Sujet: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 14:17
Sur ce topic, nous parlons des Celtes et de leur mythologie, qui est également la nôtre!
Ghost Rider.
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 14:18
BROCELIANDE
Localisation
La première identification de Brocéliande avec une localisation physique date de 1467. À cette époque les grandes familles bretonnes tentent d'appuyer leur gloire sur la possession de terres arthuriennes ainsi en 1475,les Rohan affirment-ils descendre d'Arthur et posséder le château de laJoyeuse Garde « où le roi Arthur tenait sa cour ». LesLaval,reconnaissant en leur terre de Brecilien le Brecheliant de Wace,inventent la fontaine magique et se proclament ainsi seigneurs deBroceliande.
Étymologie
La forme la plus ancienne connue, Brecheliant, a fait supposer que le toponyme serait basé sur le celtique Brec'h (colline), suivi d'un nom d'homme. La forme plus tardive de Brocéliande pourrait être basée sur Bro (Paysen breton) mais cette forme semble bien être une invention de Chrétiende Troyes. La forme supposée de Brecilien comme forme ancienne deBrécheliant est, elle, fondée sur Bre (colline ayant ici le sens de motte castrale) et le nom d'homme Silien, même si selon certains l'étymologie en brépourrait aussi désigner un point bas et marécageux. Il existe troisBrecilien (ou Bressilien) en Bretagne. Il s'agit de trois lieux noblesayant possédé une motte féodale. 1) LeBrécilien de Paule. Ce Brecilien est associé à celui deSaint-Symphorien, voisin de quelques centaines de mètres, où l'on necesse de faire des découvertes archéologiques. Celui-ci est placé prèsd'une fontaine, émanant d'une nappe phréatique, et constituait le pointde départ principal de l'aqueduc romain de Carhaix, consacré par unechapelle. Le ruisseau descend vers Brécilien / Bressillien. Il est doncpossible d'y voir la racine celtique *bracu- qui désigne deslieux humides, et qui a donné ailleurs des toponymes en Bray, Bresse,etc ... comme on peut y voir un 'bré' désignant la motte féodale jadisexistante en ce lieu. 2) Le Brecilien qui donne son nom à une forêt près de Paimpont et Montfort. 3)Le Bressilien de Priziac (que E.Faral identifiait à la Broceliande desromans), petit commune du Morbihan, qui semble avoir eu une certaineimportance à l'époque carolingienne : le cartulaire de Landévennecmentionne qu'en 818, ce village aujourd'hui modeste reçoit la visite deLouis le Pieux.
La forêt
Ouvrages de fiction liés à la forêt de Brocéliande
Le réveil de Merlin l'Enchanteur de Maryse Toulousat 2010
Une petite vidéo celtique :
https://www.dailymotion.com/video/xcixpn_musique-celtiquebroceliande-alan-st_music Et un autre sur la forêt de brocéliande : https://www.youtube.com/watch?v=lBfnHMefXZs&feature=related
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Chevalier d'émeraude
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 14:22
Merlin est un magicien celte. Il aide le roi Uter-Pendragon à devenir l'époux d'Ygerne. Tous deux ont un enfant qu'il confie à Merlin. Lorsqu'Arthur devient roi, il l'aide à accomplir son devoir. Au cour d'un détour à Brocéliande, il rencontre la fée Viviane. Il lui enseigne plusieurs tours de magie et la quitte. Il aide Arthur à battre les Saxons ainsi qu'un géant. Puis il retourne dans la forêt où il a rencontré Viviane. Celle-ci lui demande le secret de son pouvoir mais comme il est amoureux d'elle il lui confie. Aussitôt elle l'endort dans la forêt et viens le voir tous les soir...
Pouvoir: -Il peut lire l'avenir -il peut lire la pensée des gens -il possède des pouvoirs magiques
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 14:23
LA FEE VIVIANE
Viviane, est une Fée, Son Père Dionas est le filleul de la déesse Diane. Dès son enfance, Viviane est est Vouée à la Forèt de Brocéliande. A ses quinze ans, elle rencontre Merlin, celèbre Enchanteur d'Arthur, qui l'a prend comme élève pour pouvoir la séduire, car ils sont de même nature, de nature divine.. Leurs relations sont celles de deux amoureux.
A Comper, Merlin batît pour Viviane, un merveilleux palais de Cristal, afin qu'elle n'y soit pas dérangée par des regards humains. Il le masque de l'apparence, la semblance d'un lac. Cette illusion est si troublante qu'encore aujourd'hui, certains, devant le lac du Chateau de Comper, sont persuadés de la réalité de ce qu'ils voient et oublient le chateau de cristal.
