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Auteur | Message |
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Frère des Loups
Nombre de messages : 670
| Sujet: Re: A propos du rêve Ven 31 Aoû - 13:33 | | |
| Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant Comme je descendais les Fleuves impassibles, je me mis à dériver lentement sur les vagues du sommeil en admirant la voute céleste étoilée, en entendant des vagissements lointains, le cri de mouettes importunées par les souvenirs d'hier, s'envolant vers demain et j'admirais dans la voûte céleste les nuages colorés qui prenaient des formes fantastiques, j'en voyais en forme d'éléphant et même en forme de lit, qui toutes me rappelaient la douce, la délicate et l'abracadabrante aventure qu'est la vie, faite de haut et de bas, de sommeil, de rêve et de fantaisies, comme ces songes de mon enfance, lorsque je perdais encore mes dents, et que j'attendais avec impatience mes jouets au pied du sapin illuminé. A cette époque se trouve la source de tous mes rêves, que je fais encore et encore toutes les nuits et peut-être qu'un jour, un de mes rêves se réalisera... car il se réalisera ! Et mes souhaits, transparents, dans mes rêves cesse d'être un problème. Que dans mes rêves. Lorsque, emmitouflé dans mes draps, j'imaginais un monde idéal, alors je retrouve l'innocence, la magie des pierreries, des miroirs, de toute la féérie enfouies en moi et je chevauche sur les licornes vers un monde sidéral. Léger comme un nuage, je visite les astres et les contemple et leur parle dans une langue unique, que seuls les les rêveurs connaissent. Je volète aisément entre les constellations, libre. Une lueur m'apparut. Je la suivis du regard un moment, quand une myriade d'étoiles multicolores commença une élégante sarabande. Emerveillé, je suivais la danse lente et, soudain, portée telle une nuée étincelante, je me joignis au ballet de la nuit.
Les constellations semblaient me parler. J'entendais leur conversation mêlée au chant des plus hautes sphères. Une sensation de paix, dans ce silence sonore, m'envahit tout entier.
Un visage aux contours imprécis, plutôt ange, m'apparut. Je m'abandonnais à sa contemplation, emplie d'une indicible sérénité. Puis l'ange me tendit un miroir et me dit : "sois celui que tu veux être" et il secoua ses plumes d'argent. Alors je les pris pour m'envoler, comme Icare, vers le soleil de mes rêves quand tout à coup, après m'être remémoré tous les grands bonheurs qui constituent ma vie, je vis l'autre facette de mon existence, la partie la plus obscure, la plus néfaste et la plus irritante qu'il soit. Je vis mon reflet sombre, ma part d'ombre ... Mes envie de vengeance, mes désirs de plaisirs, de faire fi de tout, de tuer, d'exploser, de m'éclater .... Cette partie de moi que je suis mais que je ne serai pas ... comment être soi ? Ce reflet noir, est-ce un rêve, un cauchemar ? Comment savoir ? Il ne me restait plus qu'à lutter contre cette étrange facette de ma personnalité. Choisirais-je la lumière ou le néant ? Le soleil ou l'obscurité ? Car malgré moi, je sentais bien que je prenais un malin plaisir à souffrir. Une sorte de plaisir noir, voyez-vous. Le plaisir noir. Ce sentiment que je ne voulais ressentir, qui me faisait peur. La culpabilité et l'angoisse m'envahirent. Pourtant, j'étais conscient. Conscient du mal que je faisais aux autres et à moi-même, conscient que je ne resterais pas indéfiniment dans l'enfance et conscient qu'un jour, il me faudrait arrêter de me cacher. M'ouvrir au monde, vivre, être libre, abandonner mon passé infortuné et connaitre un monde plein de joie et de félicité où les licornes empruntent des arcs en ciel pour |
| | | DIANE
Nombre de messages : 364
| Sujet: A propos du rêve Ven 21 Sep - 20:07 | | |
