-Bonjour à tous, merci pour cette salve d'applaudissements, je tiens à présenter mon mea culpa auprès de tous les spectateurs et coureurs pour le retard du Grand Prix. A priori le coureur Hourdissan devrait nous rejoindre dans quelques instants.
Bonjour Rafael, bienvenue ici, à Monaco. Quid de votre préparation pour ce grand prix ?
-Bonjour, nous avons pu terminer les préparatifs et les réglages via une équipe hors norme dans le but, in fine, de mettre toutes les chances de mon côté.
-Selon vous, quelle est la condition sine qua non pour gagner une telle course ?
- Il faut avant tout un mental d'acier et bien sûr que la météo soit favorable, donc j'espère qu'on sera chanceux de ce côté-là.
- Idem, j'espère que la météo sera bonne. Le quota de spectateurs initialement fixé à 50000 personnes a été dépassés, car vous êtes ici avec nous.
Il a fallu construire de nouvelles tribunes pour accueillir tout ce monde, il ne faut pas oublier que nous avons commencé ces travaux ex nihilo, car il n'y avait aucune infrastructure.
- Les vivats de la foule nous rendent extrêmement heureux, ce que j'évoque souvent dans mes livres.
-Oui, d'ailleurs vous avez sorti un nouvel opus, à l'instar d'Hamilton, où on apprend énormément d'informations intéressantes. Au fait,
quel équipement avez-vous choisi pour ce Grand Prix.
-Hamilton a gardé les pneus ancienne génération. A contrario, j'ai choisi des pneus médiums, car pour moi c'est le nec plus ultra des pneus.
-Vous êtes vous remis de votre dernier GP lorsque vous avez fini ex aequo avec Verstappen le junior de la course.

Fany
Jeanne
Zya
Nina

F: Bonjour, nous sommes ravis de vous rencontrer, car nous avons entendu beaucoup de bonnes choses sur vous par nombreux élèves  via les réseaux sociaux. Vous semblez également être persona grata auprès des parents. Comment faites-vous ?



N : A priori, on pourrait penser que j'ai des méthodes d'apprentissage un peu spartiate et que je fais travailler les élèves manu militari. Mais ce n'est pas le cas, je le fais en douceur. A posteriori, les élèves réalisent qu'ils ont appris parfois sans s'en rendre compte beaucoup de choses. 

J : Quid de notre fille Zya ? 

N : Même si elle a quelques déficits dans ma matière, elle fait des efforts et pourra poursuivre son cursus parfaitement.

J : Elle n'est pas très douée, à l'instar de moi à son âge. Mais en travaillant a minima, j'ai malgré tout réussi.

Z : Au dernier examen, j'ai plus réussi le recto que le verso de la feuille, mais je pense m'en être bien sortie, même si j'avais des lacunes et que j'ai dû tout apprendre ex nihilo.

F: Elle n'est peut-être pas ex aequo avec ses camarades, mais de visu je constate qu'elle travaille beaucoup.

J : De toute façon, elle a un quota de 13 de moyenne à respecter pour ses notes, sinon nous lui lançons un ultimatum pour redresser la barre.

F : Oui, on lui fait prendre les cours avec des mementos et les documents ad hoc.

N : Au lieu de lui poser un ultimatum et de la stresser, nous pourrions essayer de trouver un consensus afin qu'elle continue de travailler dans la bonne humeur.

J : Oui, il ne faut pas que la situation actuelle reste au statu quo. 

Z : C'est vrai, pas besoin de me menacer ni d'agir manu militari avec moi. Et puis, je ne veux pas avoir de cours de soutien avec un quidam alors que le dernier opus de ma saga est sorti et que je veux le lire.

N : Je comprends, tu dois juste faire en sorte de progresser pour qu'in fine, au conseil de classe, tu reçoives une salve d'applaudissements. Je vais chercher illico un duplicata de son bulletin, mea culpa.


F : Nous sommes fières de toi ! Plus qu'à parler de ton comportement et savoir si tu respectes bien le décorum.

J : Je constate que cet établissement offre le summum de l'éducation, tu dois donc bien te comporter. Même si j'avais des aprioris, a posteriori tout a l'air d'aller bien.

N : me revoilà, voici son bulletin : je vous présente encore mon mea culpa pour cet oubli. En ce qui concerne le comportement de Zya, elle a voulu prendre la porte ... mais quand je dis prendre la porte, c'est stricto sensu. On l'a surprise en train de la démonter !


F : Comment ?Qu'est-ce que j'apprends ?  Tu veux provoquer un casus belli ? 


Z : C'est un quiproquo, je ne voulais pas prendre la porte, mais la réparer parce qu'elle grinçait. D'ailleurs, in fine, elle s'ouvre sans bruit depuis.  On devrait me remercier.

N : Quelle impertinence ! Tu ne me parles pas ainsi, si tu continues, tu vas avoir un malus sur tes notes en raison de ton comportement.

