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| Votre roman enfin publié !!! | |
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Auteur | Message |
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lilie01
Nombre de messages : 82
| Sujet: Re: Votre roman enfin publié !!! Jeu 6 Juin - 19:13 | | |
| Moi, j'aime bien les romans policiers surtout quand les méchants n'ont pas d’alibi donc ils peuvent aller en prison.
Dernière édition par lilie01 le Sam 15 Juin - 12:53, édité 1 fois |
| | | Modo Aidactif
Nombre de messages : 22140
| Sujet: Re: Votre roman enfin publié !!! Jeu 6 Juin - 19:31 | | |
| Ce qui n'a aucun rapport avec le topic (voir le premier message de celui-ci) |
| | | Daphnée
Nombre de messages : 291
| Sujet: Re: Votre roman enfin publié !!! Dim 19 Sep - 9:33 | | |
| Les textes sont vraiment magnifiques, j'en ai déjà lu plusieurs ! |
| | | *Griffon*
Nombre de messages : 114
| Sujet: Re: Votre roman enfin publié !!! Mar 5 Oct - 19:14 | | |
| Bon, j'ai un peu honte de mettre le mien, mais bon... PS : je n'ai pas choisi de couverture. PS2 : tous les textes sont magnifiques.
Bon, j'ai un peu honte de mettre le mien, mais bon... PS : je n'ai pas choisi d’écrire avec l’idée de la couverture mais celle du titre PS2 : tous les textes sont magnifiques.
De l'autre côté du monde Incipit
Le temps passe si vite, on ne s'en rend pas compte, je ne m'en rends pas compte, non, car je suis déjà mort. Inexorablement mort. Mort et froid. Mon corps, consumé par le temps, dévoré par la terre, ne connaît aujourd'hui que la macabre sentence qui lui était réservée depuis la naissance. Mais... Vous demandez-vous peut-être, comment cette âme errante peut - elle écrire puisqu'elle est morte ?! Eh bien, disons que cette mort était quelque peu programmée.
Le white buterfly (le W.B) est parti en direction de la province du Cambrouk (ne me demandez pas d'où ce mot sort...) vers 4 heures du matin, une heure tardive aux yeux du capitaine du vaisseau Roger Leswin, réputé pour avoir la manie de partir tôt en mer afin de profiter pleinement des mystères de l'océan. Leswin, malgré sa petite manie à vouloir être prêt avant tout le monde, était un homme affable, charmant et respecté de son équipage, il était humble et savait quoi faire en toute situation. Il pilotait et dirigeait les vaisseaux à la perfection ! Il connaissait les vents, les marées, les courants, prévoyait les tempêtes, connaissait les emplacements des récifs, mais aussi le nom des nuages et leurs significations, les étoiles et leurs directions, Les nœuds marins, l'orientation parfaite du gouvernail ou de la voile pour chaque situation, le vocabulaire de toutes les pièces du Vaisseau jusqu'à la plus petite.
Oui Roger Leswin était le parfait capitaine pour le W.B, un vaisseau marin et volant, une nacelle polyvalente qui flotte et vole à la fois. Rapide et facilement dirigeable, qui partait à 4 heures du matin, en direction de la province du Cambrouk, avec à bord un équipage de 85 personnes dont la majeure partie était composée de géologues, astrologues, paléontologues, et jeunes apprentis savants venants différents districts.
Le Cambrouk était une région froide, un désert de glace coupé du reste du monde, une steppe reculé au fin fond de l'empire russe, dans le district sibérien. Des expéditions menées par des scientifiques prétendaient avoir découvert, des éventuelles traces de civilisations vivant autrefois là-bas. Le Cambrouk était donc l'ultime destination du WB à la recherche de cette humanité oubliée.
Je suis parti avec mes compagnons de voyage vers la beauté de cet océan perdu. En quittant la rive, je sentais aussi que je quittais mon identité. Sur cet océan, je n'étais plus personne, plus rien, rien de plus qu'un simple et vulnérable être terrestre.