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 14:35
LA FEE MORGANE
La Fée Morgane, reine d'Avalon, l'île aux Pommes de l'autre monde,
porte une branche de pommier, symbole celtique de la paix et de l'abondance. Habile sorcière, elle joue souvent un rôle obscur, s'opposant à Arthur et manipulant les héros. Plus symboliquement, elle est une déesse hivernale des ténèbres et de la mort, par opposition à Arthur, seigneur de l'Été. Elle révèle l'aspect rédempteur de son personnage lorsqu'elle se fait la reine guérisseuse d'Avalon, gardant le corps d'Arthur dans la mort. Fille du roi de Cornouailles et d’Ygerne, à la mort de son père, Morgane fut élevé par son beau-père Uter Pendragon (père du roi Arthur). Elle fut mise très tôt aux Lettres et devint habile en toutes sciences, dans les 7 arts et surtout en ceux de la médecine, d’astronomie, de magie et d’ingromancie enseignée par Merlin L’Enchanteur. Pour cette maîtrise en clergie, l’appelait-on Morgane la Fée Sœur du roi Arthur, elle devient sa maîtresse lors du rite de "l'ancienne religion" païenne : Beltane. Ce rite de l'ancienne religion, dont le culte était voué à La Déesse-mère (représentée par la Lune), consistait à réunir la Déesse Mère et le Dieu Cornu par le biais de 2 jeunes gens représentant chacun la Divinité. Le fruit de cette union sera Mordred.
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 14:46
Les fées en Bretagne
Il semble en effet qu’à cette époque, elles aient toutes quitté la péninsule, la même nuit… On dit encore qu’elles reviendront toutes la même nuit,"quand la religion s’éteindra"… De fait, elles ont été, comme les Korrigans, victimes de la propagation de la foi "...Elles n’ont pas plus de deux pieds de hauteur. Leur forme, admirablement proportionnée, est aussi aérienne, aussi délicate, aussi diaphane que celle de la guêpe, elles n’ont d’autre parure qu’un voile blanc qu’elles roulent en écharpe autour de leur corps. La nuit, leur beau voile brille dans tout son éclat"...
Le jour, elles sont invisibles, sauf pour qui a frotté sur ses yeux la pommade magique. La nuit, tout le monde peut les voir. Leur souvenir et celui de leurs bien faits restent gravés dans de nombreuses mémoires. Toutefois, leur personnalité multiple et complexe laisse apparaître d’autres facettes de leurs"tempéraments". Ainsi,on affirme dans différents endroits de Bretagne que pour régénérer"leur race maudite", elles enlèvent les enfants et n’hésitent pas à séduire les hommes, développant pour ce faire les plus impudiques manigances …
Les Charlotte
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Chevalier d'émeraude
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 14:49
Les Korrigans
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Etincelle
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 14:51
LE ROI ARTHUR
Le roi Arthur, ou Arthur Pendragon, est un personnage important de la mythologiebretonne. Il est le personnage central de la matière de Bretagne etaurait vécu fin Vème siècle début VIème. Il n’est pas sûr qu’il aitréellement existé, ce qui est toutefois sûr c’est que l’on retrouveplusieurs rois prénommés Arzur, Arthus, Artus,Arthur dont lesynchrétisme a probablement conduit au mythe du roi Arthur Pendragon.De plus, les textes médiévaux en gallois ne lui donnent jamais le titrede roi, mais l’appellent amerauder(«empereur») Lenom lui-même viendrait de la racine celtique Arz signifiant « ours»,symbole de force, de stabilité et de protection, caractères bienprésents dans sa légende: c’était un homme réputé fort,posé, et en tantque roi, garant de la sécurité de ses sujets. Dans la civilisationceltique, l’ours est avant tout l’animal emblématique de la royauté. Onrapproche son nom avec celui de la déesse ourse Artio. Le terme «Pendragon» lui vient de son père Uther Pendragon et signifie « tête de dragon."
_________________
Roxy
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 14:53
LA REINE GUENIEVRE
Reine, épouse du roi Arthur
Description physique : Guenièvre est considérée comme être la plus belle femme jamais existée. Tous les bardes louent sa beauté par des chants et des poèmes. Effectivement ses traits de visage sont très fins et harmonieux. Son teint légèrement pâle avec des joues légèrement roses donnent l'impression que cette reine ne provient pas de ce monde. Sa bouche également petite porte toujours un doux sourire qui fait chavirer le coeur des hommes. Avec ses grands yeux bleus entourés de longs cils noirs, ils évoquent une certaine curiosité pour le monde. Elle porte de très longs cheveux blonds souvent tressés en une grosse natte. En tant que jeune fille, elle se plaît à porter de nouvelles robes qui font rêver sur sa belle taille émincée.
Caractère: Guenièvre est une reine très douce qui proclame la justice. C'est elle aussi qui rend les jugements lorsque son mari n'est point présent. Elle est très cultivée et soutient l'art et le chant. Intelligente, elle donne toujours des conseils à Arthur. C'est aussi une jeune fille qui ne craint pas de se faire entendre parmi les chevaliers. Elle reçut une éducation très stricte, promulguée par le christianisme. Aussi soutient elle l'Eglise et voit Avalon avec une légère méfiance. Les bardes la considèrent comme une flamme: quand elle bouge on a l'impresssion qu'elle danse ou qu'elle court. Son énergie lui vaut le respect et sa beauté l'admiration. Chaque chrétiennes qui se respectent, prennent la reine comme modèle. Mais derrière cette apparence se cache une jeune fille sentimentale et une petite rêveuse.
Duracell
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 15:15
EXCALIBUR L'EPEE DU POUVOIR
Dernière édition par Averell Dalton le Mar 14 Déc - 15:46, édité 2 fois
Duracell
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 15:18
L'amour fatal de Lancelot et de Guenièvre
Malgré cet exploit, la proximité de Lancelot et Guenièvre est vue d'un mauvais œil, et leur relation rapidement éventée. Un soir, alors qu'il avait rejoint Guenièvre dans sa chambre après un banquet, il est surpris par Arthur. Celui-ci voit donc ses soupçons confirmés et décide alors de le faire arrêter. Lancelot réussit à s'enfuir, mais doit abandonner sa dame. Selon les lois du royaume, celle-ci a trahi et doit donc mourir : elle montera sur le bûcher.
