Ici vous pouvez poster tout vos poèmes sur le thème de la mort, du sang, ainsi que de la souffrance.

Cela a l'air morbide dit comme ça, mais moi j'adore
La mort


Mon passé m'a finalement rattrapée,
Il aura fini par me tuer
Ça m'a détruite de l'intérieur,
Et j'ai dû soigner l'extérieur

Un grand sourire sur mon visage
Ne veut pas dire que j'ai tourné la page,
Mon bonheur n'était qu'une illusion
L'heure de ma mort était ma question

Je ne compte pas me pendre,
Je rêve
Plus aucun compte à rendre
J'ai enfin la liberté d'esprit,
Il aurait fallu mettre un terme à ma vie

Doucement, au ciel, mon âme s'envole
Alors que mon corps s'enfonce dans le sol
Ma vie n'était qu'un gros nœud,
Le démêler m'aura emmenée aux cieux

Il avait écrit sur un arbre fleuri
Leurs deux noms dans un coeur
Elle lui avait dit je t'aime moi aussi
Pas un baiser, il avait trop peur
Les autres riaient comme des abrutis
C'est vrai qu'à sept ans on n'a pas de coeur

Il l'avait aidée contre les bandits
Ceux-là qui faisaient les voleurs
Les gendarmes eux n'avaient rien dit
Il l'avait sauvée des moqueurs
Les autres riaient comme des abrutis
C'est vrai qu'à dix ans on n'a pas d'honneur

A la puberté elle lui avait souri
Avant d'embrasser un petit crâneur
Il en est resté deux ans meurtri
Elle avait déjà elle perdu sa fleur
Il le savait elle se riait de lui
C'est à quinze ans qu'il connut la douleur

Il fut vengé quand son Emilie
Tomba dans le coma pendant des heures
Elle avait trop aimé être dans un lit
Avec des mecs aux sombres moeurs
Les autres la lâchèrent quand ils ont appris
Qu'à dix-huit ans la jeunesse se meurt

Seule dans sa chambre elle maudit
Ses amis qui lui avait brisé le coeur
Elle avait oublié le petit Tony
Qui avait toujours été son sauveur
Le SIDA tue ce que vous avez acquis
Y a pas d'âge pour tout perdre en un quart d'heure

Quand il entra dans la chambre il fut surpris
De voir qu'elle était horrible sa maigreur
Elle ne le reconnut pas mais sourit
Trop contente d'avoir un visiteur
Il lui rappela l'épisode de l'arbre fleuri
A vingt ans elle eut ses premiers pleurs

Il revint la voir tous les samedis
Avec chaque fois un gros bouquet de fleurs
Elle devint peu à peu sa petite amie
Il prit sa revanche sur les railleurs
A vingt-et-un ans il en avait tellement envie
Ils firent l'amour sans latex protecteur

Ils ont dessiné sur un marbre fleuri
Leurs deux noms dans un coeur
Personne ce jour-là n'a souri
Personne pour vous parler d'erreur
À vingt-trois ans il refusa la thérapie
Il est mort quelques jours après son âme-soeur...

Dans la salle de bain, je finis de me maquiller,
Dans l'escalier, j'entends des pas résonner,
Est-ce toi mon cher et tendre invité,
J'arrive, j'ai presque terminé,

Derrière moi la porte s'ouvre,
Un léger frisson me parcourt,
Une voix rauque me surprend,
Aucun son, juste le souffle du vent,

Ce n'est pas lui que je reconnais,
Ce n'est pas celui que j'attendais,
Les reflets du miroir,
Racontent toute son histoire,

Des brûlures plein le visage,
Des rides rappellant son âge,
Voilà la mort qui apparaît,
Et qui pour l'éternité fige mes traits.

J'aimerais partir d'ici
Mais je ne le peux aujourd'hui...


J'en ai marre d'attendre comme ça
Avec la mort qui vit en moi...
Elle se nourrit de ma dépression
Et elle me ronge jusqu'au fond...

Chaque chose me fatigue,
Tout est devenu insipide...
Je n'ai pas envie de mourir,
Mais je ne fais plus que souffrir...

