[JEU] Petit atelier d'écriture ludique

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Citation :: (Sans aucune retouche)

Ce sera donc encore mieux quand il y en aura smile

En ajoutant des phrases, des idées, du vocabulaire, des transitions, etc.

Pensez ensuite à donner un titre à votre ensemble de textes un peu surréalistes smile

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[JEU] Petit atelier d'écriture ludique - Page 2 09021010

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**Aidactif** Nombre de messages : 586

voici le mien :

L'enfant du pays

Un pâtre du nom de Léon, âgé de 75 ans, tomba gravement malade après une randonnée en montagne.
Il mourut peu après cette sortie. Tout le village entier se déplaça pour l'enterrement du vieil homme. Les habitants en émoi, ne savaient pas qui élire comme nouveau berger, car le pauvre Léon était le seul gardien de troupeau du village et le berger était très aimé par tous les villageois. Ne sachant qui désigner, ils appelèrent plusieurs candidats, mais un seul d'entre eux au final, plaisait aux anciens du village.
C'est un petit homme, de 13 - 14 ans, guère davantage. Son visage frêle est très expressif et calme. Il parle le jargon du pays avec une voix suave. Il est habillé d'une tunique vermeille, très modeste. Son chien se nomme Ivern et pour seul bagage un petit accordéon légué jadis par son aïeul.
D'un commun accord, ils décident de lui confier le troupeau du village.
Le nouveau berger part en montagne pour promener son chien et son troupeau.
Il arrive à la cabane à l'heure du crépuscule.
La nuit, le berger entend un brouhaha immense. Il sort de la cabane et voit un ours qui attaque son troupeau. Le berger paralysé par la peur, ne peut que voir son troupeau se faire dévorer. Le jeune pâtre réalise que tout est perdu. Mais alors son chien attaque l'ours ! La bête apeurée, part plus vite que l'éclair. Le jeune homme est fier du courage mémorable de son compagnon et aussi triste pour son troupeau. Il ne reste plus que 20 brebis sur les 50 qu'il avait avant cette étrange étape. Le brouillard arrive alors sur le berger et son troupeau.

Les villageois sachant que le jeune et son chien avaient réussi à chasser l'ours, se mirent à les chercher. Ils eurent beau patrouiller, ils ne trouvèrent pas la cabane avec ce brouillard.

Ils entendirent alors un son grave, puis aiguë. Soudain un des aïeuls du village reconnut le son de l'accordéon du jeune homme. Ils se mirent alors à chercher en écoutant le son de l'instrument de musique. Ils le retrouvèrent après de longues recherches. Ce fut alors une grande fête en honneur du héros et de son chien courageux.

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Voici mon texte !

Si nous étions réellement innocent, l'amour existerait-il ? Le seul endroit où je me sens innocent c'est dans la petite prairie où ma mère aimait y aller. Ma tante avait peur que j'y aille, c'était une question d'heures elle pensait que j'allais y rester toute la journée. Elle préférait qu'on aille ensemble à la mer. A-t-elle un cœur ? Elle disait m'aimer, mais pour faire ça était-ce vrai ? Je n'appelle pas ça de l'amour maintenant. Je suis perdu, totalement perdu, vais-je finir par faire la sentinelle ? Dans la nuit, j'avais fait un rêve. Il était... frustrant. Je marchais, je marchais si vite quand soudain une lumière hésitante jaillit d'une montagne. Elle m'intriguait alors je courai vers cette montagne pour voir ce que c'était. Il y avait une petite fille. On aurait dit qu'elle faisait la sentinelle devant sa maison, mais soudain une petite larme de tristesse ce mit a coulé sur sa petite joue rosâtre. Elle tenait un panneau en carton entre ses mains. Il y avait écrit quelque chose dessus. Mais c'était du genre illisible. Les mots étaient écrits en noir, l'encre avait coulé, sans doute à cause des larmes. Soudain elle fit tomber le panneau et le soleil se cacha. était-ce fait exprès ? Je ne sais pas. Je réussis à lire le panneau qui venait de tomber dans l'herbe. Il y avait écrit "herbe des morts". Affolé, des larmes se mirent à couler, il courait si vite, tout en chantant. Il disait que cela le détendait. Il tenait dans la main des fleurs coupées. Il courut à n'en plus jamais s'arrêter. Quand soudain il sauta dans la neige qu'il y avait à l'extérieur. Oui de la neige. Alors que nous étions en été et non en hiver. L'homme se mit à chanter, il doit aimer le chant, quant à sa compagne elle ne fait que se regarder dans un miroir. La femme prit une petite boite fermée a clé. Elle attrapa une clé et la mit dans le trou de la serrure afin de l'ouvrir. Quand elle l'ouvrit une petite mélodie retentit. Ça me rappela quand ma maman et moi allions nous amuser dans la neige.