| De magnifiques passages qui font rêver ! _________________ "L'essentiel est invisible pour les yeux" , Saint-Exupéry
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| | | skatirat
Nombre de messages : 120
| Sujet: Re: A propos du rêve Jeu 25 Oct - 18:36 | | |
| Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant Comme je descendais les Fleuves impassibles, je me mis à dériver lentement sur les vagues du sommeil en admirant la voute céleste étoilée, en entendant des vagissements lointains, le cri de mouettes importunées par les souvenirs d'hier, s'envolant vers demain et j'admirais dans la voûte céleste les nuages colorés qui prenaient des formes fantastiques, j'en voyais en forme d'éléphant et même en forme de lit, qui toutes me rappelaient la douce, la délicate et l'abracadabrante aventure qu'est la vie, faite de haut et de bas, de sommeil, de rêve et de fantaisies, comme ces songes de mon enfance, lorsque je perdais encore mes dents, et que j'attendais avec impatience mes jouets au pied du sapin illuminé. A cette époque se trouve la source de tous mes rêves, que je fais encore et encore toutes les nuits et peut-être qu'un jour, un de mes rêves se réalisera... car il se réalisera ! Et mes souhaits, transparents, dans mes rêves cesse d'être un problème. Que dans mes rêves. Lorsque, emmitouflé dans mes draps, j'imaginais un monde idéal, alors je retrouve l'innocence, la magie des pierreries, des miroirs, de toute la féérie enfouies en moi et je chevauche sur les licornes vers un monde sidéral. Léger comme un nuage, je visite les astres et les contemple et leur parle dans une langue unique, que seuls les les rêveurs connaissent. Je volète aisément entre les constellations, libre. Une lueur m'apparut. Je la suivis du regard un moment, quand une myriade d'étoiles multicolores commença une élégante sarabande. Emerveillé, je suivais la danse lente et, soudain, portée telle une nuée étincelante, je me joignis au ballet de la nuit.
Les constellations semblaient me parler. J'entendais leur conversation mêlée au chant des plus hautes sphères. Une sensation de paix, dans ce silence sonore, m'envahit tout entier.
Un visage aux contours imprécis, plutôt ange, m'apparut. Je m'abandonnais à sa contemplation, emplie d'une indicible sérénité. Puis l'ange me tendit un miroir et me dit : "sois celui que tu veux être" et il secoua ses plumes d'argent. Alors je les pris pour m'envoler, comme Icare, vers le soleil de mes rêves quand tout à coup, après m'être remémoré tous les grands bonheurs qui constituent ma vie, je vis l'autre facette de mon existence, la partie la plus obscure, la plus néfaste et la plus irritante qu'il soit. Je vis mon reflet sombre, ma part d'ombre ... Mes envie de vengeance, mes désirs de plaisirs, de faire fi de tout, de tuer, d'exploser, de m'éclater .... Cette partie de moi que je suis mais que je ne serai pas ... comment être soi ? Ce reflet noir, est-ce un rêve, un cauchemar ? Comment savoir ? Il ne me restait plus qu'à lutter contre cette étrange facette de ma personnalité. Choisirais-je la lumière ou le néant ? Le soleil ou l'obscurité ? Car malgré moi, je sentais bien que je prenais un malin plaisir à souffrir. Une sorte de plaisir noir, voyez-vous. Le plaisir noir. Ce sentiment que je ne voulais ressentir, qui me faisait peur. La culpabilité et l'angoisse m'envahirent. Pourtant, j'étais conscient. Conscient du mal que je faisais aux autres et à moi-même, conscient que je ne resterais pas indéfiniment dans l'enfance et conscient qu'un jour, il me faudrait arrêter de me cacher. M'ouvrir au monde, vivre, être libre, abandonner mon passé infortuné et connaitre un monde plein de joie et de félicité où les licornes empruntent des arcs en ciel pour voler la ou les mes pensées n'osent même pas s’aventurer et ou les rêves naissent |