Je me noie dans mes pensées
Pour échapper à la réalité
Mais ça me tue encore plus
Surtout avec cette mort, ce virus...

J'ai toujours envie de recommencer,
De voir mon sang couler...
Je me sens toujours en trop
Alors je veux partir là-haut...

La mort me tue peu à peu,
Je veux partir aux cieux...
Oubliez-moi tous s'il vous plait,
C'est trop dur pour que je puisse avancer...

Pourquoi cet air si sérieux ?
Mon sourire te fait-il peur ?
Allons, ouvre bien grand tes yeux
Et regarde-moi t'ouvrir le cœur

Sais-tu ce qu'est le sadisme ?
Non ? Eh bien laisse-moi te l'apprendre
Toutes les personnes me dégoûtent avec leurs idéalismes
S'ils veulent rendre service, qu'ils aillent se pendre !

L'argent, le pouvoir
Toutes ces choses dérisoires
Sont les seules qui ont de l'importance
Pour ceux qui se disent être une référence

Citoyens, politiciens et force de l'ordre
Ne voyez-vous pas qu'ici règne le désordre ?
Suis-je la seule à passer outre ces choses superficielles ?
Oui, sachez-le, maintenant, de l'ombre, c'est moi qui tire les ficelles

De l'amour naîtra la haine
De l'espoir naîtra la peur
Je vous promets des larmes remplies de peines
Et des hurlements de douleur

Je fais de ce monde
Mon terrain de jeux
Et tout ce qui vous parait immonde
Me fera briller les yeux

Les gens ont besoin de savoir
Que même sous le blanc se cache du noir
Et que derrière chaque sourire
Se dissimule la peur de mourir

L'humanité se tient sur un sol instable
Et chaque chose a besoin d'un équilibre
Vous avez le choix, rester de pauvres êtres lamentables
Ou rompre vos chaines et devenir libre

Ne soyez pas si sérieux
La vie n'est qu'une plaisanterie éphémère
Si vous croyez à l'enfer, sachez que ce n'est pas un lieu
Mais bel et bien moi, le Joker !

Tes poèmes sont incroyablement beaux ! Comment fais-tu pour avoir toutes ces belles idées ?

J'exprime ce que je ressens, mais parfois j'écris en me mettant dans la peau d'un autre personnage   
Cela permet d'exorciser son chagrin, d'aller mieux et de continuer en fait.

Merci  

Quelle est cette fleur
Qui prend racine dans mon cœur?
Suis-je émerveillé?
Non, je rêve éveillé...

Quel est ce regard emplit de poésie
Qui plonge mon corps dans la frénésie?
Suis-je victime d'une funeste parodie?
Non, je suis juste le seul à voir le paradis...

Quelle est cette voix si douce
Qui lance l'amour à mes trousses?
Cupidon, suis-je ta prochaine cible?
Non, je désir simplement l'inaccessible...

Dans l'ombre je t'écris
Ces quelques mots, ces quelques cris,
D'amour et de souffrance
Parce-que les deux ont peu de différence

Donnerais-je tout pour tes beaux yeux?
Oui, et plus encore, je suis ambitieux,
Toi, dont les lèvres attisent ma convoitise
J'aimerais qu'un jour, elles me rebaptisent

Chaque nuit, lorsque mes paupières
Se ferment, le seigneur exauce mes prières,
Tu es contre moi, et je te murmure à l'oreille
Que pour tenir, il me faut mes vingt-quatre heures de sommeil...

Il y a peu, j'ai rangé ma plume et pris mon pinceau
Puis j'ai peint ton visage, morceaux par morceaux
Il me fallait un titre, qui avec le temps ne puisse se dissoudre,
Mon cœur a pris la parole et a dit "coup de foudre"!

J'ai encadré et exposé ton portrait
Dans la galerie du musée de ma mémoire,
Et ceux qui me diront que c'est de l'art abstrait
Je leur répondrai de se mettre devant un miroir!

Ainsi, malgré le temps qui passe
Il n'aura aucune emprise sur ton visage,
Ma vie était une ligne droite avec une impasse
Je te remercie, de lui avoir offert un virage...

