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Jouons à la lettre d'indignation

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DEUS

DEUS

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MessageSujet: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeMer 4 Mar - 19:59

Astolphe de Rosemberg
Marie-Antoinette de la Brutie
Domaine des Lilas
Château des Roses écloses
Paris
Budapest



De Budapest, le 16 mai 1823

Je vous adresse mes salutations distinguées, gente dame,

Je vous écris cette missive, chère amie, afin de vous conter la cause du terrible mécontentement que je ressens vis à vis d'un individu méprisable tenant une hôtellerie, située d'ailleurs non loin de chez vous. sgr e
Je devais normalement passer mon séjour dans une sublimissime demeure, comme il sied à un homme de ma distinction.

Sublimissime demeure, parlons-en ! sgr e

Cette hôtellerie était tellement magnifique, imposante et bien équipée ... qu'il n'y avait pas même d'écuries pour mes chevaux ! Jouons à la lettre d'indignation 429809

Cependant, le pire affront qui m'ait été fait, fut qu'un vil hôtelier m'aborde, de surcroît sans galanterie aucune, en m'annonçant avec une impudence extrême que son hôtel ne possédait guère de logis pour mon auguste personne ! in décis

Comme vous vous en doutez, je me pâmai alors de joie devant l'admirable accueil qui m'y était fait.  e k

Comment pourrait-on souffrir qu'une telle vilénie soit faite à un si galant et honorable seigneur que moi ?

Je fus bien évidemment indigné et je demandai aussitôt à ce vilain manant de mettre ses clients dehors.

Savez-vous ce qu'il eut l'aplomb de me répondre ? Il m'accusa, moi, d'être la cause de sa ruine s'il faisait ce que j'ordonnais. Non mais vous rendez-vous compte ? Comme si cela importait !

Las ! ce n'était point terminé : en outre d'y être traité comme un vulgaire client, un ignoble chevalier sort de l'hôtellerie et prétend alors vouloir "accommoder" les choses. Moi qui avais la stupidité de croire que cet aimable damoiseau voulait me céder sa chambre ! Au lieu de cela, savez-vous ce qu'il a fait ? Il m'a menacé de trépas, avec son fer, si je ne cessais guère d'importuner ce vil hôtelier ! Je crus qu'il allait m'occire sur le coup, kout ce forcené !

Effrayé, outré et indigné, je montai dans mon calèche et j'ordonnai à mon cochet de démarrer à vive allure. Jouons à la lettre d'indignation 732625
Après moultes mésaventures, je rentrai chez moi, dans ma luxueuse demeure, kin g en essayant maintes fois de me me calmer puis je me suis décidé à vous écrire pour me confier de ces péripéties incroyables, sans rien omettre des détails, afin que vous ou vos amis ne viviez pas à votre tour de pareilles déconvenues en vous arrêtant un jour à votre tour dans son vilain taudis ... . Jouons à la lettre d'indignation 460318

Je vous prie d'accepter, ma très chère damoiselle, vous qui êtes de bel esprit, toutes mes salutations distinguées.

Astolphe de Rosemberg.
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Griffon

Griffon

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeJeu 5 Mar - 13:32

Astolphe de Rosemberg
Chateau de la Loire
Comtesse Henriette de Pau
Chateau de Pau


Albe, 15 janvier 400

Chère comtesse,

Je vous écris d'un sinistre et glauque hôtel d'Albe où je séjourne actuellement. Il m'est arrivé une aventure incroyable, voulez-vous que je vous la conte ? Je suppose que oui, connaissant votre aptitude naturelle à l'écoute ainsi que votre délicieuse inclination légendaire à la curiosité féminine, qui fait une si grande partie du charme de nos entretiens.

C'était samedi dernier. J'étais sur le chemin menant à Albe lorsque j'aperçus une clairière avec, en son centre, une petite maison splendide. C'est alors que je me souvins que vous m'aviez parlé du gîte de Mr Gloken. Un hôtel réputé tant par sa propreté, son ambiance, sa nourriture ainsi que pour l'accueil qu'il offre à ses hôtes, dont la classe sociale est plutôt élevée. Eh bien, je ne suis pas de cet avis-là. La raison de mon mécontentement est simple.

J'arrivai devant la porte et toquai. Personne venant me chercher, je décidai tout de même d'entrer. En effet, j'avais ouï quelqu'un parler. A l'intérieur je vis Mr Glken, qui venait en direction de la porte sûrement pour m'ouvrir. Il avait été arrêté par un de ses valets qui, me semble-t-il, lui disait qu'il y avait un problème avec une livraison.
Je lui demandai s'il avait une chambre de libre, pour moi. Sa réponse fut non. Hélas ! J'eus beau lui dire qui j'étais, il ne me donna pas accès à une chambre ! Pour se défendre, il me dit que son hôtel était complet pour les deux prochains jours, car le roi allait venir en villégiature, à Albe.