Le jour dit, les soldats hésitent à s'emparer de la reine : son aura est encore intacte. Alors que celle-ci avance d'elle-même vers le lieu du supplice, une trentaine de cavaliers arrivent à bride abattue : c'est Lancelot qui, à leur tête, vient enlever Guenièvre. Mais les chevaliers d'Arthur veillent : après une rude bataille, dans laquelle Lancelot tue Agravain et Gareth, deux frères de Gauvain, seuls Gauvain et Lancelot sont en mesure de se battre. Arthur voit alors s'affronter ses deux meilleurs chevaliers, autrefois amis. Il leur demande d'éviter ce massacre inutile mais la détermination de Gauvain est grande. Dans cet ultime combat entre deux adversaires de même valeur, Lancelot finit par prendre le dessus et assène un coup fatal. Il demande alors à Arthur la faveur d'arrêter le combat et de retourner dans sa Gaule natale. C'est ainsi qu'il quitte le roi Arthur, afin de rejoindre l'ermitage de ses derniers jours et de ne plus revoir son roi et sa dame.
UGO
Duracell
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 15:42
LA TABLE RONDE
Autour de la Table ronde, se retrouvaient le roi Arthur et ses chevaliers. Un siège cependant, appelé le siège périlleux, restait inoccupé, parce qu'il était réservé au chevalier le plus pur, qui devait trouver le saint Graal. Tous les chevaliers de la Table ronde participèrent à la quête du Graal, excepté Arthur, car son statut de roi l'obligeait à rester en vie et donc à ne prendre aucun risque.
Duracell
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 15:48
Perceval
Perceval ou Parcival le Gallois, roman du XIIe siècle. Perceval, fils d'un illustre seigneur du pays de Galles n'avait que deux ans quand il perdit son père et ses frères, tués dans un tournoi. Mais bientôt le jeune Perceval rencontre deux chevaliers, les interroge sur leur manière de vivre, et déclare à sa mère qu'il veut suivre aussi le métier des armes. II part et, après quelques exploits, il obtient l'ordre de chevalerie. II arrive chez le roi Peschéor ou Pêcheur, qui était malade des suites de plusieurs blessures, et qui ne pouvait être guéri que lorsqu'un jeune chevalier lui aurait fait diverses questions au sujet d'une lance, d'un plat et d'un tailloir qu'il possédait. Perceval voit ces objets, mais s'éloigne sans faire aucune question à son hôte. Dans la suite, ayant appris que le roi Pêcheur est son oncle, il entreprend de retrouver son château, mais il n'y arriva qu'après de nombreuses aventures. Le roi Pêcheur est guéri; mais il était vieux. Perceval lui succède bientôt, règne sagement durant quelques années, et se retire enfin dans un ermitage, emportant le tailloir, la lance et le plat merveilleux qui n'était autre que le saint Graal.
Galaad
Galaad, Galahad, ou Galaaç est le fils du chevalier Lancelot du Lac et d'Ellan, fille du roi Pellès, le roi Pêcheur, qui détient le Graal. Son nom vient du gallois Gwalchaved : « faucon d'été ». Il est le plus jeune chevalier de la Table Ronde. Il est le bon chevalier, le seul qui puisse s'asseoir à la droite d'Arthur sur le siège périlleux, comme prédit par Merlin qui l'avait présenté à la cour du roi Arthur. Accompagné de Perceval et de Bohort (le jeune cousin de Lancelot) il sera le seul, au terme de la quête, à pouvoir regarder à l'intérieur du Saint-Graal. Il mourut d'ailleurs juste après car avec ce qu'il avait vu, il ne pouvait plus vivre. Il le tiendra pendant que Bohort, un autre chevalier, y versera le sang du Christ qui se trouvait sur la lance du soldat romain l'ayant blessé au côté (la Sainte Lance ou la Lance qui saigne). Son père Lancelot était lui aussi à l'origine destiné à la quête du Graal mais il fut détourné de la quête par l'amour qu'il portait à Guenièvre.
THE DARK ANGEL.
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 15:50
Le CHEVALIER GAUVAIN
Le CHEVALIER GAUVAIN contre le Roi lot ..
Le CHEVALIER VERT
La splendeur de Gauvain
La chute du sire GAUVAIN
GAUVAIN lors d'un tournoi
Sire Gauvain sur son cheval
Mordred
Dans la légende arthurienne Mordred apparaît comme le traitre et le félon par qui le malheur et le déshonneur arrivent ("Celui qui n'aurait jamais dû naître") est le quatrième fils de la reine d'Orcanie. Issu des amours coupables d'Arthur et de la reine d'Orcanie, qui ignoraient leur parenté lorsqu'ils péchèrent ensemble, Mordred n'était donc que le demi-frère de Gauvain, d'Agravain, de Guerrehès et de Gahériet. Neveu d'Arthur, Mordred apparaît tel le plus ténébreux des personnages du Cycle Arthurien car il est également représenté comme le fils incestueux d'Arthur conçu avec sa demi-sœur Morgane sous l'emprise d'un filtre magique. Traître parmi les traîtres, Mordred couvrira de honte la reine Guenièvre en dévoilant sa passion pour Lancelot du Lac. Chassé de l'Ordre de la fraternité des Chevaliers de la Table Ronde, Mordred soulèvera une armée, puis défiant Arthur dans un ultime combat à la bataille de Salesbières, périra en blessant mortellement son roi.
