Voici trois autres espèces menacées.
Le markhorPour voir des photos :
https://fr.images.search.yahoo.com/yhs/search;_ylt=A7x9UnByhGRZ6x4A9YePAwx.?p=markhor&fr=yhs-avast-001&fr2=piv-web&hspart=avast&hsimp=yhs-001&type=avastbcl
Le markhor (Capra falconeri) est un bovidé caprin de taille moyenne, menacé d'extinction aujourd'hui.
Son pelage est gris-roux à gris-brun et il a de longs poils en hiver qu'il perd à la saison chaude. Le mâle arbore des cornes spiralées de 1,5 mètre de long et il est plus grand que la femelle, qui, elle porte des cornes moins spectaculaires (25 cm).
Mâles et femelles vivent dans des groupes distincts sauf pour la reproduction où ils se rassemblent en troupeaux de 15 à 30 individus.
Le markhor a une longévité de 12 ans en captivité.
Il vit dans l'Ouest de l'Himalaya à une altitude comprise entre 800 et 4000 mètres.
Il se nourrit de pousses, d'herbe, de rameaux et de feuilles.
Le dauphin communOn l'ignore souvent, car on en voit souvent dans les films et les parcs d'attraction, mais Le dauphin est maintenant un animal très protégé, car il en reste peu dans la nature.
Sa survie est donc très menacée.
Le dauphin rose ou Botos:Plus de photos ici :
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Les dauphins roses ou Botos ont pour seul habitat les eaux de l'Amazone, et sont considérés comme l'une des cinq espèces de cétacés parmi les plus intelligentes au monde.
Dans les forêts pluvieuses qui bordent le fleuve, on raconte que ce sont là des créatures magiques, qui peuvent se transformer de nuit en êtres humains et engrosser les femmes.
Mais les pêcheurs locaux actuels voient surtout ces dauphins comme des rivaux dévastant leur stock de poissons (alors que ce sont les poissons qui se font rares, du fait de la pollution) mais aussi, et de plus en plus comme des proies.
Selon un article récent paru dans le New York Times, ces pêcheurs ont commencé à tuer les dauphins - lesquels se noient d'ailleurs bien trop souvent dans leurs filets -et qu'ils utilisent désormais des fragments de leur corps comme appât pour attraper les poissons-chats.
On pense que c'est un pêcheur Colombien qui a fait découvrir à ses compagnons de travail cette technique nouvelle : il suffit de plonger des ossements de Botos dans la rivière où leur forte odeur attire aussitôt les poissons-chats.
Un autre pêcheur vétéran affirme : "Nous n'aimons pas cet animal. Nous sommes ses ennemis.
J'en ai un jour tué un lorsque j'étais en train d'essayer d'attraper des poissons. Il ne cessait de tourner autour de mon bateau et touts les poissons se sont enfuis. Alors, je l'ai harponné ! Je ne peux plus les supporter, ces dauphins !"
Le dauphin rose est pourtant protégé par la loi brésilienne relative à l'environnement. La mise à mort d'un seul spécimen d'une espèce qui ne compte plus que 30.000 individus, tous concentrés dans l'Amazone, est strictement illégale. Ceux qui les tuent peuvent encourir jusqu'à 4 ans de prison.
Miguel Miguéis, 41 ans, un chercheur portugais de l'Université de Western Pará, attachés à l'étude des dernières populations de dauphins de rivière aux alentours de la ville de Santarém, n'hésite pas à affirmer que les pêcheurs sont en train de massacrer non seulement leur propre culture, leur folklore mais aussi le fleuve Amazone lui-même !
Il lance ce cri d'alarme : les pêcheurs sont en train de pousser le dauphin rose vers l'extinction définitive !
Mais l'immensité du fleuve - plus vaste que l'Inde ! - soulève un défi de taille pour les 1300 agents de l'Ibama, l'agence brésilienne de l'environnement.
chargés de surveiller les activités des pêcheurs.
De plus, ainsi que le souligne le New York Times, les résidents locaux se montrent indifférents au sort des dauphins roses. Pire encore, au marché en plein air de Santarém, des vendeurs proposent aux clients les organes sexuels desséchés prélevés sur des dauphins morts, en tant que "charmes pour l'amour et le sexe"
Des jarres entières remplies d'huile de dauphin de rivière trônent aux côtés d'autres, pleine de graisse d'anaconda ou de crocodile.
L'huile de dauphin rose est utilisée comme un médicament. Une seule petite bouteille, vendue au prix de 25 dollars, est supposée guérir les rhumatismes, comme l'explique l'un des commerçants.
Sur le marché aux poissons de Santarém, les clients disent ne rien savoir de l'usage de dauphins morts pour attraper le "piracatinga", comme on appelle le poisson-chat au Brésil.
En outre, ils ne considèrent pas la survie du dauphin rose comme une priorité.
"Je mangerai ce poisson d'autant plus volontiers si je sais qu'il a mangé du dauphin" déclare Térésa Oliveira, 67 ans " car je sais que le dauphin rose est sain et qu'il vient de l'Amazone".