérativement à un curriculum vitæ (CV) dans l'intention d' accrocher le recruteur et favoriser l'entretien d'embauche.


Mise en page


La forme et la présentation est importante.

  • En haut à gauche : l’état civil.


Nom et prénom, adresse postale, numéro de téléphone fixe (+ indicatif 33 pour la France) et mobile, courriel.

  • La date et le lieu de l'envoi


Ils peuvent se mettre au dessus de l'entreprise, ou avec l'objet ou avec la signature.

  • En haut à droite mais légèrement plus bas : L’entreprise


le nom de la personne, son poste ou à défaut le Service du personnel, son entreprise et son adresse.

  • En dessous à gauche : L'objet


La référence de l'annonce et le poste convoité

  • Au milieu : le corps



Les marges sont préconisées par beaucoup de personnes.

Il faut un alinéa en début des paragraphes

La lettre doit comporter une gradation* des arguments en trois à cinq paragraphes.
Le premier paragraphe doit montrer que l'on connaît l'entreprise, cela nécessite de faire des recherches avant de rédiger la lettre.
Il faut parler de soi-même dans le deuxième paragraphe.
Les informations présentes sont ses compétences acquises au cours des expériences, ses qualités.
- Le troisième paragraphe y figure des points communs entre soi-même et ce que recherche le recruteur (rencontre de l'offre et la demande). Il faut convaincre le destinataire des qualités et savoir-faire à l'aide d'exemple concrets.


  • Le dernier paragraphe : La conclusion


suggestion pour obtenir un entretien ainsi que la formule de politesse.

  • En bas : La signature


Ni trop loin, ni trop près des bords. En France, on la place à droite. Dans les pays anglo-saxon, à gauche.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Conventions



  • Les nombres s'écrivent en chiffre
  • Détailler les sigles (MGE : Ma Grande École)
  • Ne pas indiquer les prétentions salariales (n'évoquer les prétentions salariales qu'en fin d'entretien)
  • Pas de faute d'orthographe
  • Pas de répétition
  • Pas de vocabulaire négatif


gradation:Changement d'état qui s'effectue par degrés et progressivement.


Dernière édition par Romulus le Mer 8 Avr - 9:30, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Hello Kitty

Hello Kitty

Nombre de messages : 24

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 14:58

_ Séquence sur la lettre
Programme des séances _



Le roman par lettre : la lettre fictive
Montesquieu - les lettres persanes - lettre 99
Chodrelos de Lados - les liaisons dangereuses - la lettre de rupture

La lettre personelle

Madames de Sévgné - Lettre a sa fille
- Letrre mondaine
- Vincent Van Gogh: lettres à son frère Théo

Les lettres d'amour :
- Victor Hugo: lettre a Léone Briard
- Victor Hugo: Lettre à Juliette Drouet
- Diderot: lettre à Sophie Volland
- Marcelline Desbordes Valmore - La lettre en poésie - N'écris pas

La lettre dans un journal intime
- Le journal d'Anne Franck

La lettre ouverte: un écrit argumentatif
Zola: Lettre à la jeunesse + Rappel sur l'affaire Dreypus

La lettre administrative
- Lettre de motivation, de candidature, curriculum vitae
- La typologie de la lettre
- Le formules de politesse


- Annexes :

- Le vocabulaire de la lettre
- Bilan sur les philosophe du XVIIIe S.
- Evaluation = Le carnet de bord / Fictif = Récits de voyage imaginares (exposés en classe )
- Rappel = la situation de communication + le présent de l'indicatif


Dernière édition par Hello Kitty le Mer 8 Avr - 8:59, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas
Schtroumpfette

Schtroumpfette

Nombre de messages : 693

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 15:00

Quest ce qu'un journal intime ??


Un journal intime (ou personnel) est un écrit élaboré au fil du temps (typiquement — étymologiquement — une intervention par jour) et qui s'intéresse avant tout aux sentiments, pensées et aventures intimes du « diariste » (ainsi appelle-t-on la personne qui tient un journal intime). Il peut ainsi évoquer des périodes variées de l'existence (maladie, travail, guerre, deuil, amours...)

