Poèmes en prose des 4émes 5,6 et 7 de Prades
portrait la nuit est une femme.

faire un choix de vocabulaire à utiliser
comment croiser des champs lexicaux.
Tenir compte des cinq sens pour donner du corps à un texte.
Lumière/obscurité/nuit

rédaction d'abord de textes individuels
la lumière
luciole,brillant,phosphorescent,crépuscule,diaphane,étincelle,clair-obscur,nébuleux,réverbère,lampadaire,illumination,ver luisant,scintiller,miroiter,iriser,flot de lumière,transparence,feu follet,blafard,rutiler,les braises
à l'aube,à poltron-minet,
l'obscurité
nyctalope,éclipse,noirceur impénétrable,masqué,opaque,épaisseur de la nuit,sombre,à tâtons,noyé,à l'aveuglette,voilé,l'onyx,le jais,charbon,pierres volcaniques,charbon,cendres fumée,argenté;gris anthracite,cuir/velours noir,café,astrakan,corbeau,panthère,puma,chat noir, chauve souris.
La nuit
étoilée,poussière d'étoiles,étoile filante,lune,dormir,silence,minuit,sommeiller,froid,humidité,croassement des grenouilles,hululement des hiboux,bougies,papillon de nuit oreiller,vent,oiseaux de nuit,noctambule.

La nuit est une femme,
Aux yeux d'onyx luisants,
Portant un manteau phophorescent
Couvert d'étoiles filantes
Et plutôt étincelantes

La nuit à la recherche de feu-follets
A pas de puma, de panthère,
Continue de scintiller
A l'aide de son flot de lumière
En suivant les réverbères.

Ce silence de minuit,
En pensant aux papillons de nuit,
Me donne l'envie
D'allumer des bougies

En train de somnoler,
Sur mon oreiller
Il faut dormir,
Pour pouvoir s'assombrir.

FIN

La nuit est une femme :

La nuit approche tel une femme âgée venant du crépuscule et pénétrant lentement dans un sous-bois d'onyx, que seul éclairent les vers luisants.

Le vent souffle dans sa chevelure de feuilles.

Son voile gris anthracite, apparait, scintillant. C'est la nuit qui arrive..

La nuit se glisse partout tel une panthère, un puma, ou bien un chat noir.

La nuit est silence ; mélange de froid et d'humidité.

Nyctalope elle avance ; noctambule elle marche à la lueur des bougies.

De ses cheveux sortent des papillons de nuit argenté, sombre, masqué, impénétrable.

Ses yeux en poussière d'étoiles laissent glisser les étoiles de ma nuit.

Ils reflètent sa peau diaphane qui se cache dans l'obscurité.

Dans sa robe de jais, de feu follets, de fumée et de braises, elle s'avance. Le croassement des grenouilles et le hululement des chouettes la bercent.

La nuit est comme l'astrakan,le café ou le velours. A l'aveuglette elle va, elle vient, la nuit,

sans savoir où aller, transparente, froide, douce, lente.

Un halo de lumière l'éclaire, c'est la lune irisée. Cette tendre lumière se réverbère dans l'eau dormante.

Ses yeux plongés dans la noirceur de son être voient le ciel nébuleux. Son coeur est tel un volcan qui laisse échapper quelques cendres.

Elle marche sur un chemin de pierres volcaniques, éclairé de lucioles brillantes, phosphorescence des étincelles. Elle observe le ciel parsemé d'étoiles miroitantes.

Chauves-souris, oiseaux de nuit, corbeaux, tous sommeillent dans l'épaisse nuit de minuit.

Sur l'oreiller nuageux scintillent les braises de quelques étoiles filantes.

Rapide illumination.

Les lampadaires s'éteignent c'est la nuit qui s'en va. Elle s'éclipse laissant place à la lueur blafarde, à l'aube.

A potron-minet elle disparaît promettant de revenir dès la lune levée pour nous donner le mystère et la lenteur de son monde enchanté.

La femme

Quand l’astre parle avec une femme
elle lui parle de la lumière
il lui parle de l’obscurité nébuleuse
elle lui parle du soleil et de la chaleur
il lui parle du froid , des pleurs

mais l’astre voit la nuit , ses mystères
ses étoiles , son silence , son repos
il entend le croassement des crapauds
il sent la cendre ; parle avec les lucioles
danse pour les papillons de nuit .

elle lui parle de sa vie de son cœur .
la femme légère éclipse d’amour .
elle tient dans sa main de velours
la poussière d’étoile scintillante
qui vit dans toute les romances

ils sont noctambules de nature
les promenades au bord d’un lac
ou juste l’eau miroitante
peut leur faire rappeler qui ils sont .
elle et lui dans la nuit de minuit

ils n’ont pas besoin de pierre d’argent
ni de réverbères pour sentir
la douceur de l’astrakan .ils sont bien .
inconnue eau dormante couleur jais
où elle se repose avec le vent

mais comme les bougies
elle s’éteint d’un songe lourd
enterrant son amour pour toujours
à jamais feu follet de la nuit
lumière de la mort .

il n’a pas de remords et rien
ne peut lui faire de tords
mais la nuit va lui apporter un rêve
qu’un ange toujours suis
avec ses ailes luis rappelant sa douceur

J'aime beaucoup Elisa

merci Barbara le tien aussi est très bien top . A lundi

Oui, il est très joli

Je trouve aussi

Magnifique !!!

Un vieux figuier au feuilles de lait:
une antiquité sur pattes.
Qui marchait dans la nuit sombre.
Se rappelant des vieux souvenirs d'antan ,
une amitié sincère avec la nuit ,
partageant avec elle tous ses secrets
du futur et du passé.
Il était plus vieux que l'histoire elle-même.
Il avait affronté tous les dangers,
des feux de forêt aux bourrasques de vent ou même encore
les rêves les plus fous des ébénistes.
Une chose se passa et l'arbre tomba ,raide mort.
Sous la lueur,de la lune qui brillait comme une luciole
qui voletait elle aussi vers la mort.
Les heures et les heures passèrent,le jour et son amie
le soleil, se levèrent de bonne heure.
Ils pleurèrent comme des nouveaux nés quand ils virent
que l'arbre sacré était tombé.