Sur ce, pris d'un élan de colère, je le menaçai. Il crut que j'allais l'occire, je pensais juste lui donner des coups de cravache. Je jouai quand même le jeu de lui faire croire que j'allais le tuer. Il devint peu à peu ridicule r ir . C'est à ce moment-là qu'un chevalier arriva et me demanda de partir. Je lui ai dit que j'accèderais à sa demande à la condition sine qua non que je fasse bonne chère avant de reprendre ma roue. Le repas se passa bien. Sur ces entrefaites, je quittai l'auberge, repu.

J'espère avoir rapidement de vos nouvelles. Veuillez agréer mes salutations les plus distinguées.



Votre ami Astolphe de Rosemberg.


Dernière édition par Griffon le Dim 8 Mar - 21:16, édité 1 fois
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Pink

Pink

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeVen 6 Mar - 20:09

Astolphe de Rosemberg
Château de Chambord

Comtesse de Castiglione
Château de d'Amboise


Chère comtesse,


Cela fait bien longtemps que je ne vous avais point écrit, ma chère.
N'en soyez point fâchée et n'en prenez point ombrage : j'ai en effet été fort occupé dans des travaux guerriers et par des mésaventures diverses.
Tenez, il y a peu, je me suis rendu à une hôtellerie pour reprendre des forces , car ma route avait été longue et je me languissais de trouver enfin une chambre où me reposer.
Je m'attendais à y trouver des personnes courtoises et accueillantes, eu égard à mon rang et à ma qualité de gentilhomme, cependant cet homme me répondit effrontément et avec insolence, et le mot n'est pas peu fort !
Je dirais même plutôt que, lorsque cet affreux vilain me répondit avec cette hauteur, mon avis sur cet hôtel changea.
Il était vraiment odieux, cet incapable ! Ce repoussant vilain m'annonça en outre qu'il n'y avait plus de place pour moi dans son hôtellerie.
ahen

Tiens donc !
Aussitôt je lui demande évidemment d'expulser tous ces gens de sa pitoyable hôtellerie ... eh bien ce rustre refusa tout net !
Vous y croyez, ma chère ? Il me répondit que nenni ! Quel aplomb !
C'est à mourir de rire !
Malgré cela, je savais bien que toutes ces gueux n'étaient rien à côté de moi.
Et moi de lui faire aussitôt savoir que j'étais un seigneur ! Cette révélation ne lui fit ni chaud, ni froid !
Ce félon m'a mis dehors, j'en suis tout scandalisé et indigné !
sgr e

Plus jamais un vilain ne me fera cela, jamais humiliation ne m'avait touché aussi fort !
Alors, demain je reviendrais avec mes hommes donner une bonne leçon à ce manant.
Cet affront ne restera pas impuni, soyez-en sûre.
Il comprendra ainsi que je ne suis point n'importe qui !
Il mériterait qu'on lui retire son hôtellerie .
Sur ce, reprenons nos esprits !
ja p


Ma chère, j'espère que vous allez bien de votre côté et je tâcherais de me libérer de mes nombreuses obligations pour venir vous rendre visite prochainement.

En attendant, ne soyez pas tourmentée outre mesure par mon incroyable mésaventure. Je lui ferai mordre la poussière, à ce manant, et dès demain j'obtiendrai réparation par les armes de l'offense qu'il m'a faite en me refusant un gite digne de moi : je lui ferai savoir comment je me nomme et ce qu'il en coûte de faire un tel affront à quelqu'un comme moi.

C'est sur ces mots que ma lettre s'achève, ma chère ... A bientôt, je l'espère.

Votre très dévoué ami



Astolphe de Rosemberg.
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Kawai

Kawai

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeSam 7 Mar - 16:40

Astolphe de Rosemberg
Château de Keszthely

Comtesse de Kernt
Château de Esztergom

Chère Comtesse,

Mon amie, je ne sais par où commencer pour vous conter ma mésaventure...

Alors que je cherchais un logis pour la nuit, j'ai aperçu une jolie auberge. Je suis donc parti à la recherche du propriétaire. Quand je l'ai eu enfin trouvé, j'ai été indigné par ses paroles.
Je ne saurais souffrir son insolence!
Ce petit hôtelier ne disposait plus de logis ni pour moi, ni pour mes chevaux.
Y croyez-vous ? s urp
Me refuser à moi, Astolphe de Rosemberg, un logis !
Cependant je suis resté courtois. Il m'a expliqué alors, que toutes ses chambres étaient déjà occupées par maintes gens nobles. Ce petit hôtelier m'apprit que son vilain taudis se trouvait sur la route d'Albe Royales, où nos rois se font couronner et enterrer.
Comment a t-il osé me dire cela, m'a t-il pris pour un ignorant ?
Je commençais à fulminer. Avec gentillesse je lui ai demandé de les mettre à porte. Et là, il m'a dit que je n'aimerais pas être la cause de ruine.
Comment pouvait-il savoir ce que j'aimerais ?
Ce petit insolent pensait-il m'être supérieur ?
Que nenni !
C'est totalement impossible ! ahen

Soi-disant, comme nous étions en guerre contre les Turcs, sa misérable auberge se trouvait surchargée de monde et ne disposait plus d'aucune chambre.
Je lui ai rappelé mon nom, Astolphe de Rosemberg, c'est presque s'il ne m'a pas ri au nez !
Quelle insolence !