Exemple : - Le journal d' Anne Frank (VOIR TOPIC)
- Le journal de Zlata. Zlata a onze ans et vit à Sarajevo, entourée de sa famille et de ses amis. Elle mène une vie paisible, semblable à celle de toutes les jeunes filles de son âge : elle se rend à l'école, où elle est d'ailleurs brillante, elle suit des cours de piano et de chant, elle aime se rendre à la montagne... Elle profite au plus simplement de la vie. Mais en avril 1992, la ville est bombardée. Cette guerre si noire qui détruit son enfance, Zlata la raconte page après page, avec sa vision à elle, à Mimmy, son journal intime. Plus de nourriture, d'électricité, d'eau, de gaz, ou même d'amis... La guerre détruit tout... Va-t-elle cesser un jour ?


Dernière édition par Schtroumpfette le Mer 8 Avr - 8:45, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Hippie

Hippie

Nombre de messages : 194

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeLun 6 Avr - 18:12

Lettres de Marie de Rabutin-Chantal Marquise de Sévigné:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Lettre Mondaine de Marie de Rabutin-Chantal Marquise de Sévigné:


À Monsieur de Coulanges

À Paris, ce lundi 15 décembre 1670



Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe, la plus singulière, la plus extraordinaire, la plus incroyable, la plus imprévue, la plus grande, la plus petite, la plus rare, la plus commune, la plus éclatante, la plus digne d’envie : enfin une chose dont on ne trouve qu’une telle dans les siècles passés, encore cet exemple n’est-il pas juste ; une chose que l’on ne peut pas croire à Paris (comment la pourrait-on croire à Lyon ?) ; une chose qui fait crier miséricorde à tout le monde ; une chose qui comble de joie Mme de Rohan et Mme d’Hauterive ; une chose enfin qui se fera dimanche, où ceux qui la verront croiront avoir la berlue ; une chose qui se fera dimanche, et qui ne sera peut-être pas faite lundi. Je ne puis me résoudre à la dire ; devinez-la, je vous la donne en trois. Jetez-vous votre langue aux chiens ? Eh bien ! il faut donc vous la dire : M. de Lauzun épouse dimanche au Louvre, devinez qui ? Je vous le donne en quatre, je vous le donne en dix, je vous le donne en cent. Mme de Coulanges dit : Voilà qui est bien difficile à deviner ; c’est Mme de La Vallière. — Point du tout, Madame. — C’est donc Mlle de Retz ? — Point du tout, vous êtes bien provinciale. — Vraiment nous sommes bien bêtes, dites-vous, c’est Mlle Colbert? — Point du tout. — C’est assurément Mlle de Créquy ? — Vous n’y êtes pas. Il faut donc à la fin vous le dire ; il épouse dimanche, au Louvre, avec la permission du Roi, Mademoiselle… Mademoiselle de…, Mademoiselle… devinez le nom : il épouse Mademoiselle, ma foi ! par ma foi ! Ma foi jurée ! Mademoiselle, la grande Mademoi­selle, Mademoiselle, petite-fille de Henri IV, Mademoiselle d’Eu, Mademoiselle de Dombes, Mademoiselle de Montpensier ; Mademoiselle d’Orléans ; Mademoiselle, cousine germaine du Roi ; Mademoiselle, destinée au trône ; Mademoiselle, le seul parti de France qui fût digne de Monsieur (…).

Voilà un beau sujet de discourir. Si vous criez, si vous êtes hors de vous-même, si vous dites que nous avons menti, que cela est faux, qu’on se moque de vous, que voilà une belle raillerie, que cela est bien fade à imaginer, si enfin vous nous dites des injures : nous trouverons que vous avez raison, nous en avons fait autant que vous.

Adieu, les lettres qui seront portées par cet ordinaire vous feront voir si nous disons vrai ou non.