Ghost Rider.
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 14 Déc - 16:36
Quelques vidéos:
Mickey
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 18 Jan - 14:38
Les dieux gaulois
Les Dieux et Déesses les plus connus:
BELENOS
IL vient de brillant. C’est le dieu guérisseur. Il est assimilé à Apollon.
TEUTATES ou TOUTATIS
IL est comparé tantôt à Mars tantôt à Mercure. C’est le dieuprotecteur de la tribu et le dieu de la guerre.
EPONA
Elle vient de EPO cheval, et du suffixe ONA qui signifie l'appartenance. C’est la déesse protectrice des cavaliers et des chevaux. Elle est comparée à la déesse RHIANNON
ESUS
ESUS veut dire le bon maître. C’est le dieu forestier.
LUGH IL serait le dieu polytechnicien car il est maître de toutes les techniques. Il est associé à Mercure. C’est le dieu associé au gui.
Mickey
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 18 Jan - 14:40
Les dieux celtes irlandais
LUG:
Les Tuatha Dé Danann [modifier]
Selon les sources irlandaises, la société divine est structurée de la même manière que la société humaine, et l'organisation des Tuatha Dé Danann, les Gens de la tribu de Dana hiérarchisée en trois classes fonctionnelles. La société divine2 est articulée autour du roi représentant la société entière, Lug Samildanach ou Nuada, le roi des dieux, avec la fonction sacerdotale représentée par Dagda, le dieu-druide, la fonction guerrière prise par Ogmios, le dieu de la magie guerrière et du savoir, la fonction artisanale étant prise par Goibniu, le forgeron, Credne, le bronzier, Luchta, le charpentier. Participent aux trois fonctions : Diancecht, le médecin, Oengus ou Mac Oc qui incarne la jeunesse et Brigit, la déesse des poètes, des forgerons et des médecins. Ce schéma correspond à l'idéologie tripartite des Indo-Européens telle qu’elle a été étudiée par Georges Dumézil. Lug n'appartient à aucune classe en particulier[réf. nécessaire], mais à toutes, il est au-dessus car il peut assumer toutes les fonctions (il est le dieu-roi). L'un de ses surnoms est Samildanach, le « polytechnicien » en ce sens qu'il maîtrise tous les arts, toutes les sciences. Genèse et initiation
Lug est le fils de Cian et Eithne, il est aussi apparenté aux Fomoires par son grand-père maternel Balor, qu'il tue avec son lance-pierre, conformément à une prophétie3. Alors qu'il se présente à la résidence du roi Nuada, à l'occasion d'une fête, le Portier4 lui refuse l'accès. Lug affirme qu'il peut être utile, on lui répond par la négative ; c'est ainsi qu'il est successivement charpentier, forgeron, échanson, guerrier, magicien. C'est en qualité de joueur d'échecs qu'il est accepté, et dispute une partie avec le roi qu'il bat. Cette partie est purement symbolique puisqu'il s’agit d’une joute intellectuelle à l'issue de laquelle, Lug prend le pouvoir du monde. On le retrouve combattant avec son fils Cúchulainn, lors de l'invasion de l'Ulster par la reine Medb5.
DAGDA:
Le Dagda est le dieu-druide par excellence (et par conséquent le dieu des druides), il a en charge le sacré, la science, les contrats. Il règne sur le temps, l’éternité et sur les éléments, ainsi que sur le Sidh (l’Autre Monde celtique) mais lui-même habite le Brug na Boinne, ou « hôtel de la Boyne » que Oengus, son fils, va lui ravir. Sous prétexte d’en avoir la jouissance pendant une nuit et un jour, le Dagda prête sa résidence, mais la durée symbolise l’éternité et Œngus la garde définitivement. Cette résidence, qui n’est autre qu’un Sidh, est assimilée au site mégalithique de Newgrange, au nord de Dublin.
La harpe magique
Le Dagda est aussi le dieu tutélaire des musiciens et à ce titre il possède une harpe magique, qui est un autre de ses talismans ; on la connaît sous les noms de Dur-Dabla et Coir Cethar Chuir. Cet instrument a la particularité de savoir toutes les mélodies de la musique et de pouvoir les jouer toute seule, sur instruction du dieu. Dans le récit intitulé Seconde Bataille de Mag Tured (Cath Maighe Tuireadh), la harpe est volée par les Fomoires, le Dagda se met à sa recherche, accompagné de Lug et Ogme. Ils la retrouvent accrochée au mur d’une résidence des ennemis, à l’appel du dieu, la harpe s’envole et tue neuf Fomoires. Alors elle joue l’air des lamentations et les femmes se mettent à pleurer, puis elle joue l’air du sourire et les garçons se mettent à rire ; enfin elle joue l’air du sommeil et l’armée ennemie s’endort.