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J'étais un espion, je rencontrais mon correspondant. , Par bruits sourds, dans la forêt (En l'état, ceci n'est pas une phrase, développe les idées, trouve des transitions, ajoute du vocabulaire, etc.). Délirant de fièvre, je voyais des espions partout. Des visages inconnus, des larmes sur leurs visages. La fièvre le diminuait. Ses funérailles étaient proches. Dans le bruit du soir, moi le militant, on m'arrêtait. Dans la rivière ils s'y baigné. Avant ses funérailles, il y a deux jours (ceci n'est pas une phrase). dans l'âme de mon pays, je suivais du regard (quoi ? Verbe transitif direct). La rivière de mon âme s'écoule sans arrêt. Le temps des regrets est bien loin. Mon moulin à moi s'efface dans mon délire.

Premier jet à retravailler bien sûr

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Spoiler:

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Mais il commençait à faire nuit et des nuages noirs arrivaient. C'était une question d'heures, si je rentrais trop tard le gardien ne reconnaitrait pas mon visage et me chasserait. Elle traversa le salon et passa devant moi sans même me regarder, je me demandais ce qu'elle faisait ici en pleine nuit. Je la recroisai à l'entrée du parc, elle avait une blessure à la main. Il se tenait debout la tête haute et nous regardait avec mépris, il nous invita à nous asseoir dans le salon. Dehors une couche de neige recouvrait l'herbe, je m'assis en face d'une imitation d'un tableau de Picasso. Le grenier me faisait peur, mais la chambre d'amis me faisait encore plus peur, car il y avait une tête de sanglier accroché en face du lit et je craignais de faire des cauchemars. Le lendemain dans la forêt, je découvris un moulin. Elle disait que grâce à ça je n'aurais plus de fièvre et je ne ferais plus de cauchemar. Les mains croisées devant mon lit elle attendait toute la nuit en me chantant des chansons.

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L'amour éternel

L'amour que je lui porte et plus fort que toutes ces nouvelles funestes cependant, je ne m'imaginais pas toutes ces villes mortes à cause de lui : je ne pouvais m'empêcher de l'aimer, mais à l'aube tout changeras. Tout à coup, je ressentis cette douleur atroce dans le corps ! Je pensais à chaque jour de ma vie, l'amour que j'ai eu pour lui, la nuit lumineuse est calme, malgré toute cette discorde. Ici repose ... En voyant cette pancarte, je fulminais : toute ma vie bascula. Juste à côté, une rivière. L'eau ruisselait des perles d'eau tombées du ciel, je ne pensais plus à rien. Le soleil m'aveuglant, j'étais couchée au sol, la rosée du matin posée sur moi. En me levant, les gouttes d'eau descendant dans le bas de mon dos me glacèrent les os. C'était le crépuscule. Devant moi s'élevait une fastueuse demeure, un mausolée. A mes pieds, une rose fanée; tout à coup, le ciel devint obscur : les nuages cachaient le soleil. Ci-git ma vie.

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La mort de la princesse

Le roi marchait dans les feuilles désormais recouvertes de neige. Le vendeur de fruits et légumes n'en croyait pas ses yeux : il venait nous rendre visite ! Il essuya plusieurs fois les carreaux de ses lunettes pour bien voir qu'il ne songeait pas. Il descendit de son escalier et se retrouva sur la place du village. Le ménestrel chantant s'était tut. Il me semblait que les dalles du sol tremblaient. Un corps, celui de sa fille, gisait sous un drap blanc au centre de la place. Elle ne dormait pas. Elle n'était plus de ce monde. Je regardais son corps : la glace l'avait recouvert. Elle était partie avec l'hiver, avec les flocons de la neige. Un chien s'approcha pour sentir le corps étendu de la jeune fille puis partit en pleurant, comme s'il était triste de sa mort. "Mais elle est morte, monsieur...", avais-je envie de lui dire. Ça y est, il s'en était rendu compte : les pleurs du roi retentissaient sur la place, en faisant même tomber une carotte sur le sol.

