https://www.youtube.com/watch?v=xYMgdW7-s9E

Le Corbeau et le Renard II : mon pastiche

Mon père, dans son fauteuil affalé,
Tenait dans ses mains, un journal.
Ma mère, par la colère poussée,
Lui tint à peu près ce langage :
"Eh, bonjour monsieur mon mari,
Que vous êtes assis, que je travaille au logis !
Sans mentir, si votre paresse
Se rapporte mes prouesses
Vous êtes le roi, et moi la bonne, c'est ça !"
A ces mots, mon père ne se sentit plus assis !
Et pour montrer que ma mère avait tort,
Il lâcha son journal, et se mit à chausser ses savates.
Ma mère s'en saisit et dit : "Merci mon chéri,
Apprends que je sais que c'est grâce à ton travail que toute la famille vit
Mais vois à quoi on en est réduit pour pouvoir lire le journal au logis !
Cette leçon vaut bien un magazine, sans doute. "
Mon père, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

La cigale et la fourmi

https://www.youtube.com/watch?v=S6hwjhiKPFE

Texte d'origine :

Spoiler:

Et voici mon pastiche :

La lapine, ayant marché toute l’année
Se trouva très embêtée
Quand le cross fut arrivé.
Pas un seul petit morceau
De mollet ou de biscotos !
Elle alla crier à l’aide
Chez le castor, le bipède
Le priant de l’entraîner
jusqu’au cross commencé
- Je vous paierai, lui dit-elle
Avant le printemps, foi de lapin,
intérêt et principal.
Le castor n'est pas entraîneur
C'est qu'il préfère scier de superbes sapins.
- Que faisiez-vous à la saison des durs entraînements ?
Dit-elle à cette glandeuse.
- Je gambadais, à tout venant, ne vous déplaise.
- Vous gambadiez ? J’en suis fort aise,
Eh bien, courez maintenant !

La colombe et la fourmi
Le long d'un clair ruisseau buvait une Colombe,
Quand sur l'eau se penchant une Fourmi y tombe.
Et dans cet océan l'on eût vu la Fourmi
S'efforcer, mais en vain, de regagner la rive.
La Colombe aussitôt usa de charité :
Un brin d'herbe dans l'eau par elle étant jeté,
Ce fut un promontoire où la Fourmi arrive.
Elle se sauve ; et là-dessus
Passe un certain Croquant qui marchait les pieds nus.
Ce Croquant, par hasard, avait une arbalète.
Dès qu'il voit l'Oiseau de Vénus
Il le croit en son pot, et déjà lui fait fête.
Tandis qu'à le tuer mon Villageois s'apprête,
La Fourmi le pique au talon.
Le Vilain retourne la tête :
La Colombe l'entend, part, et tire de long.
Le soupé du Croquant avec elle s'envole :
Point de Pigeon pour une obole.


Voici le mien:

Le long d'une rivière limpide se désalterait une Hirondelle,
Quand sur l'onde un moustique piqua du nez.
Et dans ce torrent on aperçut le moustique qui ramait
S'efforcer, en quelque sorte, de rejoindre la rive.
L'hirondelle de ce pas s'efforca d'être charitable:
Une brindille qu'elle lui tendit,
Servit de plate-forme au moustique.
Il prit la poutre d'escampette; et là- dessus
Arrive un des ces mendiants qui avançait sans chaussures .
Ce mendiant, imprévisible , tenait un arc
Alors qu'il aperçut ce passereau
Il pensa qu'il pourrait en faire un bon festin.
Alors qu'il le voyait mort il tendit son arc
Le moustique lui planta l'aiguillon sur son bras
Le méchant s'agita fortement:
L'hirondelle l'entendit et partit.
Adieu le festin tant désiré:
Point de Pigeon pour une offrande.[/size]

Le Corbeau et le Renard




devient ...


Le professeur et l'élève

Maître Govaert, sur son bureau élevé,
Tenait dans ses mains mon carnet.
Mademoiselle Marie, par la crainte affolée,
Le supplie d'éviter ce carnage :
"Hé ! Bonjour Monsieur Govaert.
Que vous êtes gentil ! Que je vous apprécie !
Sans mentir si votre clémence
Se rapporte à votre intelligence,
Vous êtes le maître des élèves de ces lieux."
A ces mots le prof' ne se sent plus fâché ;
Et pour montrer sa grande bonté,
Il ouvre grand ses mains, laissant tomber mon carnet.
Je m'en saisis, et dis : "Mon bon professeur,
Apprenez que tout profiteur
Vit aux dépens de celui qui le croit :
Cette leçon vaut bien un 20, ma foi."
Monsieur Govaert, amusé et ému,
Sut, et aussitôt, qu'elle ne recommencerait plus.

La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf.

Une grenouille vit un boeuf.
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s'étend, et s'enfle , et se travaille,
Pour égaler l'animal en grosseur,
Disant, "Regardez bien, ma soeur;
Est-ce assez ? Dites-moi, n'y suis - je point encore ?
Nenni. - M'y voici donc ? -Point du tout. M'y voilà ?
- Vous n'en approchez point. "La chetive pécore
S'enfla si bien qu'elle creva.