Lettre Personelle de Marie de Rabutin-Chantal Marquise de Sévigné:

Une mère écrit à sa fille

Il y a aujourd'hui bien des années, ma chère bonne, qu'il vint au monde une créature destinée à vous aimer préférablement à toutes choses; je prie votre imagination de n'aller ni à droite, ni à gauche:
Ce monsieur-là, Sire, c'était moi-même.
Il y eut hier trois ans que j'eus une des plus sensibles douleurs de ma vie; vous partîtes pour la Provence où vous êtes encore. Ma lettre serait longue, si je voulais vous expliquer toutes les amertumes que je sentis, et que j'ai senties depuis en conséquence de cette première. Mais revenons.
(...)
Je vous écris aujourd'hui un peu plus tôt qu'à l'ordinaire. M. de Corbinelli et Mlle de Méri sont ici, qui ont dîné avec moi. Je m'en vais à un petit opéra de Mollier, beau-père d'Ytier, qui se chante chez Pelissari; c'est une musique très parfaite. Monsieur le Prince, Monsieur le Duc et Madame la Duchesse y seront. J'irai peut-être souper de là chez Gourville avec MMe La Fayette, Monsieur le Duc de Thianges, et M.de Vionne, à qui l'on dit adieu et qui s'en va demain.
(...)
L'archevêque de Reine revenait hier fort vite de Saint-Germain. C'était comme un tourbillon. S'il se croit grand seigneur, ses gens le croient encore plus que lui. Ils passaient au travers de Nanterres, tra,tra,tra,tra,tra. Ils rencontrent un homme à cheval, gare,gare,gare. Ce pauvre homme se veut ranger; son cheval ne le veut pas. Et enfin le carrosse et les six chevaux renversent cul par-dessus tête le pauvre homme et le cheval, et passent par-dessus et si bien par-dessus que le carrosse en fut versé et renversé. En même temps, l'homme et le cheval, au lieu de s'amuser à être roués, se relevèrent miraculeusement, et remontent l'un sur l'autre, et s'enfuient et en courent encore, pendant que le laquais et le cocher de l'archevêque et l'archevêque même se mettent à crier: "Arrête, arrête ce coquin; qu'on lui donne cents coups." L'archevêque, en racontant ceci, disait: " Si j'avais tenu ce maraud-là, je lui aurais rompu les bras et coupé les oreilles."
J'ai diné hier encore chez Gourville avec MMe La Fayette, Mme de Langeron, Mme de Coulanges, Corbinelli, l'abbé Têtu, Briole, Gourville et mon fils. Votre santé y fut célébrée, et un jour pris pour vous y donner à dîner. Adieu, ma très chère ma très aimable; je ne puis vous dire a quel point je vous souhaite. Je vous adresse encore cette lettre à Lyon; c'est la troisième; il me semble que vous y devez être, ou jamais.
(...)



Texte de marine lavigne
Revenir en haut Aller en bas
Bob-Marley

Bob-Marley

Nombre de messages : 271

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Vincent Van Goggh
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeMer 8 Avr - 9:01

BIOGRAPHIE

Vincent Willem van Gogh est le fils de Theodore (Theodorus) pasteur calviniste à Groot-Zundert depuis 1849, un petit village néerlandais près de Breda dans l'ouest du Brabant-Septentrional, au sud des Pays-Bas, marié à sa belle-sœur, le 21 mai 1851, à La Haye. Sa mère, Anna-Cornélia Carbentus, est la fille d'un relieur de la cour. Sa sœur, Cornelia avait épousé l' oncle Vincent. La famille van Gogh est d'ancienne bourgeoisie, déjà notable au XVIe siècle et XVIIe siècle.

Quatre ans après la naissance de Vincent, son frère Théodore naît le 1er mai 1857. Il aura également un autre frère appelé Cornélius et trois sœurs, Elisabeth, Anna et Willemina. Vincent van Gogh était un enfant sérieux, silencieux et pensif. En 1860, il entre à l'école de 200 élèves de Zundert où le seul professeur était catholique. À partir de 1861, van Gogh et sa sœur Anna suivent leur enseignement auprès d'une institutrice qui leur donne des cours à la maison jusqu'au 1er octobre 1864, date à laquelle il part pour l'internat de Jan Provily à Zevenbergen, une ville rattachée à la commune de Moerdijk à 32 km. L'internat étant situé à une trentaine de kilomètres de la maison familiale, van Gogh vit assez mal cette séparation avec sa famille. Le 15 septembre 1866, il entre au collège Willem II à Tilburg mais en mars 1868, il quitte précipitamment l'école et retourne à la maison. À propos de ses premières années, van Gogh a dit : « ma jeunesse était sombre, froide et stérile... »[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Dernière édition par Bob-Marley le Mer 8 Avr - 9:28, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Lavignoni