Z : Cela m'importe peu, car je ne suis au summum de ma bêtise. Si c'était noté, je pourrais même être major en ce domaine.

J : Zya, tu arrêtes de parler comme ça, car il y a une condition sine qua non pour que tu gardes ton téléphone : que tu te comportes bien !

F : Oui, déjà que tu commences à être persona non grata au collège, même auprès de tes camarades ! Il faut bien se comporter !


Z : Il faut bien se comporter, dixit celle qui séchait les cours. Moi, je suis restée bien nazie, heu bien assise ! 

F : Fais attention à tes lapsus révélateurs Zya ! Si tu continues tu auras une punition, et elle ne sera pas reportée sine die. 

Z : De toute façon, vous avez des faciès simiesques. Faire réussir vos élèves ne fait apparemment pas partie de votre credo ! 

N : Tu vas te calmer avec ton ego surdimensionné. Si tu continues, je vais devoir te mettre en tandem avec Guillaume pour rattraper tes cours.
 
Z : Non, sérieux ? Pas Guillaume ! Je mets mon  veto ! 

J : Mais tu oublies que tu n'as aucun droit de véto, justement, c'est nous qui décidons. Et ne contredis pas ton mentor, rappelle toi qu'elle t'a aussi appris à te débrouiller et à trouver un travail en intérim pour cet été.


F : Tu te dois de respecter les adultes, a fortiori s'ils sont en plus tes enseignants ! Et c'est loin d'être un monstre, à l'instar des frères Bogdanov.

Z : Même si notre relation a subi beaucoup d'aléas, je vais tenter plaidoyer pro domo pour me justifier. Si vous ne me punissez pas, je veux bien faire mon mea culpa et je promets de faire des efforts pour respecter le décorum.


N : Fais attention, car cet établissement est prestigieux qui a un numerus clausus et tu fais partie des rares qui ont été acceptées dans ce quota. Tu peux devenir persona non grata et perdre ce privilège. A contrario, ton frère, qui était sage, a réussi  et maintenant il fait le métier qu'il voulait.
Z : Oui, mais si je veux faire comme lui, il me faudrait plus qu'un placebo pour soigner ma bêtise. 
      En constat, je dois respecter les seniors, me calmer et travailler avec application.
     D'ailleurs...En ce qui concerne le travail avec Guillaume, je préférerais le faire avec quelqu'un d'autre, car il a une libido très développée en ce moment ...

- Quoi ? Il t'a fait des avances ?

- Non, mais il a un regard un peu libidineux qui me dérange. 

N : On verra ça plus tard... Maintenant, exit ta mauvaise attitude, Zya ! On est d'accord ?  Maintenant, j'aimerais parler à tes parents seuls à seuls.

-Bonjour, nous sommes en duplex de Paris après votre fabuleuse victoire, on peut entendre les vivats de la foule derrière moi. Qu'avez-vous pensé de ce match ?
-Je suis fou, je peux me comparer aux plus grands, à l'instar de Wilkinson.
-Quand vous dites que vous êtes fou, c'est une image ou c'est stricto sensu ?

- Bien sûr, ce n'est pas stricto sensu, mais c'est un rêve qui se réalise, je vais fêter ça ipso facto.
-Parlez-nous de cette victoire. Avez-vous gagné manu militari ?
-C'était compliqué, car nous n'avions aucun point on partait ex nihilo, on pensait vraiment perdre ce match !
Est-ce que c'est la salve d'applaudissement qui vous a donné du courage ?
-C'est sûr, ça nous a énormément motivés.
C'était la condition sine qua non pour que l'on puisse gagner.
D'après ce que j'ai pu voir, l'entame de match était difficile, idem pour la météo.
C'est vrai que le match a commencé directement in medias res, mais les remplaçants sont de vrais deus ex machina, et ils ont fait des miracles sur le terrain.
-Quid du malade ? A priori, de visu, il avait l'air d'avoir mal au ventre.
-Sur le terrain, j'ai cru qu'il était KO. Puis j'ai fait le distinguo entre être KO et être malade. J'ai remarqué qu'il était juste malade.

- Rien de grave. In fine, vous avez gagné quand même. Ce que je peux remarquer en tout cas, c'est que votre faciès est extrêmement souriant. On peut donc affirmer que le soutien du public a agi comme un placebo.

C'est vrai, ça a agi sur nous comme un véritable stimulus, il y a toujours bonne ambiance dans les matchs de rugby, a fortiori quand le quota de personne est dépassé et que le stade est plus que rempli.
-Parlons un peu plus de vous et de votre avenir concernant la saison prochaine. Suite à la victoire au championnat, vous allez rester de facto dans ce club ? 