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J'adore la fin.
Mais comment fais-tu pour avoir cette police d'écriture ??

Nombre de messages : 344

Tu sélectionnes ton texte, tu cliques sur "Taille Police" (le A bleu avec un trait rouge à côté) puis tu choisis la police que tu souhaites.

Nombre de messages : 882

Speedy a écrit:: J'adore la fin.
Mais comment fais-tu pour avoir cette police d'écriture ??

Sur LibreOffice :) !

Nombre de messages : 114

Voici mon texte o yé

SOUVENIRS

Je ne pouvais plus bouger, j'étais comme paralysé... Mon corps ne répondait plus de rien ! J'étais frêle et blafard.

J'allais me mettre à pleurer quand, soudain, plein de souvenirs me vinrent à l'esprit. Ce n’était pas des souvenirs tristes mais des souvenirs heureux : Mes amis, ma famille, ma maison, le jour où je suis entré pour la première fois dans une école maternelle, le collège où j'ai vécu ma première histoire d'amour, le lycée, l'université, et pour finir mon entrée dans l’armée... Tout s'arrêta. Pendant un bref instant, j'ai cru que j'étais chez moi avec ma femme et mes enfants, mais une atroce douleur à la poitrine me ramena à la réalité. le sol, jonché de sang, me rappela que j'étais à l'agonie : la balle dans ma poitrine me provoquait des douleurs insurmontables. j'allais dire au revoir à ce monde, mon dernier regard fut porté sur le pommier en face de moi, j'adorais les pommes.

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Moi aussi, ça donne un texte très étonnant content

Dans la nuit noire, la fontaine me murmurait des histoires de pirates. L'aiguille des boussoles m'indiquait la direction d'un arc-en-ciel très lointain, aux confins du monde, là où un pirate a enterré son trésor sur une île balayée par le vent. A côté d'une source d'eau claire plus bleue que le ciel. Il reprit son navire. Le vent soulevait sa cape et il se rendit dans un autre pays. Son esprit semblait dans le brouillard et son imagination aimait créer des paysages dans son esprit. Il arriva à l'auberge et s'endormit dans un lit fait dans un coquillage. Cela lui rappelait des souvenirs lointains, et il s'endormit sur l'aile des rêves. j'ai collé mon oreille dans le coquillage et j'entendis la voix de mon père. Sa voix flotte dans mon esprit comme un navire qui vogue sous la planète obscure qui le guide.

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Ils sont beaux vos textes ! e k

J'avais commencé un premier texte mais comme je n'avais pas compris le principe ça avait donné n'importe quoi. Maintenant que j'ai vu, j'en ai refait un en me lâchant et c'est nettement mieux clap

On part en exil loin des visages aimés. Quand notre passé est poussière, que tout souvenir est détruit comme après la guerre, je vois mon visage qui revendique le bonheur d'un air militant. Le bonheur, ce nom perdu qui résonne comme un murmure. Une femme penchée semblait se courber sous le poids de la douleur : c'est l'ombre de la mort qui masquait mon regard. Je hurlais comme un fou et jamais cette ombre n'aura raison de moi. Je partis sur les routes pour un autre voyage, comme un pantin désarticulé dans un cirque ambulant.On me prenait pour un fou au motif que je pensais différemment. Alors je murmurais dans noir, à la brise du soir, des mots qui s'envolaient comme de l'écume.

jamais je n'aurais cru pouvoir écrire ça s urp

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Pense à un titre

Je vous rappelle que cet enfant est devenu adulte, l'un des plus grand mousquetaires, malgré son pantalon trop court et son nez trop long. "Et dire que même un adulte dans sa maison n'aurait pas survécu à une telle apocalypse !" dit l'un des survivants. Et si cette Tour était le motif de ces événements, c'est devenu est un vrai monastère, dit-il dépité, il n'y a même pas de cheminée !" Même dans un moyen âge trop long, quelqu'un ce serait fait une blessure, comme si son pantalon allait tomber et une cheminée apparaitre au milieu de la route, mais plus ici, quelle indignation ! Et ce soleil éblouissant, pas une ombre… puis je me dis que c'était une mauvaise idée (quoi ? Essaie de développer pour donner un minimum de cohérence au texte wink

). Je remis mon pantalon et mon paletot, et pris le large. Même une pomme pas mure tombée du ciel n'aurait pu m'arrêter… je suis en liberté…

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Il est super ce jeu !

