La légende de l'homme à la cervelle d'or

Un garçon vient de naître. Il a une cervelle en or et les médecins pensent qu'il va mourir, ne supportant pas le poids de sa tête. Néanmoins le garçon tient bon, mais ne sait rien au sujet de son cerveau. A ses 18 ans, ses parents sont obligés de lui avouer la triste nouvelle. Alors, le garçon s'en va du foyer paternel et part vivre tout seul. Il distribue des bouts de sa cervelle aux passants. Mais un jour, il se rend compte qu'il donne trop d'argent aux habitants. Il arrête. L'homme, qu'il est devenu, tombe amoureux d'une femme blonde. Elle lui demande de l'argent et il n'ose pas refuser, de peur qu'elle ne le quitte. Cependant, un jour, la femme meurt. Il est bien triste et fait le plus bel enterrement du monde. Il passe devant une vitrine et achète des bottes pour sa femme, oubliant qu'elle est morte. Et puis, un jour, sa cervelle s'épuise et il meurt à son tour. Voilà la légende de l'homme à la cervelle d'or.

Moi, je suis allé au moulin d'Alphonse Daudet et j'ai pris ces quelques clichés :




D'ailleurs c'était très beau:

J'ai visité son musée qui se trouve juste en-dessous ! ! !

Cela semble très beau et assez typique de la provence en effet. Tu as beaucoup de chance !!

J'aimerais bien vivre dans cet univers proovençal, le livre donne envie ! C'est si pittoresque !

*SUN* a écrit:

J'aimerais bien vivre dans cet univers proovençal, le livre donne envie ! C'est si pittoresque

Je suis bien d'accord avec toi *SUN* le livre m'a vraiment donné envie d'y aller.

J'en ai déjà lu plein et je trouve que ces "lettres" sont très passionnantes.
Par exemple" Les trois messes basses " ne me dites pas que vous n'avez point aimé!!!!
Surtout les gourmands  

Je n'ai pas souvenir d'avoir lu : Les oranges ni La mort du dauphin. Mais tous les autres, oui. J'en garde un très bon souvenir. Je suis aussi allée visiter le moulin en question.

"Que j'étais bien dans mon moulin ! "

Merci pour les liens en audio des textes lus par Fernandel, je vais écouter tout ça petit à petit, même ceux que j'ai déjà lu, ça me rafraichira les souvenirs

J'en ai profité pour tout écouter, comme je l'avais dit, même la prière de la Charlotte dans ses deux versions, ça aussi c'est très triste mais très beau je trouve. Encore grand merci pour ce lien !

Oui, c'est une très belle histoire ...

Et racontée avec l'accent provençal de Fernandel, c'est encore plus poétique ...

Concernant le lien audio sur La mort du Dauphin ... à chaque fois, tu en as qui pensent que le texte parle d'un poisson en train de mourir dans un palais

Si si


Il est parfois utile de préciser qu'un Dauphin ... c'est le fils héritier d'un roi.

Oui, tu as parfaitement raison, on ne sait jamais. Tu me diras, avant d'avoir lu, j'ai pensé qu'il s'agissait de ces dauphins-là... Mais, quand même, dès les premières lignes on s'aperçoit bien qu'il s'agit du fils du roi !

Le moulin qui a tant inspirée Alphonse Daudet !

Vous pouvez en écouter (lues par Fernandel) en audio sur Deezer :

http://www.deezer.com/album/714424

    




D'autres liens :
Le secret de maitre Cornille :

https://www.youtube.com/watch?v=WVoiUzgF_mQ


La mule du pape :

https://www.youtube.com/watch?v=wPT-0N6tc7w

La chèvre de monsieur Seguin :

http://www.wat.tv/audio/fernandel-chevre-monsieur-14odl_2h9vt_.html


Le curé de Cucugnan :

https://www.youtube.com/watch?v=x8Fa7jdw9f8


Les trois messes basses :

https://www.youtube.com/watch?v=h_jNhKEjNgw

Merci   

De rien

Dans le texte de la chèvre de monsieur Seguin, on parle beaucoup de plantes :


Voici l'aubépine



Aube/épine = blanche épine



Monsieur Seguin avait derrière sa maison un clos entouré d'aubépines.




La bruyère :





Quel plaisir ce doit être de gambader dans la bruyère, sans cette maudite corde qui vous écorche le cou ...






Les genêts :





Les genêts d'or s'ouvraient sur son passage ...







Les campanules bleues







la digitale.




La digitale pourpre ou digitale pourprée







"Et les fleurs ! De grandes campanules bleues, des digitales pourpres à longs calices, toute une forêt de fleurs sauvages qui débordaient de sucs capiteux !"