- Pour l'instant, c'est le statu quo, mais je ne pense pas être persona non grata dans cette équipe.
- D'accord
- Mais c'est le club qui choisit, je ne pourrais pas mettre mon véto.
- Bon, vous nous tiendrez au courant via les réseaux sociaux.
- Oui mon intérim alias Christophe qui s'occupe de mes réseaux vous communiquera ça.
- Vous allez demander un desiderados au président du club ?
- J'espère que ce ne sera pas un casus belli, mais oui je vais négocier.
- Dernière chose, j'aimerais passer un message à mon alter ego : nota bene Patrick :
memento toi et moi, nous sommes un tandem et cette victoire est pour toi.
- Patrick dixit que c'était le summum de la déclaration amicale quasi amoureuse aha.
Merci de nous avoir écouté on se retrouve illico avec le journal de 20 h.

Patrick : Salut, Philippe 


Philippe : Ah ! Salut Patrick, viens là illico ! Deux verres de Ricard, s'il vous plaît.


Patrick : Non, pour moi de l'eau.

Philippe : Tu ne bois pas ?


Patrick : Ma sœur a eu un infarctus, car elle avait bu de l'alcool ad nauseam . Depuis, pour moi exit l'alcool, je reste sobre !



Philippe : "Je reste sobre", dixit celui qui a bu tout l'alcool durant la dernière soirée. Tu es addict à l'alcool. Si tu restes sobre, tu n'as pas peur du delirium tremens ? Et, puis pour ta sœur, c'est peut-être juste la faute des aléas de la vie qu'elle ait eu cela. Au fait, voudras tu que je t'accompagne au crematorium ?



Patrick : Ah Ah Ah !!! Très drôle, a priori, elle devrait s'en sortir via de nombreuses opérations. Mais, je vais tout de même dans une église offrir quelques ex-voto pour être sûr qu'elle guérisse.


Philippe : Depuis quand les prières font partie de ton credo ?


Patrick : Sinon quid de ta pâtisserie ? Est-ce que tu as quasi fini les pièces montées pour le mariage de tes clients ?


Philippe :  Je n'ai que 6h pour la finir. C'est un véritable ultimatum que l'on m'a posé là. Si je ne la termine pas à temps, de facto, je n'aurais pas atteint le quota d'au moins 5 pièces montées, je ne serai pas payé, et comme je suis en déficit à la banque,  in fine, je devrai fermer ma pâtisserie que j'ai fondé ex nihilo. Je suis tellement stressé que je prends beaucoup d'homéopathie, même si ça n'a qu'un effet placebo.
 
Patrick : Ah, je suis désolé pour toi. Mais, pour te changer les idées, as-tu vu au cinéma le nouvel opus de Steven Birou ? Il s'agit d'un péplum sur le thème des gladiateurs. L'incipit du film nous apprend que le héros veut devenir gladiateur, à l'instar de sa star préférée, et après être entré dans l'école des gladiateurs, il voit ipso facto l'envers du décor. Malgré les vivats et les salves d'applaudissements de la foule, il se met à haïr cette pratique.


Philippe : Avoue, tu viens de lire le résumé sur ton téléphone et tu me le récites in extenso. Tu es un sacré spécimen, toi ! Je sais faire le distingo entre tes résumés personnels et ceux trouvés sur Internet. 


Patrick : Mais c'est trop bien Internet : le téléphone est devenu notre seul vademecum nécessaire, et nous avons des informations ad libitum. C'est l'outil ad hoc dont nous avons besoin !



Philippe : Si tu veux, on ira voir ce péplum, mais je ne sais pas quand : avec les pièces montées à finir, je dois reporter cette séance sine die. Mais je suis sûr que durant tout le film, on va voir des combats gladiateurs versus d'autres gladiateurs, et que notre héros va tous les envoyer ad patres.


Patrick : Les combats de gladiateurs étaient loin d'être aussi sanglants, arrête d'avoir des aprioris. Il fallait que l'organisateur des jeux rembourse les gladiateurs tués qu'il avait loués. C'était la condition sine qua non pour une mise à mort.


Philippe : Eh bien moi, je soutiens mordicus qu'ils s'entretuaient. Je le sais, j'ai vu sur internet des myriades de péplums où on voit ça !



Patrick : Comme quoi, internet n'est pas toujours la panacée pour trouver les bonnes informations ! 



Phillipe : Ne te moque pas de moi et arrête de me regarder avec ce rictus moqueur.


        




       Maxime MIGNOT et Théo BIROU

L'agent Wilson rentre du centre-ville. Il vient d'y avoir un meurtre. Un cadavre a été retrouvé au cinéma, un magnum à côté de lui magnum à côté de lui, un rictus sur le visage.


A priori, il a été frappé sur la tête avec le magnum.

Le vendeur de pop corn a un alibi. Il était à sa caisse avec un jeune couple.

Exit de toutes les personnes du cinéma pour un interrogatoire, manu militari.


Il reste un homme louche avec un Faciès douteux. L'agent Wilson va le voir pour des précisions. Il fait son Plaidoyer pro domo.
Ce n'est pas lui non plus.
Le corps a été amené à la médecine légale pour en savoir un peu plus sur les raisons de la mort. Le médecin remarque une blessure qui aurait été faite Poste Mortem. L’Examen finit, le corps va au funérarium.


L’agent Wilson continue l'enquête.