Le Dagda a parfois recours aux services d’un harpiste du nom de Uaithne (qui signifie harmonie)
Le chaudron
Le chaudron est un élément important dans la mythologie celtique. Celui du Dagda provient de l’île de Murias du druide Semias, avant que les Tuatha Dé Danann ne s’installent en Irlande. Il symbolise la souveraineté, l’abondance et la résurrection (voir chaudron de Gundestrup). On le retrouve dans la légende arthurienne sous la forme du « graal ».
La roue
La roue symbolise la puissance cosmique. La roue du Dagda est à huit rayons, elle rend sourd celui qui l’entend, aveugle celui qui la voit et tue celui sur qui elle tombe.
La massue
Le Dagda à le droit de vie et de mort :la massue tue parun bout et ressuscite de l’autre. Elle peut écraser d’un coup neuf hommes. Elle est si lourde qu’il faut huit hommes pour la porter et elle laisse un sillon dans le sol qui peut servir de frontière entre les deux mondes. Elle est montée sur roues.
EPONA:
Elle était aussi déesse de la fertilité, comme le prouvent ses attributs : la patère et la corne d'abondance, ainsi que la présence d'un poulain sur certaines sculptures (Reinach, 1895). H. Hubert3 attribue à la déesse et à ses chevaux un rôle de guide psychopompe, celui de guide des âmes vers les îles de l'autre monde.4 On la retrouverait selon certaines théories sous le nom de Brigantia, Rigantona en breton , "La grande reine" et Rhiannon en gallois, qui sont décrites comme des déesses hippomorphes (Rhiannon chevauche une jument blanche). Sur une inscription de Docléa (Dalmatie), elle est qualifiée de "Regina", et sur une autre de Karlsburg (Transylvanie), de "Regina Sancta", ce qui montre bien sa parenté avec Rigantona5 Fait extraordinaire pour une divinité d'origine gauloise, Épona réussit à s'intégrer dans le calendrier romain et même à rejoindre le panthéon romain. Un lieu de culte lui fut consacré dans Rome elle-même.6 Alors qu'à l'époque impériale, la tendance était plutôt à la romanisation des dieux gaulois traditionnels, Épona a gardé son identité propre. Les romains associaient facilement le cheval aux peuplades gauloises. Son culte s'est transmis par les auxiliaires gaulois aux Romains entre le premier et le troisième siècle ap JC. Des traces de ce culte furent retrouvées au Latran dans la caserne des equites singularum, cavaliers barbares de la garde impériale. Les palefreniers lui érigeaient des sanctuaires dans les étables Le culte d'Epona
Le plus ancien renseignement sur cette déesse gauloise se trouve chez Juvénal "...iurat/ solam Eponam et facies olida ad praesepia pictas".7 On y fait aussi allusion chez Minucius Felix : "Nisi quod vos et totos asinos in stabulis cum vestro vel [sua] Epona consecratis".8 Un grec, Agesilaos, nous parle de sa naissance : "Comme il était misogyne, Phoulouios Stellos eut commerce avec une jument, celle-ci, arrivée à son terme, mit au monde une belle petite fille et la nomma Épona ; et c'est elle, la déesse qui prend soin des chevaux". Benoît a trouvé les plus anciennes trace du culte d'Epona dans la province du Danube et affirme qu'il fut introduit en Gaule par des peuples cavaliers venus de l'est. Bien que le nom soit d'origine gauloise, on trouve des bas-reliefs d'Epona en latin et, plus rarement, en grec, qui ne furent pas toujours les œuvres des celtes — le bas-relief d'Epona à Mainz, en germanie, est l'œuvre d'un syrien9 — mais aussi de germains, de romains et d'autres habitants de l'empire romain. Le calendrier romain lui aurait consacré le 18 décembre, comme le montre le calendrier agricole de Guidizzolo, en Italie,10 mais cela peut être une simple célébration locale. Elle fut intégrée au culte impérial par les empereurs romains en tant que Epona Augusta ou Epona Regina. On a retrouvé des inscriptions relatives à la déesse Épona en Lorraine, dans les provinces rhénanes d'Allemagne, en Suisse mais aussi dans les pays d'Europe centrale et jusqu'en Hongrie.
BRIGIT:
Brigit est la déesse qui a survécu a l'attaque du christianisme. Elle n'a pas été transformée en demon comme bien d'autres Déesses. Si grand était l'amour des Irlandais pour cette déité, qu'ils ont retenu toutes Ses caractéristiques en tant que sainte chrétienne ! Ils ne pouvaient rien recevoir du christianisme s'ils ne pouvaient garder Brigit. Alors l'Eglise catholique n'a pas eu d'autre choix que de faire d'Elle une sainte. C'est une triple Deesse. C'est dans ce triple aspect de la Déesse que les chrétiens ont puisé l'idée de la Trinité.Le trèfle à trois feuilles a été originellement des "Trois Mères", aussi bien que les trois phases de la Lune sont Ses symboles. Elle partage quelques attributs avec l'ancienne triple Déesse grecque Hécate.Il y a aussi une sainte Bridget suédoise. La notoriété de Brigit s'est étendue au loin. Même aussi loin qu'Haiti dans les coeurs des Irlandais et des Ecossais éxilés, employées comme serviteurs. De fait, elle est passée par une radicale transformation, et sa cousine éloignée Maman Brigitte lui ressemble peu, étant plus une déesse de la vengeance. Malgre cela, elle a gardé les aspects de guérisseuse, appelée pour soigner ceux aux portes de la mort.