| | | Harry Potter
Nombre de messages : 521
| Sujet: Re: A propos du rêve Mar 3 Sep - 21:29 | | |
| Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant Comme je descendais les Fleuves impassibles, je me mis à dériver lentement sur les vagues du sommeil en admirant la voute céleste étoilée, en entendant des vagissements lointains, le cri de mouettes importunées par les souvenirs d'hier, s'envolant vers demain et j'admirais dans la voûte céleste les nuages colorés qui prenaient des formes fantastiques, j'en voyais en forme d'éléphant et même en forme de lit, qui toutes me rappelaient la douce, la délicate et l'abracadabrante aventure qu'est la vie, faite de haut et de bas, de sommeil, de rêve et de fantaisies, comme ces songes de mon enfance, lorsque je perdais encore mes dents, et que j'attendais avec impatience mes jouets au pied du sapin illuminé. A cette époque se trouve la source de tous mes rêves, que je fais encore et encore toutes les nuits et peut-être qu'un jour, un de mes rêves se réalisera... car il se réalisera ! Et mes souhaits, transparents, dans mes rêves cesse d'être un problème. Que dans mes rêves. Lorsque, emmitouflé dans mes draps, j'imaginais un monde idéal, alors je retrouve l'innocence, la magie des pierreries, des miroirs, de toute la féérie enfouies en moi et je chevauche sur les licornes vers un monde sidéral. Léger comme un nuage, je visite les astres et les contemple et leur parle dans une langue unique, que seuls les les rêveurs connaissent. Je volète aisément entre les constellations, libre. Une lueur m'apparut. Je la suivis du regard un moment, quand une myriade d'étoiles multicolores commença une élégante sarabande. Emerveillé, je suivais la danse lente et, soudain, portée telle une nuée étincelante, je me joignis au ballet de la nuit.
Les constellations semblaient me parler. J'entendais leur conversation mêlée au chant des plus hautes sphères. Une sensation de paix, dans ce silence sonore, m'envahit tout entier.
Un visage aux contours imprécis, plutôt ange, m'apparut. Je m'abandonnais à sa contemplation, emplie d'une indicible sérénité. Puis l'ange me tendit un miroir et me dit : "sois celui que tu veux être" et il secoua ses plumes d'argent. Alors je les pris pour m'envoler, comme Icare, vers le soleil de mes rêves quand tout à coup, après m'être remémoré tous les grands bonheurs qui constituent ma vie, je vis l'autre facette de mon existence, la partie la plus obscure, la plus néfaste et la plus irritante qu'il soit. Je vis mon reflet sombre, ma part d'ombre ... Mes envie de vengeance, mes désirs de plaisirs, de faire fi de tout, de tuer, d'exploser, de m'éclater .... Cette partie de moi que je suis mais que je ne serai pas ... comment être soi ? Ce reflet noir, est-ce un rêve, un cauchemar ? Comment savoir ? Il ne me restait plus qu'à lutter contre cette étrange facette de ma personnalité. Choisirais-je la lumière ou le néant ? Le soleil ou l'obscurité ? Car malgré moi, je sentais bien que je prenais un malin plaisir à souffrir. Une sorte de plaisir noir, voyez-vous. Le plaisir noir. Ce sentiment que je ne voulais ressentir, qui me faisait peur. La culpabilité et l'angoisse m'envahirent. Pourtant, j'étais conscient. Conscient du mal que je faisais aux autres et à moi-même, conscient que je ne resterais pas indéfiniment dans l'enfance et conscient qu'un jour, il me faudrait arrêter de me cacher. M'ouvrir au monde, vivre, être libre, abandonner mon passé infortuné et connaitre un monde plein de joie et de félicité où les licornes empruntent des arcs en ciel pour voler là où mes pensées n'osent même pas s’aventurer et où les rêves naissent pour me laisser au réveil dans un état |