La France, à cette époque, était dans un état critique, les industriels avaient tout détruit, le pays n'avait plus d'âme. Le ciel était saturé par la fumée. Nous vivions dans un monde fait de vapeur et d'usine. À l'extérieur régnait la misère et la faim. Il était de plus en plus dur de trouver un travail par ces temps sombres, antichambre de l'obscurantisme. Les industriels avaient pris le pouvoir durant la 10e grande guerre. La liberté de la presse, la parole scientifique, la démocratie, les droits de tout homme et de tout citoyens furent supprimés pour laisser place à un monde obscure. Je constatais cela en m'éloignant du pays, qui ne devenait petit à petit, qu'une terre lointaine que je m'efforçais d'oublier.
"Les provisions ont été chargées et vérifiées, le vaisseau est prêt à partir, m'sieur !" -Bien ! Nous allons pouvoir larguer les amarres ! -tout est prêt sauf les passagers, capitaine ! -Comment ça « sauf les passagers »?! -l'équipe de scientifiques qui doit embarquer n'est pas encore arrivée capitaine ! -Mais j'ai pourtant fait dire que nous partions à 3 h 30 pas plus tard ! Nous sommes déjà en retard !.. -Oui... Oui... Nous savons... -Je leur accorde un délai de 20 minutes ! Pas plus !
Au beau milieu de la foule qui se précipitait sur le port, dans l'espoir de voir la nacelle partir, une troupe d'hommes de tous âges se dirigeait vers celle-ci. Ils avaient tous une petite valise contenant le matériel nécessaire à l'exercice de leur profession. Ils se frayèrent, les uns derrière les autres, un chemin à travers les quais.
« Ils sont arrivés !!! » Le dénommé Roger Leswin, capitaine du vaisseau accourut vers le groupe pour les accueillir avec toute la gratitude et la politesse qu'il pouvait offrir ce jour-là. Ça y est, pour le plus grand plaisir de Leswin, Le Vaisseau pouvait enfin partir rejoindre l'océan. Le processus de départ pouvait enfin être effectué, le white butterfly allait quitter le port. « Larguez les amarres !» Le vaisseau s'éloignait petit à petit du port, applaudi par la population.
« Attendez ! »
à suivre...
Dernière édition par *Griffon* le Lun 2 Mai - 18:10, édité 3 fois |
| | | Kurama
Nombre de messages : 27
| Sujet: Re: Votre roman enfin publié !!! Lun 1 Nov - 22:43 | | |
| Aurons-nous le temps.Nous sommes en 1919, la Première Guerre mondiale avait frappé. C'était maintenant l'heure de retrouver les corps qui n'avaient toujours pas été brûlés ou enterrés, mais c'était aussi le début des pleurs, des retrouvailles, de la haine, de la colère. Des wagons remplis de morts qui tiraient des cadavres empestant le sang et la chair où se nichaient maintenant des vers, des champignons et bien d'autres choses répugnantes. Des familles attendaient devant le quai noir où personne ne riait, où personne ne parlait : on y respirait juste le désespoir. Là où s'arrêtait les wagons, amenant les corps des défunts défiguré par les balles devant leurs proches pleurant et criant leur peine et se . Pour la famille Crazy, tous étaient là : la mère, mademoiselle Marie et son mari monsieur Jones, ils avaient eu troisfils et deux filles, deux de leur fils était mort et le troisième était porté disparu depuis des semaines, en ne donnant aucune nouvelle. Les filles Crazy n'eurent pas un sort plus enviable : une était morte suite a l'explosions obus et l'autre était partie à la recherche de son frère dont elle ne voulait croire à la mort. Septembre 1933, la nuit était tombée : le froid rentrait par les moindres ouvertures non couvertes, par le