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La maison perdue

Le jour commençait à venir et le soleil apparaît. Au loin, un golem trop lent apparaît sur les premiers rayons de soleil. Dans la maison ensoleillée par le soleil. Un jeune éphèbe jouait avec une voiture trop rapide télécommandée avec son portable. Au loin, apparaissait une maison, dans le jardin une cabane en bois y était construite par des ouvriers. Pour les voir, il fallait avec une paire de lunettes pour les voir. Un escargot trop lent ne pourrait jamais les voir. Dans sa vielle, cabane l'homme dessiné beaucoup a l'aide de son stylo. Ce jour-là, il dessinait une voiture qui essayait d'écraser un serpent trop rapide pour elle. D'envoyer des lettres avec juste un stylo et une feuille. Ces lettres étaient longues comme des nuages trop longs. Mais les dessins étaient très beaux.

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La découverte de l'ombre

Je me souviens. Le six mai 1956, nous partions en guerre en Inde. Nous étions partis en bateau, durant le voyage nous avons eus beaucoup de tempête avec des orages très violent. Pour conduire tout l'équipage à travers l'océan, il faillait un homme avec moultes vertus. Un jour, alors que le brouillard reflété sur l'océan, deux hommes se sont froisser pour des bagatelles. L'un d'eux s'empara de poignard et coupa l'oreille de l'autre. Nous étions au milieu de l'océan quand, tout à coup, un homme vit l'ombre d'une énorme bête au fond de l'océan. Le chat se contemplait comme un chef-d'œuvre. Le chat(répétition) commençait un duel au pistolet avec lui-même. Le vieil homme avait des mœurs de vie bien étranges, car il était retenu prisonnier dans ce château depuis maintenant cinq ans. Il avait interdiction d'ouvrir cette porte. Il ne pouvait plus souffrir de ne pas savoir ce que cachait cette porte. Un soir, alors que sont maître était sorti en ville, il a pris le choix d'ouvrir la porte. Mais il prenait un énorme risque, car si le maître apprenait cette action, il serait courroucé.

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La polémique provoqua en moi un orage d'émotions. Comme si c'était une vocation et c'était mon unique désir. J'étais content que le temps n'ait plus cours. Mon épicurisme prenait le dessus sur tout le reste comme un orage immobile. Personne ne rend visite à un tel phénomène, ou ils finiraient comme les étoiles mortes. Ils n'étaient pas épicuriens car ils ne profitaient pas des plaisirs que la vie leur offrait. D'ailleurs, ils avaient tellement de discipline que jamais ils n'oseraient visiter les fonds marins. Des larmes coulaient sur mes joues à mesure que le plaisir partait. Comme si une main morte me prenait au mois de novembre. Mes rêves s'arrêtaient et mes larmes coulaient au rythme du tic tac de l'horloge. Maintenant il n'y avait qu'une certitude, c'est que ce serait à présent le temps des regrets.

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Atelier 1-

Étrangement, cette panique n'était pas mauvaise, elle était douce, agréable, comme un mélodieux chant d'oiseau.
Elle était pareille à la clé de voûte de la sérénité. Je suis libre, oui, mais pourtant, j'ai de l'aversion pour cette liberté, pour ce qu'elle apporte au monde. La liberté est peut-être le chant du cœur des autres, mais pas du mien. Je sais que sa beauté, sa facilité, son aspect innocent et sans problèmes, n'est qu'une facette. Que derrière cela se cache les pires abominations dont l'être humain est capable. L'aversion que je vois en cela n'est pourtant pas partagée par tout le monde. Ce qui provoque chez moi le dégoût provoque chez les autres l'allégresse. Peut-être passerais-je pour un hypocrite, pour un lâche qui fuit tout écart avec les autres ? Prenons la luxure par exemple. Elle est ancrée en nous, dans la nature humaine, depuis la Création. Les pêcheurs qui déshonorent Dieu en commettant ce crime mériteraient d'être punis dans les flammes de l'Enfer. Mais à la fois, je les comprends. Le temps passe comme un battement d'ailes, et il serait terrible de garder cette amertume qu'est la frustration en soi. Je pouvais nettement distinguer la flamme qui dansait dans ses pupilles dilatées, cette colère ardente qui me poussait à la redouter et à la fuir encore plus que de manière courante. Je ne pouvais pas cesser de penser ô combien sa disparition serait un bienfait pour tout le monde. Que sa mort serait bénéfique et fructueuse, tel le remède miracle que l'on donnerait à un cancéreux.