| | | rainbow dash
Nombre de messages : 900
| Sujet: Re: A propos du rêve Dim 8 Nov - 15:55 | | |
| Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant Comme je descendais les Fleuves impassibles, je me mis à dériver lentement sur les vagues du sommeil en admirant la voute céleste étoilée, en entendant des vagissements lointains, le cri de mouettes importunées par les souvenirs d'hier, s'envolant vers demain et j'admirais dans la voûte céleste les nuages colorés qui prenaient des formes fantastiques, j'en voyais en forme d'éléphant et même en forme de lit, qui toutes me rappelaient la douce, la délicate et l'abracadabrante aventure qu'est la vie, faite de haut et de bas, de sommeil, de rêve et de fantaisies, comme ces songes de mon enfance, lorsque je perdais encore mes dents, et que j'attendais avec impatience mes jouets au pied du sapin illuminé. A cette époque se trouve la source de tous mes rêves, que je fais encore et encore toutes les nuits et peut-être qu'un jour, un de mes rêves se réalisera... car il se réalisera ! Et mes souhaits, transparents, dans mes rêves cesse d'être un problème. Que dans mes rêves. Lorsque, emmitouflé dans mes draps, j'imaginais un monde idéal, alors je retrouve l'innocence, la magie des pierreries, des miroirs, de toute la féérie enfouies en moi et je chevauche sur les licornes vers un monde sidéral. Léger comme un nuage, je visite les astres et les contemple et leur parle dans une langue unique, que seuls les les rêveurs connaissent. Je volète aisément entre les constellations, libre. Une lueur m'apparut. Je la suivis du regard un moment, quand une myriade d'étoiles multicolores commença une élégante sarabande. Emerveillé, je suivais la danse lente et, soudain, portée telle une nuée étincelante, je me joignis au ballet de la nuit.
Les constellations semblaient me parler. J'entendais leur conversation mêlée au chant des plus hautes sphères. Une sensation de paix, dans ce silence sonore, m'envahit tout entier.
Un visage aux contours imprécis, plutôt ange, m'apparut. Je m'abandonnais à sa contemplation, emplie d'une indicible sérénité. Puis l'ange me tendit un miroir et me dit : "sois celui que tu veux être" et il secoua ses plumes d'argent. Alors je les pris pour m'envoler, comme Icare, vers le soleil de mes rêves quand tout à coup, après m'être remémoré tous les grands bonheurs qui constituent ma vie, je vis l'autre facette de mon existence, la partie la plus obscure, la plus néfaste et la plus irritante qu'il soit. Je vis mon reflet sombre, ma part d'ombre ... Mes envie de vengeance, mes désirs de plaisirs, de faire fi de tout, de tuer, d'exploser, de m'éclater .... Cette partie de moi que je suis mais que je ne serai pas ... comment être soi ? Ce reflet noir, est-ce un rêve, un cauchemar ? Comment savoir ? Il ne me restait plus qu'à lutter contre cette étrange facette de ma personnalité. Choisirais-je la lumière ou le néant ? Le soleil ou l'obscurité ? Car malgré moi, je sentais bien que je prenais un malin plaisir à souffrir. Une sorte de plaisir noir, voyez-vous. Le plaisir noir. Ce sentiment que je ne voulais ressentir, qui me faisait peur. La culpabilité et l'angoisse m'envahirent. Pourtant, j'étais conscient. Conscient du mal que je faisais aux autres et à moi-même, conscient que je ne resterais pas indéfiniment dans l'enfance et conscient qu'un jour, il me faudrait arrêter de me cacher. M'ouvrir au monde, vivre, être libre, abandonner mon passé infortuné et connaitre un monde plein de joie et de félicité où les licornes empruntent des arcs en ciel pour voler là où mes pensées n'osent même pas s’aventurer et où les rêves naissent pour me laisser au réveil dans un état subjuguer |
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