Les triples aspects de Brigit sont l'Inspiration, l'Art de la Forge, et la Guérison. En tant que Déesse de l'Inspiration, elle bénit la poésie, la créativite, la prophétie et les arts. Elle a même été estimée comme déité patronne du langage, ayant inspiré l'alphabet. En tant que Déesse de la Forge, elle bénit les forgerons, les joailliers, et autres artisans du monde domestique. En tant que Déesse de la Guérison, elle bénit les guérisons physiques et spirituelles, la fertilité des champs, la fécondité du bétail et l'Art des sage-femmes. Imbolc, la fête du printemps celtique, honore Brigit. Les Druides appellent ce jour sacré Oimelc, ce qui signifie "lait de brebis". Se tenant le 1er ou 2 fevrier, il célèbre la naissance et le renouvellement des moutons et des chèvres. Après la christianisation, la version de la Chandeleur implique aussi des rituels et des célébrations plus élaborés.
" A Bhrigid, scar os mo chionn Do bhrat fionn dom anacal
Oh Brigid étend au dessus de ma tête L'éclat de ton manteau pour me protéger
Les Irlandais mettent leurs amis, "fd bhrat Bhrigide", "sous le manteau de Brigid". Puissez-vous être en sécurité et au chaud "sous le manteau de Brigid ".
Mickey
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 18 Jan - 14:44
Les druides
Le druide est un personnage omnipotent et omniscient de la société celtique, au point qu’il est à la fois ministre du culte, philosophe, gardien du Savoir et de la Sagesse, historien, juriste et aussi conseiller militaire du roi et de la classe guerrière.Il est en premier lieu l’intermédiaire entre les dieux et les hommes.
Omnipotent: Dont l'autorité est adsolue ; tout puissant. omniscient: qui sait tout ou parait tout savoir.
*Personne*
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mar 18 Jan - 14:46
Calendrier celtique
calendrier celtique des arbres
Il n'existe aucun élément historique ou archéologique sérieux qui pourrait laisser penser que les Celtes disposaient d'un calendrier fractionné en périodes portant chacune le nom d'un arbre. Il en découle que les multiples versions du "calendrier celtique des arbres" ne peuvent trouver leurs origines que dans les domaines de l'imaginaire, du mysticisme ou de la poésie
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url=https://servimg.com/view/14603920/47][/url]
Imbolc
Ostara
Beltane
Litha
Lugnasad
Mabon
Samain
Yule
-Free Styleur
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Mer 19 Jan - 22:18
Vercingétorix
DIABOLO
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Jeu 20 Jan - 16:23
L'EXPANSION CELTIQUE
- Le première âge du fer : l'Hallstatt Vers 900avant J-C, le fer arrive en Europe, en provenance du bassin méditerranéen. Vers 800 avant J-C débute le période d'Hallstatt en référence à la nécropole autrichienne située au-dessus du lac du même nom, dans le Salzkammergut autrichien. Celle-ci est surtout utilisé aux VIIe et Vie siècle avant J-C. Sa richesse, due à l'exploitation de mines de sel par les habitants du lieu, et connu depuis le milieu du siècle dernier et son nom fut donné en 1872 à la première période de l'âge du fer. Ainsi, une nouvelle aristocratie se met en place. Les guerriers, des nomades, montent à cheval et font de commerce en même temps qu'ils gagnent de nouveaux territoires. Ils parcourent l'Europe en groupes restreints. De petits noyaux sont créés, développant la civilisation celtique. Aux populations locales, ils apportent leurs savoirs, leurs technologies, telle l'usage de la métallurgie. Les premiers émigrants, Goidels et Pictes, établis sur les rives de la mer de Nord, s'empare de la Grande-Bretagne (Albio),puis s'installent en Irlande, dont le nom ancien, '' Iverioî '', transparaît dans le nom actuel de la République Irlandaise : Eire. Arrivant au bord de l'océan, ils deviennent sédentaires. Certains s'installent en tant que marins pour vivre de la pêche et du commerce qu'ils peuvent en faire, d'autre comme pasteurs, agriculteurs, artisans, forgerons ou encore architectes... Vers 650 avant J-C, les Brittones envahissent la Grande-Bretagne à laquelle ils donnent leur nom. Ils refoulent en Ecosse leur prédécesseurs et féroces de races. Les nombreux réseaux de commerce s'améliorent. Cette periode se caractérise pour la grande richesse de certains (nombreuses affeandes retrouvées dans les tombes). Les femmes a cette période peuvent diriger. Ainsi a-t-on retrouvé une princesse dans une tombe datant du VI° siècle avant JC se déroulent les premières contacts direct entre les Celtes du Danube et d'Allemagne du sud et les Grecs.
- Contacts direct entre les Celtes du Danube et d'Allemagne du sud et les Grecs.
