Viens, bel enfant ! Je suis la Fée.

Je règne aux bords où le soleil

Au sein de l'onde réchauffée

Se plonge, éclatant et vermeil.

Les peuples d'Occident m'adorent

Les vapeurs de leur ciel se dorent,

Lorsque je passe en les touchant;

Reine des ombres léthargiques,

Je bâtis mes palais magiques

Dans les nuages du couchant.

— « Écoute ! — Écoute ! — C’est moi, c’est Ondine qui frôle de ces gouttes d’eau les losanges sonores de ta fenêtre illuminée par les mornes rayons de la lune ; et voici, en robe de moire, la dame châtelaine qui contemple à son balcon la belle nuit étoilée et le beau lac endormi.

» Chaque flot est un ondin qui nage dans le courant, chaque courant est un sentier qui serpente vers mon palais, et mon palais est bâti fluide, au fond du lac, dans le triangle du feu, de la terre et de l’air.

» Écoute ! — Écoute ! — Mon père bat l’eau coassante d’une branche d’aulne verte, et mes sœurs caressent de leurs bras d’écume les fraîches îles d’herbes, de nénuphars et de glaïeuls, ou se moquent du saule caduc et barbu qui pêche à la ligne. »

  Sa chanson murmurée, elle me supplia de recevoir son anneau à mon doigt, pour être l’époux d’une Ondine, et de visiter avec elle son palais, pour être le roi des lacs.

  Et comme je lui répondais que j’aimais une mortelle, boudeuse et dépitée, elle pleura quelques larmes, poussa un éclat de rire, et s’évanouit en giboulées qui ruisselèrent blanches le long de mes vitraux bleus.

Les bras nus cerclés d'or et froissant le brocart
De sa robe argentée aux taillis d'aubépines,
Mélusine apparaît entre les herbes fines,
Les cheveux révoltés, saignante et l'oeil hagard.

La splendeur de sa gorge éblouit le regard
Et l'émail de ses dents a des clartés divines ;
Mais Mélusine est folle et fait dans les ravines
Paître au pied des sapins la biche et le brocart.

Depuis cent ans qu'elle erre au pied des arbres fées,
Elle est fée elle-mème ; un charme étrange et doux
La fait suivre à minuit des renards et des loups.

Ses yeux au ciel nocturne enchantent les hiboux,
Et près d'elle, érigeant ses fleurs en clairs trophées,
Jaillit un glaïeul rose à feuillage de houx.

Vous dont je ne sais pas le nom ô ma voisine
Mince comme une abeille ô fée apparaissant
Parfois à la fenêtre et quelquefois glissant
Serpentine onduleuse à damner ô voisine
Et pourtant sœur des fleurs ô grappe de glycine

En robe verte vous rappelez Mélusine
Et vous marchez à Petits Pas comme dansant
Et quand vous êtes en robe bleu-pâlissant
Vous semblez Notre-Dame des fleurs ô voisine
Madone dont la bouche est une capucine

Sinueuse comme une chaîne de monts bleus
Et lointains délicate et longue comme un ange
Fille d'enchantements mirage fabuleux
Une fée autrefois s'appelait Mélusine
Ô songe de mensonge avril miraculeux

Mon verre est plein d’un vin trembleur comme une flamme
Écoutez la chanson lente d’un batelier
Qui raconte avoir vu sous la lune sept femmes
Tordre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds

Debout chantez plus haut en dansant une ronde
Que je n’entende plus le chant du batelier
Et mettez près de moi toutes les filles blondes
Au regard immobile aux nattes repliées

Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent
Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y refléter
La voix chante toujours à en râle-mourir
Ces fées aux cheveux verts qui incantent l’été

Mon verre s’est brisé comme un éclat de rire

Ma modeste proposition :

                                              Alumna

Un jour une fée vivant 

Dans dans le creux d'une forêt sombre ;

Hurla de toutes ses forces ...

Alumna a les cheveux d'une sorcière ,

Ses yeux sont rassurants et d'un bleu perçant

En ce jour elle hurla la mort de Présent

Qui était un ami cher à ses yeux . 

Un homme ayant entendu ses cris 

Alla voir la fée qui courut s'adresser à son apparition s'arrêta net de pleurer

Et ria fort , parla à l'homme:

"Viens,viens avec moi dans l'eau .." 

Elle avait un regard de pierrre mais 

L'homme ne put rien faire : il la suivit

Comme hypnotisé mais rassuré il la suivit et finit sa vie à ses côtés.

Ecoute, écoute le doux bruit de cette musique

En t'endormant tu imagines une fée

Une fée charmante qui chante, que l'on nomme Enchantine.

Elle sait également merveilleusement jouer du piano

Ecoute, écoute : tout à coup, éclate un orage ! 

Enchantine se met a chanter fort et faux.

Elle est aussi belle qu'une hirondelle

Ressemblant à une flûte traversière

Mais là, elle ne ressemble plus à rien !

Elle est plus laide encore qu'un chat écorché

Son chant n'est que sifflement, chuchotement étrange et désagréable

Ecoute, écoute elle est partie sous les gouttes de pluie.

Et toi tu t'es réveillé sous ce magnifique ciel doré

Ce n'était qu'un pauvre rêve évéillé.

***

 Line de la nuit 

                     La Foret Aux Animaux

Mélusine, la fée de la forêt,

Erre au-dessus de la terre,

Comme un fantôme venant des enfers.

Mélusine à l'oeil hagard est affolée.

Dans son brocart, on peut apercevoir

De fantastiques flammes flamboyantes.

Mélusine vit un brocart et des renards

Et ils se mirent à manger les plantes.

Les loups hurlent  à la nuit,

Et Mélusine en rit.

Elle croise des corbeaux et des pies.

Toujours perdue, elle suit les oiseaux,

Qui la mènent a un nid ;

Et puis elle voit le soleil se lever.

Luna M

La fée C 

Fée c marcha marcha en se mettant à trembler elle a froid

Elle entra dans un arbre s'installa et mangea du foie

Elle a faim comme d'habitude et mangea une pastèque

Fée c se mit a danser avec des chaussures déchirés

La fée c porta une jolie robe rose

Elle se mit à se rouler dans l'herbe

Et elle fit pleins de câlins

Mais le soir elle entra dans les chambres et distribua des fessés

Le soir la fée c se transforma en fleurs

Quand elle passa des fleurs toute l'herbes 

Et quand elle se reivelle elle redevient une fée c

Fée c sortit dehors et fit grincer les branches

Les voisins l'entendaient chanter

Et se mirent tousà l'applaudir.