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Atelier 2-

L'image de cette créature est toujours présente en moi. Elle tourne sans cesse dans mon esprit meurtri, elle se tapit et rampe en silence, elle attend le moment le plus favorable pour m'assaillir, tel un éclair. Je revois très nettement sa longue robe traînante qui balayait les gouttes de rosée qui s'étaient délicatement déposées la veille sur les brins d'herbe, son cou pâle orné de bijoux scintillant, ses longs cheveux d'or qui s'agitaient au gré de la brise fraîche et sa délicate main tenait une lanterne qui éclairait ses pas dans sa lente marche. Sa beauté dépassait le rêve. Mais l'écho du craquement de la branche sur laquelle j'ai marché l'avait soudainement fait se retourner et je tombai nez à nez avec son regard tranchant comme la lame d'un poignard.

Je me souviens que c'était un soir, je déambulais dans la rue, sans but précis, et du coin de l'œil, dans cette vitrine d'antiquaire, il y avait le reflet de sa silhouette errante, magnifique, hypnotique. Je lâchais ma proie inexistante pour l'ombre et la suivi dans sa marche, jusqu'à un vaste jardin semblable à une forêt onirique.

Mes yeux ne s'étaient nullement détachés d'elle, à aucun moment.

Ses yeux étaient rouges vif, injectés de sang. Elle me lançait presque des éclairs avec son regard perçant, mais qu'elle était belle... D'une beauté meurtrière. Pendant un instant, j'eus l'impression qu'il n'y avait plus rien autour de nous, rien si ce n'était le néant et nous en son centre. Puis l'instant d'après ce fut un théâtre d'atrocités. Ma mémoire a tout gardé de ces actes horribles que je n'ai eu d'autres choix que de subir. J'ai en souffert, encore maintenant. Tout tourne en boucle, comme une valse dans laquelle je suis pris au piège pour l'éternité et, de temps à autres, elle me donne le plaisir de la revoir.

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Atelier 3-

De longues secondes passèrent sans que personne n'ose dire un mot. Leur visage était tout tordu d'angoisse et leurs regards, fuyant, on se serait presque cru à un enterrement. Tous estimaient être la victime de l'histoire et tous m'affectaient le rôle du méchant, parce qu'ils étaient persuadés que mon esprit était rongé par la démence. L'horrible sensation qu'était celle de culpabilité commençait à lentement me submerger. Je commençais enfin à payer le prix de mes actes blasphématoires. Je ne suis rien à leurs yeux. Je ne suis que glace et folie. Un fou qui commet les pires atrocités qu'ils aient pu connaître. Ils ne voient qu'un air glacial, presque mauvais, crépiter dans mes iris. Ils s'attardent sur cette image froide et méchante qu'ils ont de moi et restent focalisés dessus, ne se souciant aucunement du reste. Je me suis entêté à faire leurs besognes, pas par pure envie, mais par complaisance, et voici comment je suis considéré. J'ai l'impression d'avoir en face de moi de simples blocs de pierre, insensibles à la situation. À présent, ils s'étonnent de ne plus voir qu'une misérable loque, usée par le temps. Ils ont cet air ahuri à la vue de ce que je suis, mais ils ne disent rien. Même un simple animal a plus d'humanité qu'eux. Dans le calme le plus dérangeant, ils amenèrent la flamme qui embrasa toute l'assemblée. Avec presque une allégresse déconcertante, elle s'enflamma. Je fis preuve de complaisance vis à vis de ce qu'elle m'avait dit plus tôt et l'admirai, dans toute sa splendeur. Je ne pouvais détacher mes yeux de sa physionomie parfaite, divinement bien mise en valeur malgré ses attraits peu élégants. Comment a-t-elle pu s'éclipser de la sorte, alors qu'elle vivait une existence remplie de merveilles en tous genres ? La raison avait pris le dessus sur sa joie et l'avait poussée à partir ainsi. Depuis sa toute petite enfance, elle était bercée dans la singularité plaisante que peu de gens possédait, la richesse.