A partir du Ve siècle avant JC commence la période de la Tène, gisement suisse situé à l'endroit où la Thielle part du lac de Neuchâtel et où ont été retrouvés un grand nombre d'objets en fer (armes, outils, parures) depuis le milieu du XIXe siècle. Des fouilles systématiques y révélèrent la présence de deux ponts. Les nombreux objets trouvés en cet endroit laissent penser qu'il s'agissait d'un lieu sacrificiel. Le nom du site fut donné en 1872 à la deuxième période de l'âge du Fer, désignée aujourd'hui le plus souvent par l'adjectif "laténien". A cette époque de la Tène, les Celtes ne sont décrits que par des historiens de civilisation différente, en particulier des Romains et des Grecs (notamment Hécatée de Milet, 548/-475). Ils sont alors appelés Keltoïs par les Grecs et Celtae (ou Galli) par les Romains. D'après ces historiens, ils dominent en grande partie le continent. Les richesses se déplacent de l'Autriche et du Sud de l'Allemagne vers le Nord et l'Ouest de l'Europe. L'art s'affine. Les guerriers utilisent maintenant de rapides chars à deux roues. Commençe alors une véritable expansion des divers peuples, qui s'étendent jusqu'à la Roumanie, la Hongrie, l'Irlande, la Grande Bretagne. Ils assujetissent les populations locales et font de ces groupes de petites puissances. Cette dispersion fait disparaître la cohésion qui aurait pu sauver les Celtes lors de l'invasion romaine. Les seuls liens liant les peuples sont leurs origines, insuffisantes pour créer un patriotisme. A cette même période, le commerce se développe encore encore, ce sont les premières importations de céramique grecque en Bourgogne et le début du commerce étrusque. Peu de temps après, les historiens (Tite-Live, Hérodote...) mentionnent la présence de Celtes en Espagne, France, Italie, Grèce, Asie mineure mais aussi au coeur de la Turquie. En 387 avant JC, c'est le sac de Rome par les Celtes. Vers l'est, leur expansion se poursuit le long du Danube, dans les Balkans. En 279 avant JC, ils détruisent le site sacré de Delphes et atteignent la mer Noire. Les Galates franchissent même le Bosphore et fondent un royaume celte en Asie Mineure. Par leurs expéditions et leurs campagnes, les Celtes finissent par occuper et coloniser la moitié de l'Europe.
Poème de Boudica
Belle reine des Icènes, Tu résistas aux romains Le sang de ton peuple dans la plaine Pleure encore en un écarlate chemin...
Tes filles ont crié, Ton corps a tremblé... Veuve et guerrière, Tu as pris,tête haute et fière
Les rênes d'un guerre, Hélas, contre un ennemi Impitoyable, soit-il honni. Pour avoir fait de toi, Reine et mère,
Une prisonnière martyre... Tu as préféré de ta propre main périr... Le poisson a coulé dans tes veines, Comme le feu et le sang, sur une macabre scène,
De tout ton beau pays assiégée, De l'île de Mona ravagée... Gloire à toi grande Boudica, Femme celte, de ton trépas,
Demeure ton histoire, ton drame. Point soumise à l'homme mais égale, Tu ne t'es point inclinée devant partiale Justice de ces hommes d'armes, Envahissant ton territoire Tous gardent en mémoire Ta furieuse image Ton glorieux courage,
Malgré la déplorable défaite Malgré la mort abominable Le poisson t'a faite inateignable, Pas une fois de plus horrible fête,
Leurs main t'auront fait. Tes yeux plus jamais, Tu n'as ouvert, Et ces simples vers, Veulent garder la mémoire de tous, Qu'un jour une grande reine régna Elle avait pour nom Boudicca, Et elle luta sans frousse,
Contre les légionnaires venus de Rome Contre tous ces hommes, Qui lui ravirent son honneur, Et la vertu de ces filles, et des ses soeurs,
Tuant et pillant son peuple et ses gens, Vieillards, hommes, femmes et enfants... Le massacre elle a voulut arrêter, Contre césar et ses hommes elle a lutté...
La guerre elle a perdit, Non sans avoir vengé Ses filles souillées. Elle s'ôta la vie,
Dans cette tempête de sang et de pleurs, Qui secoua son beau pays Cette royale fleur Aura tout donné,jusqu'à sa vie,
Pour tenter de repousser, La cadence des hommes casqués Sur la terre celte débarqués, Pour la culture et le peuple Celte, étouffer...
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Jeu 20 Jan - 16:34
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Jeu 20 Jan - 16:35
La cueillette du gui
Quand on le trouve, on le cueille dans une grande cérémonie religieuse, le sixième jour de la lune, car c’est par la lune qu’ils règlent leurs mois et leurs années, et aussi leurs siècles de trente ans; et on choisit ce jour, parce que la lune a déjà une force considérable, sans être encore au milieu de sa course. Ils appellent le gui par un nom qui est: «celui qui guérit tout» ou panacée. Après avoir préparé le sacrifice sous l’arbre, on amène deux taureaux blancs, dont les cornes sont liées pour la première fois. Vêtu d’une robe blanche, le druide monte à l’arbre et coupe avec une faucille d’or le gui, qui est recueilli par les autres dans un linge blanc. Ils immolent alors les victimes, en priant la divinité qu’elle rende cette offrande propice à ceux pour qui elle est offerte. Ils croient que le gui, pris en boisson, donne la fécondité aux animaux stériles et constitue un remède contre tous les poisons. Tel est le comportement d’un grand nombre de peuples à l’égard de choses insignifiantes». (Pline, Histoire Naturelle, XVI, 249-251)
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Jeu 20 Jan - 16:39
Les mystères du « chaudron magique » des Celtes : le chaudron de Gundestrup.