Lavignoni

Nombre de messages : 701

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeMer 8 Avr - 9:06

MARCELINE DESBORES-VALMORE



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

BIOGRAPHIE:

[size=18]
Marceline Desbordes-Valmore, née à Douai le 20 juin 1786 et morte à Paris le 23 juillet 1859, est une poétesse française.
Marceline Desbordes-Valmore est la fille d'un peintre en armoiries,(= devenu cabaretier à Douai après avoir été ruiné par la Révolution. À la fin de 1801, Marceline et sa mère partent pour la Guadeloupe, après un séjour à Rochefort et à Bordeaux, où Marceline est comédienne. En mai 1802 la mère de Marceline meurt de la fièvre jaune et en septembre de la même année Marceline, de retour en métropole, joue au théâtre à Lille et à Douai. Comédienne et chanteuse, elle se produit notamment à l'Opéra-Comique et au Théâtre de la Monnaie à Bruxelle.

Elle perd un fils de cinq ans, en 1816, né d'une liaison avec un comédien, qu'elle nomme Olivier dans ses poèmes. Elle publie en 1819 son premier recueil de poèmes, Élégies, Marie et Romances. . Par la suite ses ouvrages les plus importants sont en 1824 des Élégies et poésies nouvelles, en 1833 les Pleurs, en 1839 Pauvres fleurs et en 1843 Bouquets et prières, toutes œuvres dont le lyrisme et la hardiesse de versification sont remarqués, ce qui lui vaut une pension royale sous Louis-Philippe et plusieurs distinctions académiques.

Son instruction limitée est compensée par son grand travail d'autodidacte. Honoré de Balzac, qui admirait sincèrement son talent et la spontanéité de ses vers, « assemblages délicats de sonorités douces et harmonieuses et qui évoquent la vie des gens simples »[1] lui écrivait en avril 1834 en parlant d'elle-même :« (...) Elle a donc conservé le souvenir d'un cœur dans lequel elle a pleinement retenti, elle et ses paroles, elle et ses poésies de tout genre, car nous sommes du même pays, Madame, du pays des larmes et de la misère. Nous sommes aussi voisins que peuvent l'être, en France, la prose et la poésie, mais je me rapproche de vous par le sentiment avec lequel je vous admire. ». [2],[3]

[color=red]
POEME DE MARCELINE DESBORDES-VALMORE:


Les séparés

N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre.
les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau.
J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre,
Et frapper à mon coeur, c’est frapper au tombeau.
N’écris pas !

N’écris pas. N’apprenons qu’à mourir à nous-mêmes
Ne demande qu’à Dieu… qu’à toi, si je t’aimais!
Au fond de ton absence écouter que tu m’aimes,
C’est entendre le ciel sans y monter jamais.
N’écris pas !

N’écris pas. Je te crains ; j’ai peur de ma mémoire;
Elle a gardé ta voix qui m’appelle souvent.
Ne montre pas l’eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N’écris pas !

N’écris pas ces doux mots que je n’ose plus lire:
il semble que ta voix les répand sur mon coeur;
Que je les vois brûler à travers ton sourire;
Il semble qu’un baiser les empreint sur mon coeur
N’écris pas !

Marceline Desbordes-Valmore (1786 - 1859)

poèmes de Marceline desbordes-Valmore


Le Roman Epistolaire 4° 3650512731 Le Roman Epistolaire 4° 3650512731 Le Roman Epistolaire 4° 3650512731


Dernière édition par Lavignoni le Jeu 23 Avr - 9:51, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Romulus

Romulus

Nombre de messages : 435

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeMer 8 Avr - 9:13

La typologie de la lettre



Une typologie est une démarche, souvent scientifique mais fondée sur une étude, consistant à définir un certain nombre de types afin de faciliter l'analyse, la classification et l'étude de réalités complexes.