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Atelier 4-

Ses habits étaient complètement trempés par la pluie, mais il s'obstinait à garder au sec cette pierre sous ses couches de vêtements étanches. De temps en temps, son regard se perdait au loin, vers les sombres et bas nuages qui laissaient place à un simple ciel gris clair. Il était fréquent que les soirs d'automne soient accompagnés d'averses, mais lui comme moi, nous ne nous en plaignons jamais. Bien au contraire. Le bruit des gouttes s'écrasant dans les feuilles, sur nos manteaux et nos visages, au sol était pareil à la plus mélodieuse des musiques que la Terre ait pu porter.

Le tissu de mes habits se déchirait à cause des branches et des épines et mes pieds me faisaient atrocement souffrir, mais je ne m'arrêtais pas pour autant. Les miasmes de la mort, de la décomposition pourrissaient l'air autrefois si pur de cette prairie et les dizaines de charognards qui planaient dans la nue me poussaient à accélérer le pas.

Une fois assez éloigné, je troquai les lambeaux qui me servaient de vêtements par une robe trempée gardée dans un sac de toile que j'avais obtenue de par la grâce de l'homme. Lui ne s'était pas changé. Il m'avait simplement tiré jusqu'à une grande cabane en bois dans laquelle il m'avait enfermé.

Je pleurai longtemps, sous les regards vides des chevaux qui nous accompagnaient. Puis, une fois calmé, je me relevai du sol pailleux, le trouble s'emparant de moi. Une odeur pestilentielle envahissait soudainement l'air. Je cherchai du regard la provenance de ces miasmes. Mes yeux s'attardèrent sur la porte au fond de la pièce, porte à laquelle il m'avait interdit l'accès. Presque instinctivement, je m'approchai d'elle, les émanations méphitiques me faisant grimacer, et, de mes mains tremblantes, je saisis la clé encore dans la serrure et déverrouillai la porte.

Le trouble empêchait tout le monde de dire quoi que ce soit, mais on distinguait un souffle d'exaltation dans le fond de la pièce.
Le coupable avait les yeux rivés sur l'assemblée, et lentement, il laissa s'échapper un ricanement mauvais. Et petit à petit, ce ricanement se transforma en rire de cachinnation qui occupa bien vite tout l'espace comme une forêt dense. On entendait plus que lui.

Je voulus m'écarter, mais mon talon se coinça dans un des pans de ma robe et je sentis ma tête rentrer violemment avec le sol.

Lorsque je me relevais vers lui, un sourire béat tordait son visage crispé de colère et je pouvais sentir à quel point me voir souffrir lui procurait une profonde exaltation.

Bien vite, il me rejoignit en s'accroupit face à moi. Il abordait toujours ce même terrifiant sourire. Si j'avais eu vent de quel genre de scènes macabres se cachaient derrière ce sourire auquel je trouvais autrefois un charme, jamais je ne me serais empêtré dans tout cela.

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J'étais enfant et je n'avais pas le droit d'être là. C'est comme si j'embarquais sur un navire de problèmes. La mer était déchaînée, on ne voyait pas de fin. Sur ce navire, je ne voyais pas l'horizon. Il y avait quelques rochers perdus dans la grandeur de l'océan. C'est comme si dans les saisons avaient égaré l'été. C'était un secret. Quelle honte je pleurais tellement que l'horizon était flou. Je pleurais tellement que les nuages dans le ciel devenaient multicolores. Comme s'ils voulaient se moquer de ma vie qui était représentée par la couleur grise. Il me fallait des ailes pour sortir de cette situation. Malheureusement, je ne voulais pas appeler à l'aide, car c'était un secret. Il me fallait l'aiguille d'une boussole pour m'orienter. Je m'étais fait une promesse, c'est de ne jamais abandonner même s'il fallait sortir les ailes. C'était même une poupée de sable que j'avais construit devant laquelle j'avais promis.

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Bon! Voici mes textes ( qui possèdent plutôt un sens maussade mais bon..)
J’ai fusionné les 4 ateliers !

Ses larmes coulaient. Brûlant ses joues rosées, meurtries par les pleurs incontrôlés. Morose était son cœur, noyé à l'absinthe et camé aux sentiments. Oubliant les jours, il craint les nuits. Ô Vous, âmes perdues qui le torturent, n'avez-vous jamais eu pitié d'un homme ?

Lorsque la vie est une lyre et que les sentiments naissent, aux prémices de l'âge et au terme d'une jeunesse, sa poitrine crie à l'aide. Mais son âme reste d'albâtre, figée dans le temps, Vénus immuable, noyant dans l'absinthe, le vin et la crainte, la beauté cruelle mais éternelle de la vie.