La beauté ne perdure pas dans le temps,
C'est quelque chose de spontané, de rare et d'époustouflant
Qu'y a-t-il de plus beau que l'inaccessible désir?
Rien, si ce n'est la seule chose qu'il nous reste, les souvenirs...

Où vas-tu quérir ces poésies parlant de trépas ?

Je n'aime pas trop ce genre de poème car cela me parait un peu morbide.

Le pendard :

Il se balance à une corde, accroché à une potence,
Il est infortuné, pourtant il n'a commis que quelque méfaits,
Ce qui est bien peu, par rapport à sa sentence,
Pourtant, tout le monde veut le voir trépassé.

Pourtant, la corde est bien là, accroché à son cou,
A l'entrée du village, il est là, seul et quasiment mort.
Il n'aura volé qu'un peu de pain et quelque sou,
Ce qui est bien peu par rapport à ses torts.


Dans le village, les médisances vont bons trains,
Tout le monde lui en veut, sa mort n'est une tragédie que pour lui,
La fortune est contre lui, et contre sa vie.
Il est considéré comme un scélérat.

Alice a écrit:

Le pendard :

Il se balance à une corde, accroché à une potence,
Il est infortuné, pourtant il n'a commis que quelque méfaits,
Ce qui est bien peu, par rapport à sa sentence,
Pourtant, tout le monde veut le voir trépassé.

Pourtant, la corde est bien là, accroché à son cou,
A l'entrée du village, il est là, seul et quasiment mort.
Il n'aura volé qu'un peu de pain et quelque sou,
Ce qui est bien peu par rapport à ses torts.


Dans le village, les médisances vont bons trains,
Tout le monde lui en veut, sa mort n'est une tragédie que pour lui,
La fortune est contre lui, et contre sa vie.
Il est considéré comme un scélérat.

Tu l'as très bien fait !

La mort me fait très peur, pourtant ces poèmes m'apaisent.
Finalement, je crois que la mort nous côtoie jour pour jour, nous la convaincrons seulement de nous laisser. C'est pour ça que les gens les trouvent si beaux. Car il reflète très bien nos egos.

Je souffre, mais je me tais,
À quoi ça pourrait servir, de vous expliquer ?
Je souffre, mais je me tais,
Ne dites rien, cessez de vous en préoccuper.

Je souffre, c'est vrai,
Et ça ne cesse d'augmenter, 
Je souffre, c'est vrai,
Mais peu importe que vous le sachiez.

Je souffre, mais je ne dis rien,
Je souffre, je le sais bien,
Je me tais, mais est ce bien ?

Je souffre, car je garde tout,
Je ne dis jamais rien,
Je souffre un point c'est tout.

Phoenix !!  

Et bravo @zara ! J'aime beaucoup comment tu as écrit !

Merci et bravo à toi aussi @phoenix.

La douleur,
La douleur est une couleur,
Couleur de l'infini,
La douleur est dans mon cœur,
Cœur meurtri.

La douleur,
La douleur, c'est une peur,
Peur qui grandit,
La douleur m'a envahi,
Et vit dans mon cœur.

La douleur,
La douleur ce n'est pas qu'un mot,
C'est des phrases et des phrases,
La douleur ça n'a pas de temps,
Six mois ou deux ans ?

La douleur,
La douleur, c'est une page pas tournée,
C'est un livre incomplet,
La douleur, c'est un poignard dans le cœur,
La douleur, c'est le passé.

Phoenix   

Quel est ce sentiment ?
Il saccade ma respiration,
Et me fait paniquer.

Cette sensation,
Qui me transperce le cœur,
Qui naît de la douleur.
Cette sensation,
Qui m'empêche de dormir,
Mais encore bien pire.

Cette douleur indescriptible,
Ce malheur indestructible,
Et les larmes infinies...
Cette douleur indescriptible,
Tous les rêves impossibles,
Et les insomnies de chaque nuit.

Je crois avoir compris,
Derrière mon cœur,
Se cache cette douleur...
Je crois avoir compris 
Car elle fait partie de moi,
La souffrance est bien là.

Phoenix