mur de briques et les bottes de paille. Le troupeau était rentré des pâturages, la traite était fini et bientôt un silence se fît entendre. Vers le milieu de la nuit, après que les cloches sonnaient la dernière heure de la journée, un bruit sourd sortit de la grande porte, en laissant apparaître de la lumière et deux ombres. C'était le berger accompagné d'une personne. "Je veux bien que tu dormes dans la paille, mais je veux 10 francs ! -Tu m'avais dit 5 francs, l'autre fermier m'a proposé 7 francs. -J'accepte 5 francs, mais aide-moi pour la traite demain à l'aube. -Bon alors, marché conclu. -Oui, mais pas d'entourloupe ! Si demain je ne te vois dans l'étable, les porcs auront enfin de la viande. -Je ne te décevrai pas. -Parfait. -Je voudrais juste te poser une dernière question. Aurais tu entendu parler d'un certain Marc Crazy ? -Pourquoi le cherches-tu ? -Disons que j'ai des liens de parenté avec lui. -Eh bien, pour répondre à ta question, je le connais: il est passé ici il y a un mois, mais il est déjà reparti. -Tu sais s'il allait bien ? -Le pauvre homme avait la moitié de la figure transpercée par une balle, je crois qu'il m'avait dit qu'il avait été soldat dans le 18e régiment d'infanterie. -Cet homme était mon frère, je suis à sa recherche depuis 2 mois, j'ai tout quitté pour le retrouver, mes études, ma famille, mes amis. -Je suis désolé pour toi, mais tu as de la chance d'avoir encore de la famille, la mienne était partie chercher les rations lorsqu'un obus a jailli dans les airs avant de s'écraser sur des gens innocents comme mes parents, ma femme et mon fils. Moi, j'étais dans les champs puis j'ai entendu les cris et j'ai vu la fumée, j'ai accouru vers le village et j'ai vu le massacre, des vies fusillées pour une guerre ayant fait plus de malheurs que de bonheur. Mais c'est aussi là que j'ai rencontré ton frère, à mon avis, tu ferais mieux de demander au vieux Jean, c'est lui qui connaissait le mieux ton frère. -Combien de temps mon frère est-il resté ici ? -Il a dû rester 2 mois. -Mais alors pourquoi ne nous a-t-il pas envoyé de message, pourquoi ne nous avoir jamais donné de nouvelles, pourquoi, s'il savait combien je me suis inquiété pour lui ! -Ne dis pas ça, ton frère aurait sûrement voulu t'envoyer un message, mais il faut que tu comprennes toutes les horreurs qu'il a vues et que cela ne s'efface pas comme ça. -Je veux juste le retrouver. -Bon alors, va le retrouver, je crois qu'il est parti il y a une semaine vers Suna, une ville à l'ouest, mais avant repose-toi et part vite, je me débrouillerai pour la traite. -Vraiment, merci, je file me coucher au revoir et merci pour tout. -Oui, à toi aussi. La nuit passa, le lendemain, la sœur de Marc partie à la recherche du vieux jean qui lui aprit une bien triste nouvelle, son frère était mourant. D'après les estimations du docteur à peu près 1 à 2 semaines. Il fallait donc retrouver pour Maria son frère avant une semaine pour le revoir une dernière fois avant sa mort. Suite bientôt PS, désolé si vous n'avez pas aimé et pour les fautes, le BP ne marchait plus pour trop de texte donc je n'ai pu utiliser que la touche étoile. Fais-le sur le BP par petits groupe de phrases, tout simplement ... |
| | | youyou
Nombre de messages : 146
| Sujet: Re: Votre roman enfin publié !!! Sam 23 Avr - 17:26 | | |
| J'ai mis deux jours pour me décider à l'envoyer, mais le voici enfin... The Bad Beast behind the heaven
((la méchante bête derrière le paradis) en français, ça fait un peu bizarre...)