Au crépuscule des mondes, lorsque les astres, transis, égarent leur allure, elle est là. Le temps reste de marbre, les minutes fallacieuses, plus lentes que les secondes qui ne parvenaient même pas à entendre le silence de l'âge. Semblable à une lune aphone, perdue dans les combles d'un espace endormi, son cœur, fébrile, se meurt, amabile. Car l'esprit, ami de l'homme, n'oublie pas les âmes. Il se souvient, se souvient des averses lorsque l'amour, fallacieux, entre en l'être innocent. Se souvient des morts et des vivants que l'on retrouve dans nos songes, lorsque l'astre disparaît avec les pleurs et les mensonges. Il se rappelle cette muse, égarée, resurgissant soudain, du goût amer dans sa passion. Ouvrant les yeux pour voir la lune, fière, évitant l'averse, le soir embrassant l'hélianthe à l'agonie, il pleurait. La nuit succomba, laissant place à l'aurore, crépuscule d'une nuit, renouveau d'un jour, emportant dans son réveil, les souvenirs tenus d'une âme nouvelle.

Le temps de vivre, disais-tu ? Maintenant, tu n'es qu'ombre, une brise dans l'éther, une poussière d'écume dans l'abîme. Ton corps n'est plus que songe et ton âme chimère, parmi les esprits, vils, tentant de me corrompre à leur charme dément. J'erre au soir, lorsque mon cœur vacille et que les âmes s'éteignent. Les badauds se délassent, à travers les artères sombres. Guidés par des murmures, ils marchent, nourrissant leurs âges mélancoliques. Le temps de vivre, disais-tu ? Amorphe sur un banc, il pense. Son esprit se tord dans les mailles crevantes du sommeil. Tentant un dernier souffle, un dernier regard à la lune, une ultime ivresse éveillée, il sombre bordé par les étoiles. Si brève est la vie d'un homme. Fougueux, égayant les âmes et parcourant les terres, il décline son esprit troublé. Un crime qu'est la mort, emportant les cœurs, les désirs, les promesses et les douleurs, Morose est la vie, lorsque le bonheur informe déchire sournoisement l'existence d'un être.

L’arme était là, tiédie de désirs, bouillante de craintes.
Il n’éprouvait ni haine, ni rage. Seulement une profonde indifférence.
Il fut pourtant pris d’une étrange et soudaine frayeur. Comme s’il était cadavre condamné à fuir les âmes en corps.
Devant lui, la vision navrante du néant le désolait. La solitude avait été sa seule caresse, son unique image, désirs et ivresse. Elle prenait des esprits variés, intime à l’homme, dame du silence.
Trémulant sur son lit, la mort à la main, il tentait tant bien que mal de ressentir son dernier souffle.

L’accorte mélancolie de son aspect, l’élégance de son âme furent le fruit de ses désirs. Son mouvement lancinant, son œil atrabile, ses caprices misérables, mais sa beauté, féerie, laissait les âmes désireuses d'apporter à sa chair un soupir, un souffle. Un rude ennui se figea entre les hommes, acide, il leur ôta le discours. Mélancolique des échos, mais vil et apathique, il ne déclina point laissant les âmes en peine, inertes devant cet aphone néant. Se laissant accès sur les berges des espoirs déçus, pris dans les jupes de la robe désuète du silence , il naviguait, dolant, dans l’étrange marré des oublis. Ébloui, fatigué de désirs, il restait pris de torpeur devant la Venus, muse des âmes nobles crevant l’abcès des dieux de son élégance Aphrodite. La volupté cruelle, mais soupirée que lui procurait son image, le laissait cadavre amorphe devant l’immortelle. Mais l’horloge immorale des craintes désespérées l’affligea de son sort abject. Morts étaient ceux qui osaient briser l’impassible silence, déité de la nuit. Seul la brise, instrument du vent, messager des cœurs, faisait entendre son violon. Il courait abattu sur le pont des âmes où les hommes en chagrin laissaient leur allure élégiaque se noyer dans les eaux noires, Styx des êtres, et aller aigrir au fond des flots. Il tentait de fuir.
Mais esclave de la mort, il demeurait. Fourbe, elle le suivait, à son coup une armée, à ses Basques un camé.

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