Ah Oui ! Vous n'imaginerez jamais ce qu'il m'a répondu par le suite !
Cet impudent m'a informé qu'un gentilhomme se devait de ne pas maltraiter les honnêtes gens !
Lui, un honnête homme !
Laissez-moi rire à gorge déployée! r ir
Une damoiselle comme vous doit sûrement penser comme moi.
Et combien même, qui connaissait-il ?
Un homme de son espèce ne peut comprendre et ne comprendra point, même avec le temps. Ce n'est certainement pas avec sa minable auberge qu'il le comprendra. De plus le croirez-vous ou non, ce petit infâme prit pour témoin, de ma soi-disant insolence, un chevalier qui séjournait dans son "taudis". Le chevalier Uladislas il me semble.
Il n'avait toutefois point accepté ma franchise sur sa classe sociale car il m'accusa moi, Astolphe de Rosemberg, de lui chercher querelle !
Ah! Un homme comme moi, chercher querelle à ce pauvre vilain ! nno
J'ai du me retenir de ne pas laisser paraître un sourire.

En y repensant, je ne comprends guère où est mon erreur.
Ne se serait-il point senti offensé par la vérité de mes propos sur sa médiocrité ?
Toutefois, c'est moi qui aurais dû être insolent auprès de lui.
N'est-ce pas lui qui proposa une simple grange pour mes chevaux ?
N'est-ce pas lui qui me mit à la porte ? redface

Après tout cela, je me suis résigné à chercher un autre endroit où dormir.
Hélas ! Il était tard, et toutes les auberges à mon goût, correspondant à mon rang et à mon standing, étaient déjà pleines ou ne disposaient point de logis pour mes compagnons. Pour comble d'infortune, il s'est mis à pleuvoir et nous avons dû poursuivre notre route sous des pluies diluviennes, dans le froid, et sans même avoir pu nous restaurer.

J'enrage encore en y pensant, et c'est la raison pour laquelle je prends ma plume pour vous relater cette mésaventure, à vous à qui je puis tout confier, pour pouvoir évacuer ma colère, mon indignation, et ainsi pouvoir mieux la chasser enfin de mon esprit.

Je vous prie d'accepter mes sincères salutations, mon amie.

Amicalement, Astolphe de Rosemberg


Dernière édition par Kawai le Dim 8 Mar - 17:52, édité 1 fois
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Pluton

Pluton

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeSam 7 Mar - 18:47

Château de la Gloire
Jade Lucie de Russie



Astolphe de Rosemberg
Château de la Verdure







Chère Comtesse,
Je vous écris cette épître ( lettre ), pour vous conter mon insatisfaction suite à un effroyable séjour dans une hôtellerie siègeant à quelques kilomètres de votre vaste demeure.

C'était mercredi dernier, je venais de rendre visite à une personne très haut placée, il faisait noir et il fallait que je trouve un refuge pour la nuit.
C'est alors que je vis un gîte au loin, je parcourus des centaines de mètres avant de l'atteindre.

J'ai entendu beaucoup de bien de cette humble demeure non seulement par les ducs mais aussi par des rois des autres contrées.
Lorsque j'accédai à la porte, l'hôtelier de cette auberge m'accosta avec aucune galanterie que je n' avais remarqué que par son accoutrement.
Et quand je lui demandai une chambre de quoi dormir et manger, il me dit qu'il n'avait point de chambre pour moi, pour un descendant de la seigneurie, qui aurait pu croire que quelqu'un de son espèce puisse me refuser un logis.

Alors, quand j'ai entendu la nouvelle je me suis dit c'est une hâblerie j'espère.
Mais non c'était la pure vérité.
Je me suis mis à dire qu'il fallait expulser tous ces nobles gens dont leur existence ne tenait qu'à moi.
Cependant, il me dit que nenni !

Moi qui vous écris, damoiselle la comtesse, suis indigné par ce qu'il vient de se produire dans cette auberge,
notamment après avoir règlé ma querelle avec l'hôtelier.
Un simple chevalier en armure de bronze osa me mettre dehors.
C'est alors que je jurai que ce qui s'était passé serait dit non pas dans le pays, mais dans le monde entier que ce vilain hôtelier
n'avait pas pu accepter mon auguste présence dans son humble demeure.

Mes pensées me disaient que je devais ridiculiser cette auberge.
En ce qui concerne le chevalier, il m'a humilié, je l'ai fait trépasser.
Alors, ce qui oseront m'offenser devront en payer le prix et pas n'importe lequel, le trépas.