Incipit
Les rues étaient vides. Seul un homme, d’une vingtaine d’années tout au plus, marchait sur le trottoir rendu humide par la pluie. Son sweat-shirt était trempé tout comme ses cheveux bruns, se collant à son visage diaphane et il tremblait de toutes parts. Ses yeux noirs comme la nuit parcouraient le sol éclairé par la faible lueur des lampadaires, s'attardant sur chaque détail tel que des mégots de cigarette jetés négligemment, des flaques d'eau qui s'étaient formées dans les creux du béton ou des graviers un peu plus gros que les autres. Sa démarche semblait erratique. Heureusement que personne n'était là, on l'aurait pris pour un fou si on l'avait vu comme cela. Il releva les yeux. Quel ne fut pas son soulagement à la vue d'une grande porte entrouverte, laissant s'échapper une luminosité accueillante dans laquelle il s'engouffra. Un profond soupir traversa ses lèvres, lèvres qui tremblaient à n'en plus finir. Peut-être était-ce dû au froid ? La météo était maussade ces derniers jours, enchaînant averses sur averses, et les températures ne dépassaient pas les 5 degrés. Ou bien étaient-ce les affres de l'angoisse et le remords qui le submergeaient lentement ? L'homme s'agita avec nervosité, alternant entre se masser l'arête du nez et se gratter convulsivement les poignets, au point qu'ils soient d'un rouge vif, en faisant tressauter l'une de ses jambes, assis, seul sur l'un des nombreux bancs faits de bois. Il était perdu. Perdu et affolé face à lui-même, face à ce qu'il il était capable de commettre, sans pour autant pouvoir empêcher cette partie de lui d’agir de la sorte. Il était perdu et affolé face à ce qu’il avait de nouveau commis. Depuis un temps indéfini, il était seul. Seul avec lui-même. Seul avec ses songes noircis par ces années écoulées, à combattre cette chose, ce monstre au plus profond de son être qui lui pourrissait la vie, jour et nuit, tel un cancer. Il le ressentait en lui, hurlant à travers ses os et ses entrailles. Autour de lui, le silence. Pas un seul bruit ne venait troubler le calme, si ce n’était sa respiration profonde et les battements de son cœur résonnants dans son oreille. Tout lui semblait inquiétant, de ce fameux silence jusqu’aux murs ornés d’icônes religieuses et les vitraux colorés. Il ne se sentait pas à sa place. Pas entre ses murs sacrés qui l'avaient accueilli tant de fois, ni nulle part ailleurs, d'ailleurs. Il ne se sentait pas digne d'être ici, pas digne d'exister. Son cœur s’emballait au fil des minutes qui passaient, et sa jambe tressautait encore plus qu'auparavant. L'anxiété le gagnait progressivement. Chaque jour, chaque nuit étaient une épreuve de plus pour le pauvre homme. Il était sans cesse harcelé par un florilège de questionnements qui ne trouvaient point de réponses et qui ne faisaient qu'accroître sa souffrance et la terreur qui l'habitait. "Mon père qui êtes aux cieux..." bredouilla-t-il. Envahi par l’angoisse, il sentait ses muscles trembler. Chaque nuit était un combat contre lui-même, à tenter de réfréner cette maudite pulsion qui devenait, au fur et à mesure que le temps passait, un peu plus considérable et ingérable, à tenter d’éteindre cette chose définitivement. "J'ai pêché, encore une fois," déclare-t-il, les mains liées entre elles, tendues à l'avant, sous l'œil invisible de Dieu, qu’il imaginait réprobateur. Chaque nuit était une prière de plus adressée à l'Être suprême pour qu'il lui vienne en aide. Pour l'aider à se débarrasser de tout ses maux le rongeant de l'intérieur, pour qu'il trouve un remède, pour exorciser ce passé qui le hantait encore et encore, tel un fantôme. Dans cette immense église, à une heure où l'affluence était inexistante, il espérait trouver le pardon pour tous ses actes blasphématoires et la paix intérieure. Il espérait obtenir un avenir idéal et sans embûches, un avenir idyllique où il vivrait pleinement, comme il le désirait enfin… "Kyrie Eleison ! Épargnez-moi, guidez-moi vers la lumière ! Par pitié ! " Il désirait par-dessus tout être lavé de tout ce liquide vermeil ayant maculé ses mains, ses poignes tâchées pour la énième fois de sang, présentées au grand Miséricordieux. Il avait pensé à demander de l’aide, mais parler de cela, c’était mettre des mots sur l’inconvenant, c’était prendre conscience d’une gravité qui pouvait lui porter préjudice, autant à lui qu’aux autres. C’était reconnaître sa propre condition, condition qu’il détestait, condition dont sa génitrice lui avait parlé, d’aussi loin dont