_______________________________________________________________

La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le boeuf 2

Le chasseur vit un lièvre,
Qui lui parut d'un beau pelage;
Lui, qui ne savait pas très bien viser,
S'arrête, se prépare, arme et vise,
Pour ne pas rater sa belle cible.
Disant: " Attention beau lièvre,
Suis-je assez près ? Vais-je réussir mon coup ?
Nenni. - M'y voici donc ? Pas du tout. - Et là ?"
Le chasseur n'est pas encore prêt à tuer .
Il mit le fusil dans son étui et rentra chez lui.

Je le trouve joli ton pastiche chevalier noir

Merci Abby top top top top

Bravo bravo

Il y a des parties qui ne correspondent pas du tout, non ?

ex :

Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine,
La priant de lui prêter

Il alla demander chez le cheval
Qui avait fait des économies
L'âne lui promit de le remboursés

En effet, il y a de l'idée mais tout ne "colle" pas

En plus, certaines phrases ne veulent rien dire écrites ainsi.

Ex :

Il alla demander (quoi ???) chez le cheval
Qui avait fait des économies

On demande quelque chose à quelqu'un, il faut donc obligatoirement un COD pour que la phrase soit grammaticalement correcte

Cela ne devrait pas être insurmmontable à rectifier

Mais bon ein ...



Je trouve que c'est très bien !

Frère des Loups a écrit:

Mais bon ein ...



Je trouve que c'est très bien !

Merci !

C'est un peu nul mais bon !
La grenouille et le boeuf

Une grenouille vit un boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille,
Pour égaler l'animal en grosseur.
Disant : " Regardez bien ma soeur;
Est-ce assez ? dites-moi; n'y suis-je point encore ?
Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout.
M'y voilà ?
Vous n'en approchez point "
La chétive pécore.
S'enfla si bien qu'elle creva.[/size]
[/size]Potiche Pastiche



Un maigrelet regarde un gros

Qu'il pensait d'idéale taille

Lui, qui n'était guère ventru comme une courgette

Jaloux, se gave, et mange, puis s'allonge

Afin de contrebalancer la bête en largeur

Déclarant : contemplez-moi bien, ma grosse ;

Est-il bon ? - Non. - Dites-moi, n'y suis-je nullement davantage ?

Non. - M'y voici ainsi ? - Pas des moindres

M'y voilà ?

Tu n'y abordes nullement

Le rachitique andouille

Se ballonna tellement qu'il en clamsa

[/size][/size]

Kamikaze a écrit:

La cigale et la fourmi



Le mien :

l'âne qui aimait s'amuser
Avait fait le fou tout l'été.
Mais il fut bien embêté
Lorsque l'hiver est arrivé
N'ayant plus d'herbe pour manger,
Il alla demander chez le cheval
Qui avait fait des économies
L'âne lui promit de le remboursés
Avant l'hiver achevé,
Mais le cheval lui dit :
"Vous avez fait des économies ?
Cette saison-ci"
"Non, je me suis amusé !"
"Et bien maintenant faite abstinence
Voilà votre récompense"

Ton pastiche est excellent !
Il est même remarquable !
J'en suis même étonnée !
Tu as utilisé des mots de langage soutenu !
Mais Déesse a raison !
Il y des parties qui ne collent pas !
Mais les mots sont recherchés et tu as fait un remarquable pastiche !
Encore une fois, je te félicite !
Bravo !
Alice

Moi aussi je te félicite beaucoup tu m'as épatée!

Moi il m'a plus qu'épaté !
Je trouve son pastiche excellent !
Si je pouvais, je lui aurais donné un 20 !

Oui!

Tu as vu ce qu'il arrive à faire !

Voilà mon pastiche:

Le liseur et le râteau

Il ferre, autant qu’on pousse, obliquer tout le monstre
On a souvent béton d’un plus pigeon que soi.
De cette vermine douze façades foison,
Tellement la chute en prime aborde.

Entre les paupières d’un liseur
Un râteau souffrit de tétanos assez à l’étude .
Le rôle des annuaires, en cette occlusion,
Moralisa ce qu’il étendait et lui dorlota la vieille.
Ce bifteck ne fut point pesé.
Qui avalerait-il jamais cuisiné
Qu’un liseur d’un râteau eût affection?
Certes il affecta qu’au sortir des fortifications
Ce liseur fut privé dans des rideaux,
Dont ses rumeurs ne le purent dépraver.
Socialiste râteau accrocha, et fixa tellement par ses dentelles
Qu’une malaria rôtie empourpra tout l’ouvrier.

Patinette et lorgnette de tennis
Forme plus que formule ni que raquette

De la fable Le lion et le rat.

Cette méthode s'appelle la méthode Oulipo, qui consiste à prendre un mot dans le dictionnaire après le mot qu'on a choisi et de le prendre au même genre et la même classe grammaticale. Les verbes c'est pareil sauf qu'il faut le conjuguer au même temps et mode.