Voilà qui est la fin de mon épître j'espère que ces mots ne vous auront pas trop choqué car sinon j'en serais navré.
Veuillez souffrir mes salutations les plus distinguées...
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Etre-Ange

Etre-Ange

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeDim 8 Mar - 14:54

Château de Bran

Astophle de Rosemberg

Château d'Amboise

Comtesse Marie-Antoinette


En Hongrie, le 23 juillet 1853


Bien le bonjour gente dame,


         Souffrez que je vous conte ma mésaventure survenue lors de mon voyage en Hongrie.
Oh ! Suis-je distrait ! Ma question principale était quand même de savoir comment vous vous portez, ma chère amie.
En ce qui me concerne, tout se passait à merveille jusqu'au jour où j'ai voulu faire une halte dans ce château gothique au fond des montagnes.
J'étais las de cette traversée ! J'entre donc dans l'hôtellerie et un vilain, qui se croyait supérieur avec son misérable costume, m'annonce qu'aucun logis n'était disponible, ni pour moi, ni pour mes somptueux chevaux.
En outre, ce gueux osa me proposer les services de sa misérable maison, cependant il croyait m'apprendre que le château était plus près
d'Albe Royale que sa pauvre maison ...

Il me bombardait de questions, j'en avais assez de l'ouïr !
Alors qu'ai-je fait ? Eh bien ! Je l'ai envoyé paître, et je lui ai ordonné d'aller voir mes palefreniers. Mais avant toutes choses il devait me donner la meilleure chambre de son vilain taudis, s'il y en avait une convenable pour ma personne !
Et ce moins que rien osa me répondre que c'était impossible car il y avait déjà des gens de haute courtoisie dans les étages.
Eh bien ! Moi ne suis-je pas une personne noble ?
Je désirais à tout prix ma chambre, que les personnes à l'étage soient là ou non !
Ce petit insolent se croyait malin en contestant mes propos ...
Ma colère s'accentuait et j'étais d'une humeur exécrable ...
Je l'ai prévenu que si je devais lever ma cravache encore une fois, le coup se ferait ressentir sur sa cuisse cependant avec la même force que pour les chevaux !

Il me répondait avec une aisance, ce qui m'agaçait encore plus !
J'étais las, énervé des kyrielles de péripéties de ma journée.
Qu'ai-je donc fait sous le coup de la fatigue et de l'énervement?
Eh bien ! Je l'ai menacé ...
Alors que j'essayais de reprendre mon sang-froid, un chevalier fit irruption dans le château et l'hôtellier le prit à témoin de notre querelle parce qu'aucune chambre n'était disponible pour moi.
J'ai donc tout nié et j'ai tourné les talons, je suis reparti en compagnie de mes chevaux et mes palefreniers ...


Ma chère Marie-Antoinette, pourrais-je venir faire une halte dans votre somptueuse demeure à mon retour de Hongrie ?


Je vous pris d'accepter mes sincères salutations ma chère.


Au plaisir de vous revoir bientôt.




Astophle de Rosemberg
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Cassandre

Cassandre

Nombre de messages : 172

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MessageSujet: u
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeLun 9 Mar - 18:51

Astolphe de Rosemberg
Chateau Albe Royal
Comtesse Sophie Rostopchine

Château de Segur


Chère Madame Le Comtesse,



J'ai l'honneur de vous écrire car je viens d'avoir une conversation avec un vil hôtelier incroyablement méprisant. J'en fulmine encore d'indignation ! Je lui ai demandé un logis pour moi et une écurie pour mes chevaux, cependant on me les a refusés ! L'hôtelier me disait qu'il ne pouvait m'héberger, même pas sa meilleure chambre de son taudis ! C'est absurde ! L'honneur incroyable que je lui faisais par ma présence en daignant m'arrêter chez ce moins que rien !



Et il voulait me chasser oui ! Et en l'occurrence il m'a bien mis à la porte cet infâme ! Je trouve cette façon d'agir absolument scandaleuse et humiliante ! Ah ! En outre il me prénommait "Monseigneur", "mon beau seigneur" ou encore moult nom, il faisait le gentilhomme néanmoins il voulait ainsi me mettre à la porte ! Eh ! Gente dame ! Je ne saurais souffrir son insolence ! Ah ! Qule gentil jeune homme ! Attendez un peu que je l'attrape, ce cher et tendre damoiseau ! Je lui dis : " Vous avez qu'à dire aux gens que je me nomme Astolphe de Rosemberg". Lui, il me répond encore impoliment ! Vous pensez, vous, que c'est un acte courtois ?



Ah ! Que nenni ! Il ose encore me faire comprendre que je ne suis pas un gentilhomme ! A ce moment là Le chevalier arriva, demandant ce qui se passait et l'hôtelier lui dit que je lui cherchais des querelles.

Vous entendez ? Moi ! Lui chercher des querelles ! Ha ! Ha ! Ha ! Que nenni, que nenni ! Moi ? Je n'aurais point osé voyons...

J'essayais d'éviter tout quiproquo néanmoins lui me cherchait des ennuis.



Cet homme me répondit qu'il ne voulait guère avoir de querelle avec un homme de mon espèce. Ce mot est d'une insolence !

Oh ! Me dire ce mot ! C'est inadmissible ! Ce sont des propos acerbe ! Je vous ai à peu près tout conté ! J'espère que vous ne le laisserez pas s'en tirer ainsi...



Je suis vraiment agacé de cette histoire.



Avec tout le respect que je vous dois, chère comtesse, je vous fais mes sincères salutations.



