Nuit étoilée a écrit:

Tu aurais pu trouver plus joyeux pour ton premier haïkus, car avec toi il y a toujours le décès toujours le décès

Tu es vraiment une pendarde, certes la mort ce n'est certes pas gai, mais on peut quand même en parler !

♥London♥ a écrit:

Oui, d'accord, néanmoins on a le droit d'en parler !

Voici le mien :

Sur la barre de potence,
Le gibier est pendu,
Comme un saucisson.

Ce haïku est poétique comme ... un champ de pétales de fleurs

Dans la mousse
Des petites empreintes de bestioles
Se voient de très loin

Tout au loin
Un petit sanctuaire
Est au milieu de gigantesques arbres

Un baliveau devient
Multicolore, car l'automne
Arrive de très loin

Dans les hauts balcons de l'opéra,
Tout le monde les observera,
Tout le monde les verra.

Dans la nuit obscure et froide,
Mon coeur se dédira de sa parole,
Et il disparaitra à jamais.

Devant la promptitude du courreur,
Les plus belles jeunes filles à ses pieds,
Tout armées de leur plus belles larmes.

Ils sont très beaux, seulement je ne comprends pas le dernier, pourrais-tu me l'expliquer ?

Le dernier parle de la célébrité et des femmes qui se jettent à leurs pieds.

Dans une demeure ténébreuse
Un jeune matou noir
Chasse des oiseaux multicolores

Sur une montagne blafarde
Une petite demeure en bois
Est au bord du gouffre

Sur un rameau
Des oiseaux chantent chacun à leur rythme
Une harmonieuse chanson

Dans le noir absolu
Un matou blanc passe
Avec une souris dans la gueule

Les chérubins courent
Dans tous les sens
Pour ensoleiller leur journée

Dans un jardin des lapins

Marron et opalescents viennes

Tous les jours pour manger

Mon jardin paradisiaque
Mon jardin d'Eden
Mon paradis aquatique

Le fouet
Sévère châtiment
Dure réprimande

Dans les iles tropiales
Dans les iles paradisiaques
Du sable blanc et des cocotiers

Les maux sont perceptibles dans le coeur
Les maux sont glacial glaciaux
Les mots font mal


A la vue de ses attraits
Une flamme nait dans son coeur
Eternel à jamais

Nuit étoilée a écrit:

Dans un jardin des lapins

Marron et opalescents viennes

Tous les jours pour manger

Je suis désolé, cependant je n'ai jamais vu un lapin opalescent.

Dans la volupté des nuages,
Dans la blancheur du ciel,
Les avions volent.

Le voyage en Italie est proche,
Il me tarde,
D'être avec mes amies...

La douleur et l'ennuie,
Je n'ai pas d'échappatoire,
Alors...au revoir !

A Pise la tour de Pise
Penche de plus en plus
Tout le monde à peur

On ne vit qu'une fois
Profiter des individus qu'on aime
Les emmener partout.

Un pays avec à sa tête,
Un suzerain régnant,
Quel beau pays !

Sur la grève, deux amoureux
Marchent lentement
Tout en se disant :"je t'aime"

Dans leur modeste pavillon
Deux personnes humbles,
Semble épanouies et souriantes

Les gentes dames se pâment,
A cause des serfs et des vilains,
Qui essayaient ses robes.

Moi, je trouve qu'il y a un petit truc qui cloche dans la phrase.
Il faut dire "leurs" et non "ses"

Voici le mien :

Une situation particulière et unique
D'un moment magique
C'est une sensation fantastique


Je sais, il n'est pas génial.

Si, c'est juste qu'on ne voit pas trop de quoi tu veux parler.
Et un haïku, c'est comme la "photo" d'un paysage ou d'une situation en quelques mots (je me rappelle bien)