J'ai créé ce topic afin de discuter de la vie de
l'illustre écrivain et homme politique français : François-René de Chateaubriand.
Voici sa biographie :
Ce vicomte est né à Saint-Malo le 4 septembre 1768 et mort à Paris le 4 juillet 1848. Il est considéré comme l'un des piliers du romantisme français. Il est issu d'une très vieille famille
aristocratique ruinée de Saint-Malo. Cependant, grâce à la réussite commerciale de son père, cette famille retrouve sa
dignité d'antan.
Tout d'abord, il doit vivre éloigné de ses parents : chez son oncle et sa grand-mère. À l'âge de 3 ans, la réussite de son père leur permet de racheter en 1771 le château de Combourg en Bretagne, dans lequel il s'installe en 1777 et passe une enfance souvent
morose. Il obtient un brevet de sous-lieutenant au régiment de Navarre à 17 ans, puis est fait capitaine à 19 ans.
Il vient à Paris en 1788, où il se lie avec
maints écrivains.
Puis, il fait ses débuts littéraires en écrivant des vers pour l'Almanach des Muses (revue poétique de l'époque). Il est alors inspiré de Corneille et de Rousseau. Il se marie en 1792 avec Céleste de La Vigne-Buisson, descendante d'une famille d'armateurs de Saint-Malo, et qui a 17 ans.
À la Révolution française, il s’éloigne de France à la vue des excès populaires, et s’embarque pour le Nouveau Monde. Il parcourt, pendant une année, les forêts de l’Amérique du Nord.
Il revient d'Amérique en 1792 et apprend que sa femme s'est faite arrêtée comme "femme d'émigré". Il va ensuite donner des leçons de français à Londres, en 1793.
En 1797, il publie son premier ouvrage, l'Essai sur les révolutions anciennes et modernes dans leur rapport avec la Révolution française, où se révèle déjà son talent d'écrivain.
En 1794, son frère et sa belle-soeur et une partie de leur famille sont guillotinés à Paris.
Il compose René, une oeuvre empreinte d'une mélancolie rêveuse, qui devient un modèle pour les écrivains romantiques. Dans cette oeuvre, il rapporte l'amour
chaste mais violent et passionné qu'il a entretenu pour sa soeur Lucile.
Sa femme Céleste vit alors avec Lucile dans leur château de Bretagne, mais elles ont cessé de parler de René, leur grand homme qu'elles aiment. Il publie ensuite le 14 avril 1802 le Génie du christianisme, en partie rédigé en Angleterre.
Désabusé sur l'avenir de la monarchie, il se retire des affaires après la Révolution de 1830. Ses dernières années se déroulent dans une profonde retraite, en compagnie de son épouse. Il
ne quitte
guère sa demeure, que pour aller à l'Abbaye-aux-Bois, toute proche, chez Juliette Récamier, dont il est l'ami et dont le salon réunit l'élite du monde littéraire.
Il reçoit de son côté de nombreuses visites, tant de la jeunesse romantique que de la jeunesse libérale, et se consacre à achever la rédaction de ses mémoires, commencée en 1811.
En 1847, Céleste meurt.Chateaubriand meurt à Paris le 4 juillet 1848.