Astolphe de Rosemberg
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Lupus

Lupus

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeLun 9 Mar - 20:18

Hum Hum .... redface
Jouons à la lettre d'indignation 54488 Oyez, oyez ... Messieurs dames, s'ils vous plait, un peu de silence dans la salle... OH!!!! (silence pesant).
Je vais vous lire la lettre d'un élève admirable qui a passé le brevet blanc en mars 2009 ... en l'occurence moi ém u top




Château d'Ithkock



Astophle de Rosemberg
Château barbie


Contesse de Copa Cabana.


En Hongrie le 23 juillet 1849.



Très chère contesse de Copa Cabana,


C'est avec un mécontentement certain que je vous écris cette lettre.
En effet je vous écris à la suite d'un fâcheux différent entre un vil hôtelier et mon auguste personne.
Pour que vous compreniez mieux cette fâcheuse histoire, je vais vous conter ce qui m'est advenu.

Je faisais route vers le château d'Adama, pour combattre les turcs au côtés du roy.
Harassé par ce long périple, mon palefrenier et moi-même avons décidés de faire halte dans un hôtel.
Mais quel hôtel ! Il était sale, abîmé, pour tout vous dire il n'y avait même pas d'écurie !
Son gérant, un gros bonhomme a l'air livide, aux mains crasseuses et aux dents noires, me proposa, à la place d'une chambre, de me
loger dans une misérable grange à la charpente branlante sous prétexte que l'hôtel était plein de nobles gens.
Je dus a maintes reprises le corriger pour son insolence.
Mais contraint et forcé je dus quitter les lieux; n'ayant point d'autres endroits pour passer la nuit, je dormis dans les champs sur mon cheval, ce fut une nuit horrible ! Les loups rôdaient (d'ailleurs mon palefrenier pris peur et s'enfuit), mais heureusement il n'a pas plu.
Je trouve cela inacceptable qu'une personne de mon rang ne puisse ni se restaurer, ni panser son cheval, ni se reposer en paix !
Ne serait-ce pas la moindre des choses d'accueillir et d'héberger convenablement quelqu'un qui sacrifie corps et âme à son royaume ?
De plus l'impertinence de ce bougre fut telle que, a force de le corriger ma cravache céda :
il employait des maximes de son propre cru, se croyait supérieur en tout point et rétorquait à mes demandes.
Avec tout les égards qui me sont dûs je trouve cela déplorable de devoir dormir sur mon fidèle destrier qui était, je le rappelle, fourbu
Ne trouvez-vous pas que cette histoire mérite sanction ?
Moi oui, c'est pourquoi je vous demanderai, madame la comtesse, de réprimer sévèrement ce manant, qu'il me fasse réparation ou que son taudis ne soit plus !

Bien cordialement, votre fidèle serviteur.

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Mamadou

Mamadou

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeDim 8 Mai - 17:15

BUDA, le 14 octobre 1492.
Monseigneur Astolphe de Rosemberg
86, Rue de Pest
1010 BUDA

à
Mme la Comtesse Erzsébet Báthory
Château de Sárvár
9600 SARVAR
Madame,


Par la présente missive, je tenais à vous informer de mon courroux envers le propriétaire de l’hôtellerie située sur vos terres, à proximité de la route d'Albe Royale.


En effet, il a eu l’effronterie de me refuser une chambre pour la nuit sous prétexte que son établissement, installé non loin de Fehérvár, domaine où notre valeureux roi Ladislas VIII Jagellon fut couronné, était complet. Point non plus d’écurie disponible pour permettre à mes chevaux de se reposer et de se sustenter. Une grange… une simple et misérable grange ! Voilà tout ce qu’il avait à me proposer !

En plus de cette injustice, l’hôtelier osa prétendre avec outrecuidance que son humble demeure aurait pu me seoir. Comment aurait-il pu croire qu’une personne de ma grandeur puisse séjourner dans sa modeste résidence ?

Et ce n’est pas tout ! Il ne jugea point utile de déloger un hôte afin de me concéder le privilège de passer une bonne nuit de sommeil.

Et comme si mon honneur n’était pas déjà assez offensé, un chevalier vêtu de robe en soie brodée à la main s’engouffra dans l’auberge au moment même où je commençais à menacer plaisamment l’aubergiste, de façon à ce que l’appréhension monte en lui et qu’il se rende compte de la gravité que d’insulter Alphonse de Rosemberg pourrait engendrer.

Finalement, c’est avec courtoisie que ce preux chevalier me suggéra de passer mon chemin pour le suivre dans sa mission au service du roi et de se joindre à lui en tant que compagnon de route.

Tout ceci pour vous dire que cet établissement ne mérite pas tout le prestige dont on le gratifie auprès de notre communauté. Il serait peut-être souhaitable qu’à l’avenir, cette personne sache faire bon accueil et privilégie les personnes de haute qualité comme vous et moi.


En vous remerciant pour votre attention, je vous prie d’agréer, Madame la Comtesse, l'expression de mon respectueux souvenir.