La typologie peut concerner des domaines aussi variés que :

La typologie biblique, comme interprétation de la Bible,
La typologie psychologique ou typologie psycho-morphologique, tentative de classement des êtres humains, sur la base de leurs caractéristiques physiques ou psychologiques,
La typologie en sciences sociales
la littérature,
le cinéma,
la télévision,
l'archéologie, Typologie de la céramique grecque, Typologie lithique*),

Typologie lithique:En archéologie préhistorique, une typologie lithique est une liste de types d'objets de pierre taillée, le plus souvent des outils ou des outils présumés, présentant des attributs caractéristiques (morphologie, dimensions, techniques de fabrication, matériau, etc.).
Revenir en haut Aller en bas
Bob-Marley

Bob-Marley

Nombre de messages : 271

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeMer 8 Avr - 9:18

Voici des exemples de tableaux de Vincent Van Gogh:

La nuit étoilé:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]



Les Tournesols:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Dernière édition par Bob-Marley le Mer 8 Avr - 9:21, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Schtroumpfette

Schtroumpfette

Nombre de messages : 693

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeMer 8 Avr - 9:20

Photos du journal de Zlata et de Zlata .
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Revenir en haut Aller en bas
Hello Kitty

Hello Kitty

Nombre de messages : 24

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeMer 8 Avr - 9:30

Vocabulaire de la lettre:



- Epistolaire : Du latin " epistola " qui signifie épître, lettre. Le genre épistolaire recouvre tout ce qui se rapporte aux lettres, à la correspondance écrite.

- Lettre fictive : Ecrite par des personnages de fiction
Ex. Un roman



- Prendre au pied de la lettre : Au sens propre, au premier sens.



- En toutes lettres : Sans abréviation, sans chiffre.



- Lettre morte : Document qui n’a plus de valeur juridique.



- Avoir des lettres : Avoir une certaine culture littéraire.



- Professeur de Lettres (souvent en majuscule) : Qui enseigne la littérature moderne (français) ou classique (français, grec, latin).



- Lettre ouverte : Article de journal rédigé en forme de lettre exprimant une opinion parfois polémique (critique).



- Lettre authentique : Dont l'émetteur est une personne réelle.


- Correspondre : Du latin cum respondere qui signifie être en rapport avec = (ici) avoir des relations épistolaires.



- Formule d'appel ou en-tête : Formule pour débuter une lettre en s'adressant à son correspondant (ex: Chère Madame)



- Formule de politesse ou finale : Formule pour terminer une lettre.
Revenir en haut Aller en bas
-Tagada-

-Tagada-

Nombre de messages : 152

Le Roman Epistolaire 4° Empty
MessageSujet: Re: Le Roman Epistolaire 4°
Le Roman Epistolaire 4° Icon_minitimeMer 8 Avr - 10:09

les étapes d'une lettre de motivation


Celle-ci peut s'organiser en plusieurs parties, en voici un exemple :



1- Présentation :

il s’agit ici de d'attirer le lecteur en mettant en rapport votre situation actuelle (présente) et la situation que vous voudriez avoir, ainsi que vos réussites: situation scolaire, ce que vous connaissez de la formation sollicitée (demandée)…




2
- Exposé :

il s’agit de se présenter au lecteur en faisant la synthèse (le résumé) de votre savoir (connaissances), invéstisement au travers de votre scolarité, expériences professionelle, stages, loisirs …


3- Objectif :

Il faut convaincre le lecteur grâce a vos intentions professionelles et à la formation que vous avez choisit, exprimer jusqu'où vous pouvez aller pour décrocher ce poste.
Revenir en haut Aller en bas

Le Roman Epistolaire 4°

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» Définir le réalisme. Le roman réaliste
» Votre roman enfin publié !!!
» Roman 5ème B de Laruns
» Roman 5ème A de Laruns
» Dracula, de Bram Stoker

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Cafet' :: Index du forum :: Les mains tendues... :: Français-
Archivehost Synonymes Dico répétoscope Bonpatron Contacter la modération