Le chaudron de Gundestrup est un chaudron, ou vase, datant du Ier siècle av. J.-C. et retrouvé dans une tourbière du Jutland au Danemark. Il est constitué de l’assemblage de 13 plaques d’argent (12 richement décorées par martelage et une circulaire constituant le socle et le fond) et mesure 42 cm de haut pour un diamètre de 69 cm. Il est conservé au Musée National du Danemark de Copenhague, où votre narratrice l’a vu et dont il est une des pièces les plus célèbres. Il a certainement été fabriqué au premier siècle avant J.-C., par un peuple qui pourrait être des thraces d’Europe du sud est, qui se seraient appelés les Triballes… En effet, on a cru longtemps que ce chaudron provenait de la Gaule, mais il s’avère aujourd’hui qu’il aurait été fabriqué dans un atelier de l’Europe celtique orientale, peut-être en Hongrie, au Ier siècle avant J.-C. On pense que ce chaudron était un trophée de guerre ramené au Danemark et jeté, à titre d’offrande, dans la tourbière où on l’a retrouvé. Formé de plaques d’argent repoussé, il illustre en un fourmillement d’hommes, de bêtes, d’êtres fabuleux, une histoire dont le sens demeure énigmatique. Le chaudron, de 70 cm de diamètre, est formé de plaques d’argent repoussé. Il présente de nombreux dessins et gravures sur toutes ses faces, dont certaines prouvent à elles seules la qualité artistique de l’orfèvre qui l’a réalisé. Ses faces sont d’ailleurs empreintes de symboles ésotériques, ce qui laisse présumer un usage rituel et religieux. Le chaudron, comme contenant, a pu être employé pour des libations rituelles, des offrandes, ou encore la fabrication de boisson rituelles ou même de plats.
Description et interprétation des scènes du chaudron de Gundestrup
Les représentations sur les plaques du chaudron de Gundestrup expriment symboliquement, avec un détail particulier, les mythes de la cérémonie pour laquelle il était destiné. On sait que le chaudron est l’instrument principal de la cuisine des Celtes qui, sauf exception, y font bouillir la viande et y fabriquent la bière. Les documents littéraires irlandais mentionnent les chaudrons à Dagde, à Goibniou et, dans le pays de Galles, à Branwu, qui aurait possédé un chaudron au pouvoir régénérateur. La décoration tout entière du vase d’argent de Gundestrup est en rapport étroit avec son usage religieux, sacrificiel. Dans le fond est figuré un sacrifice, le pourtour répète le sacrifice et développe le mythe de la naissance des Dieux. À l’extérieur sont représentés les conditions du sacrifice, le temps, le cycle des saisons et des fêtes qui leur correspondent
Les Dieux du chaudron sont les dieux des fêtes, dont le rite principal est un sacrifice qui a pour objet d’assurer les plus belles récoltes, le croît du bétail, la naissance de beaux enfants ou la prospérité de la tribu. A l’occasion de ces cérémonies, s’ouvre le monde des morts, que les vivants peuvent alors ressentir. Sur le vase apparaissent le carnassier androphage, la Chienne-louve mangeuse d’hommes de l’Océan, représentations de l’autre monde et aussi de la mer. César parle, dans la « Guerre des Gaules », de sacrifices humains à l’occasion de ces fêtes, notamment des ennemis capturés par les Celtes au cours de sanglants combats. Plus il y a de victimes, plus il est possible de sortir d’âmes de l’autre monde. La mort est le moyen d’échanger une certaine quantité de vies contre des vies nouvelles, ce qui fait là aussi appel au mythe de la renaissance, du cycle des vies, de la croissance et des saisons.
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Sujet: Re: Les Celtes et notre mythologie Jeu 20 Jan - 16:40
Les noms proto-germaniques des runes du vieux futhark sont : Fehu, Ūruz, Þurisaz, Ansuz, Raidō, Kaunan, Gebō, Wunjō, Hagalaz, Naudiz, Īsaz, Jēra, Eihwaz, Perþō, Algiz, Sōwilō, Tiwaz, Berkanan, Ehwaz, Mannaz, Laguz, Ingwaz, Dagaz et Ōthalan.
La rune ayant valeur de u peut également avoir pour valeur phonétique v. Cette dernière valeur phonétique a été aussi attribuée à la 8e rune, dont la valeur phonétique la plus répandue reste cependant w. Ces divergences s'expliquent par la grande étendue géographique d’utilisation du système runique, qui englobait l’Islande, l’Angleterre, l’Écosse et plus particulièrement les actuelles Finlande, Suède, Norvège, Danemark, et Allemagne. Les prononciations fluctuaient alors avec la culture, différente d'une région à l'autre. Cette vaste répartition géographique des runes explique aussi les multiples noms que chacune d'elle porte selon la région dans laquelle on se trouve; pour exemple la première rune, f, s’appelle autant Fehu, que Feoh, Fé, ou Faihu.
La raison de l’ordre particulier des runes, complètement différent de ceux des alphabets latin, étrusque ou grec, est aujourd’hui inconnue. On sait en revanche que cet ordre a été établi assez tôt et n’a subi depuis que des variations mineures et occasionnelles : [center]