Monseigneur Astolphe de Rosemberg
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Ange de la mort

Ange de la mort

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeLun 9 Mai - 14:08

Mme La Contesse ,

Albe Royale, 1823
Je vous écris pour vous faire part de mon indignation vis à vis d'un misérable hôtelier qui a eu l'audace de me refuser un logis dans son vilain taudis. Je désirais m reposer seulement une nuit puis poursuivre ma route en direction d'Albe Royale, pour gueroyer.
Je lui demandai, d'une manière la plus courtoise, une place dans sa modeste hôtellerie mais il prétendit que toutes les chambres étaient occupées, il était impossible de me loger car le premier étage était occupé par quatre barons moraves, le second par une femme de la Transylvanie et le troisième un comte bohémien et sa femme.
Je lui suggérai de mettre ces gens dehors, c'est que je devais me reposer à tout prix pour être en forme pour la bataille et bien entendu une écurie pour mon fidèle cheval. Dès le lendemain, je devais me battre pour honorer et défendre la patrie.
Même en lui dévoilant mon nom, il n'a rien voulu entendre. J'étais fou de rage, je me suis laissé emporter et je l'ai menacé avec mon bâton. Il m'a traiter de tous les noms d'oiseaux, j'ai eu donc mille raisons de m'emporter ! C'est vous dire s'il est insolent ! Il a eu l'affront d'ajouter que ce n'était pas la façon d'un geantilhomme de maltraiter les honnêtes gens !
Figurez-vous, madae la contesse, u'un chevalier prit la défense de ce vil individu, ce gueux hôtelier. Surpris, ils me jetèrent comme un malpropre. Cet acte est extrêmement hoteux, je représente l'armée du pays. J'ai donc dû me résoudre à continuer ma route, tant bie que mal. L'astre du jour commençait à pointer. j'ai chevauché pendant un long moment, voire des heures, avant de trouver un gîte. Je lui demande donc réparation pour cette offense.
J'espère que vous me comprenez, j'attends de vous , Madame la contesse, que cet acte soit puni. C'est un déshonneur pour moi. J'ai été ridiculisé, sali, bafoué. Si vous n'intervenez pas, je ferai justice moi-même.
Je compte sur votre bon jugement, madame la contesse.
Je vous prie d'agréer mes salutations distinguées.



Astolphe de Rosemberg
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Petit ange

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeLun 9 Mai - 16:32

A Madame La Comtesse De Savigné

A Budapest, le 17 avril de l'an de grâce 1853

            Chère comtesse,
je vous écris ces quelques mots pour vous faire part de mon indignation au sujet d'un hôtelier qui m'a congédié de son hôtel.

             Pendant que je sillonais la Hongrie à cheval, je voulus faire halte dans un misérable taudis. Cependant, son perfide directeur m'a mis dehors. Il m'annonçait que son auberge était complète. Je lui rétorquais de dire à ses clients que je me nommais Astolphe De Rosemberg mais cet odieux personnage a décliné ma demande! Un vil paysan ne peut que se prosterner aux pieds d'un noble, ne le pensez-vous point? Je fus pris d'un courroux et je l'ai menacé en lui montrant ma cravache! Au moment où j'allais le brutaliser, un chevalier nous interpella et mit fin à mon dessein de frapper le misérable aubergiste.

              C'est pour cette raison que je vous demande de châtier les personnes qui ont offensé mon honneur en me répondant comme à un paysan! Imaginez-vous! Moin le chef des armées françaises, je passe maintenant pour un paysan aux yeux des nobles hongrois! Pensez-vous que ces gueux peuvent tâcher l'honneur d'un noble Français?

              Je reviens en France pour m'entretenir avec vous. Je vous prie de bien prendre connaissance de cet affront à mon honneur avant mon retour.

Madame la Comtesse, veuillez recevoir mes hommages distingués.

Astolphe De Rosemberg

P.S. : Si je n'ai point de mésaventures sur la route, mon retour à Paris est prévu pour le 6 mai.


Dernière édition par Petit ange le Mar 10 Mai - 16:24, édité 3 fois
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Mécano

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeLun 9 Mai - 18:05

Le 20 juin
Astolphe de Rosemberg
Rue n°13 de chateau d'Est
75 000 PARIS

Comtesse d'Hongrie
Chateau De France
Mme La Comtesse,

Je vous fait part, chère Madame, de mon indignation, de ma colère et de mon mépris

du fait qu'il n'y ai eut point de logis dans un misérable taudis en Hongrie, sur la route d'Albe

Royale. J'allai passer de vie à trépas, j'avais faim et soif cependant l'hotelier n'a point voulu

me donner de chambre, en annonçant que sa vieille grange était pleine. Ne croyez-vous pas

que c'est une honte de me refuser une chambre, à moi, Astolphe de Rosemberg? Il mériterait

le fouet, je vous l'affirme!

De surcroît, ce misérable m'a répondu que j'aurais ruiné sa fortune s'il avait fait

déguerpir un homme pour me donner sa chambre. Quel insolent! Et le plus horrible, c'est q'il

me raisonnait car selon lui, je devais point lui parler ainsi.

En outre, cet homme m'a dit que je maltraitais les gens! Mme la Comtesse, vous

savez bien que je ne suis et que je ne ressemblerais jamais à ce genre de personnes, quelle

qu'en soit la situation! Je vous le demande, punissez sévèrement cet homme qui nuit à ma

réputation.

Mes salutations distinguées.


Astolphe de Rosemberg
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Athéna

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeLun 9 Mai - 18:34

Alstophe de Rosemberg
Château de Fertod
Hongrie

Comtesse Marie de la Rose
Château d'Albe Royal
Hongrie
Hongrie, le 23 juin 1835.
Très chère comtesse,
Je me permets de vous écrire cette épître pour vous conter mon indignation déclenchée par mon épouvantable séjour dans une auberge se situant sur la route d'Albe Royale.Cela s'est passé pendant la nuit de ce samedi 22 juin ; J'étais accompagné de mes palfreniers, conduisant quelques étalons. Je discernais, au loin, une auberge qui paraissait assez avenante, où je décidais d'entrer pour passer la nuit.
Un homme, qui s'avérait être l'hotelier, m'informa qu'il n'y avait point de logis pour moi et mes écuyers ni même d'écurie pour mes montures. Je me présentai pourtant mais il refusa obstinément de faire sortir quelques uns de ses misérables clients pour me laisser la place, moi, Alstophe de Rosemberg, un baron, descendant de la seigneurie ! Quelle humiliation ! Je vaux quand même mieux que tous les habitants de cette misérable grange réunis ! Voyez-vous donc ? Etre rejeté de la sorte ! Moi, j'en suis outré, scandalisé...
A ce moment là, un misérable chevalier cherchant querelle apparut et prit la défense du viel homme. Un laps de temps écoulé, en vaines tentatives de me convaincre de partir, ils me menacèrent et me mirent à la porte. Vous en rendez-vous compte, chère comtesse ? Je fus chassé, bani, exilé d'un vilain taudis tenu par des individus appartenant à une espèce bien inférieure à la mienne ! Est-ce de cette façon que doit être traité une personne de ma classe ?
Je repartis alors aussitôt vers Budapest dans ma divine et luxueuse demeure pour essayer de calmer mon courroux, en vain, et vous écrire cette lettre dans le but de vous décrire ma mésaventure.
Je vous assure que, dorénavant, je prendrai un logis dans un "palace" digne de moi : digne d'un roi !
Cependant, ne trouvez-vous pas que ce manant mériterait sanction ? Je suggère qu'il me fasse réparation car j'ai été terriblement blessé.
Voici ma missive, en espérant que vous empêcherez ce vilain de réitérer son attitude. Et en l'attente de recevoir de vos nouvelles.
Je vous prie d'agréer, très chère comtesse, toutes mes salutations les plus distinguées.
Alstophe de Rosemberg
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Esméralda.

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeLun 9 Mai - 21:01

Astolphe de Rosemberg
Château de Chaumont


Madame la comtesse de Barbotine
Château des acacias jaunes



En Hongrie, le 18 juin 1835



Très chère comtesse,

Je vous écris cette lettre tout d'abord pour savoir comment vous vous portez, chère amie. Pour ma part, tout va pour le mieux. Néanmoins, je dois vous avouer que, il y a peu, une fâcheuse mésaventure m'est survenue lorsque je me rendais en direction d'Albe Royale avec mes chevaux.

En effet, après une longue et fastidieuse marche, j'ai opté pour faire une halte dans un château gothique, dans les montagnes où nous étions, pour passer la nuit. C'était un manoir sordide, boueux, il faut dire qu'il n'était pas très agréable à contempler. Son propriétaire était très mal vêtu, crasseux, il lui manquait des dents et les avaient noires et, pour couronner le tout, il n'avait point d'écuries pour mes somptueux chevaux rien qu'une petite et misérable grange !

Je lui demandai tout de même un logis pour moi-même vu que la nuit tombait et que je n'avais point le temps de retourner à mon logement. Cependant, il refusa car sa demeure était soi-disant pleine et était remplie de gens nobles. Enfin, je lui dis de les expulser et de me donner une chambre, je lui rappelai même mon nom, en vain ! En plus de ce honteux mensonge, il en rajouta en m'appelant « Mon beau jeune seigneur », « Mon cher seigneur », moults pareils à ceux-ci, alors qu'il avait l'intention de me mettre à la porte. Mais quelle insolence, gente dame ! À moi, Astolphe de Rosemberg ! Quelle insolence !

J'étais las de ces péripéties de ma journées, en plus de ce vilain qui faisait tout pour envenimer les choses. Et c'est là qu'un chevalier arriva en demandant ce qui se passait, l'hôtelier lui dit que je lui cherchais querelles. Des querelles ? Moi ? Mais quel mépris, une fois encore ! Il crut cet homme grossier, alors, ils me chassèrent tous les deux des environs et me dirent de ne jamais plus revenir en ce coin. Honnis soient ces hommes ! Ils m'ont chassé, vous entendez ceci, très chère, chassé ! À moi, Astolphe de Rosemberg ! J'étais délaissé, personne ne m'avait en aucun cas jamais parlé comme eux l'ont fait ! C'était inadmissible ! Du coup, j'ai dû dormir dans les pâturages avec mon sublime troupeau.

Voilà, je vous ai à peu près tout conter, ma chère.

Je vous demanderai, madame la comtesse de Barbotine, avec tout le respect que je vous dois, qu'ils me fassent réparation quoi qu'il en soit qu'ils ne s'en tirent pas comme cela.

Je vous prie d'agréer, Madame la Comtesse, l'expression de mes salutations les plus distinguées.

Astolphe de Rosemberg

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Pamela

Pamela

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeJeu 12 Mai - 16:49

De: Astolphe De Rosemberg
Adresse : Rue " Trois chemin des Roses"
A Paris (Versailles)


A : Madame la Comtesse
Marie-Antoinette Robespierre

En Hongrie Le 20 juin 1835




Madame La Comtesse ,

Je vous envoie cette lettre afin de vous informer que j'ai été refusé dans une auberge et qu'il n'y avait personne pour s'occuper de mes Chevaux.

Voici comment les faits se sont passés :

Je me présente à l'accueil de l'auberge qui se trouver là, et demandai une chambre afin de pouvoir dormir , puis si quelqu'un pouvait s'occuper de mes chevaux. Mais un agréable Monsieur m'informe que je ne pourrais point dormir sur place car aucune chambre n'est disponible. J'ai demandai si des clients pouvaient partir pour que je puisse dormir, mais il à refusé car cela ne se fait pas du tout. Je lui ai répondu qu'il fallait a tout prix une chambre mais ceci était vraiment impossible à réaliser.

Alors je me suis légèrement emporté jusqu'au moment ou un chevalier arriva et demanda ce qui se passait. Nous lui avons raconté l'histoire et ce chevalier trouva une solution qui a convenue à tout le monde.


Espérant que mes péripéties n'ont pas empiètes sur votre précieux temps , je vous prie, Madame la Comtesse, d'accepter mes salutations les plus respectueuse.

Astolphe De Rosembeg

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Alizée



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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeJeu 12 Mai - 16:52

De : Astolphe de Rosemberg
Hongrie.


A : Mme La Comtesse
Château La Princesse
Hongrie.





En Hongrie, le 28 Février 1835.


Madame la Comtesse,
Je viens par cette lettre prendre de vos nouvelles. Comment vous portez-vous depuis le temps ma chère ? En ce qui me concerne, tout vas très bien, cependant vous ne savez pas ce qui m'est arrivé, il y a quelque jours ? Eh bien, je vais vous l'expliquer...
Tout d'abord, je me promenais sur le chemin d'Albe royale, quand j'ai remarqué qu'il y avait une hôtellerie. Je m'y suis arrêté, car justement, je ne trouvais aucun endroit où me réfugier durant cette nuit, qui s'annonçait pluvieuse et orageuse.

J'ai été voir le patron en lui demandant s'il était possible que je passe cette nuit dans cet hôtellerie qui me semblait sublime !
Il m'a refusait en me disant qu'il n'y avait plus de chambres disponibles...
Je lui ai expliqué que je me trouvais dehors, à la rue, que je n'avais, jusqu'à présent, pas trouver où loger, et qu'il me fallait quand même un abri ...
Peu importe ce que je lui batifolait ça lui était égal, il n'était pas décidé à accepter ma demande !
Me nommant Astolphe de Rosemberg, j'en ai profité pour lui préciser en pensant sûrement que j'allais être prioritaire et qu'il me trouverais quand même une chambre ! Hélas ! Ce ne fut pas le cas ! Pourtant cet hôtelier me semblait agréable, serviable et pleins d'autres BONNES choses...
Au final, je me suis rendus compte que ce n'était qu'un sale traître et un homme sans cœur.

Chère Comtesse, je vous prie de bien vouloir plaider auprès de l'hôtelier de manière à ce que la seconde fois, où j'aurai besoin d'une chambre, en urgence, qu'il m'accueille plus poliment et gentiment et qu'il fasse en sorte que je puisse loger dans sa magnifique hôtellerie, qui me charmait énormément !

Astolphe de Rosemberg.




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Alone

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MessageSujet: Re: Jouons à la lettre d'indignation
Jouons à la lettre d'indignation Icon_minitimeJeu 12 Mai - 16:59


Astolphe de Rosemberg
Châteaux de Fobon



Comtesse De La Fontaine
Châteaux des Monts


En Hongrie, le 23 juillet 1835



Chère Comtesse,


Je tiens a vous informer qu'un audieux jeune homme m'a ouvertement déshonoré en

me refusant l'accès de sa misérable auberge.


Tout cela parce que des petites-gens occupaient toutes les chambres. Néanmoins

j'essayais de le convaincre de faire partir ces personnes, mais il a refusé.

Vous imaginez, ce misérable n'a pas voulu exécuter mes ordres! A moi, le grand

Astolphe de Rosemberg! Pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas le choix, j'ai voulu

lui donner une leçon avec ma cravache cependant un petit chevalier m'a interrompu

et m'a jeté dehors.

Aussi, après le récit de ma mésavanture, je vous prie de croire, Madame, àmes

sentiments les plus respectueux et dévoués.


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Jouons à la lettre d'indignation

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