il se souvienne, comme étant une honte, un blasphème, un affront à l’humanité. Celle d’un homme malade qui avait besoin d’aide. Oui, il priait de toute son âme vile et pécheresse pour que l'ombre d'un miracle entrecroise le chemin sinueux de son existence, pour la rendre stable, le rendre bon et vivable. Pour qu'on vienne chasser ses ténèbres en le baignant de lumière, qu'on lui ôte ce fardeau qu'il portait depuis ce qu'il lui semblait être une éternité. Pour qu'on lui offre la vie, une vraie, où il pourrait enfin commencer à respirer, à aimer un homme comme on aime Dieu, sans se cribler de doutes face au lendemain… Soudain, un grincement se fit entendre vers l’entrée, le faisant sursauter. Son regard se porta directement vers la porte à présent grande ouverte. Un jeune homme se trouvait dans l’encadrement de celle-ci, un air surpris sur son visage. Lui aussi était trempé de la tête aux pieds et il semblait essoufflé, comme s’il avait accouru jusqu’ici. Les deux hommes se regardèrent un instant et le nouveau-venu, voyant son visage encore crispé par l’angoisse et l’anxiété, s’avança timidement dans l’allée, faisant balancer ses mèches noires trempées par la pluie, avec un air désolé, pour s’asseoir sur le banc à côté de lui. Il dit d’une petite voix : " Excusez-moi de vous avoir surpris, je ne pensais pas trouver quelqu’un ici à cetteheure-ci…" À peine fut-il assis que le nouveau venu se tourna vers le brun, étudia son visage, tendit la main et sourit doucement. "Je m’appelle Nathanaël." Tel un automate, il tendit à son tour sa main fébrile et jura avoir senti des étincelles lui remonter le bras au contact de l’épiderme étonnamment chaud du jeune homme face à lui. Il avait la sensation que le sol se dérobait sous ses pieds et que le temps s’était soudainement arrêté. Étant proche et pleinement exposé à lui, il remarqua que le garçon ne devait pas dépasser les 16-17 ans. Son faciès n’avait plus les caractères enfantins des jeunes garçon entrant dans l’adolescence, mais pas tout à fait ceux définis des adultes. Il trouvait l’ébène absolument magnifique, captivant, d’une beauté hypnotique et dégageant un charme qui le déconcertait autant qui l’émerveillait. L’éphèbe donnait l’impression de ne pas être du monde des mortels. Peut-être que celui perché du haut des cieux l'avait entendu, et serait clément avec lui, cette fois-ci ?(A suivre ?) |
| | | *Griffon*
Nombre de messages : 114
| Sujet: Re: Votre roman enfin publié !!! Ven 29 Avr - 12:21 | | |
| The Breeze of the RiskLa brise du risque en français ( mais c’est plus classe en anglais. En effet @youyou, très beau texte d’ailleurs ) Donc le titre m’a plutôt inspiré une idée de far west et de western.Incipit À travers les hostiles plaines désolées du far West, les cactus et la poussière amoncelée en boule parcourant le rien du désert, un être vivant parvenait tout de même à devancer l'aride néant qui se dressait devant lui.Il titubait. Ses épaules chaviraient de droite à gauche, de bâbord à tribord, sans jamais tomber. L'équilibre qui le maintenait debout était sans doute celui de l'espoir. La soif avait desséché son âme.Il ne restait plus qu'une carcasse, pourtant bien vivante, cherchant à éviter des yeux, l'hélianthe cruelle faisant onduler l'horizon.Il avançait recouvert de glèbe. Avec, pour seul ami, un galurin de paille couvrant le haut de son visage. Il tenait dans sa main droite, un revolver, non pas pour tuer les Indiens, ayant déjà fui la folie destructrice et la bêtise colonisatrice de l'homme blanc, mais pour lui et ses souffrances qu’il désire écourter.
Si la mort ne parvenait pas à le rattraper, il la ferait venir lui-même. Mais sa main tremblait chaque fois qu'il tentait d'appuyer sur la gâchette, "Il est trop tôt", lui soufflait t-elle." Si même la mort ne veut pas de moi, alors à quoi bon ?" Cette pensée le tenait en vie. La mort lui courait après, mais ne parvenait pas à l’atteindre. Elle détenait pourtant l'avantage...À chaque pas, son cœur accélérait, son souffle diminuait et son âme priait Dieu pour apercevoir, au loin, une forme de vie salvatrice qui le tirerait de l'enfer désertique dans lequel il se trouvait." Mon capitaine, je crois apercevoir un homme au loin !"- Comment ?- Il n'a pas de cheval... Il a l'air mal en point.- quel uniforme porte t-il?- Il est recouvert de boue capitaine... Il... il n'a pas l'air de porter d'uniforme.Deux hommes vêtus de gris, perchés sur une falaise, aperçurent le vagabond avancer péniblement à travers les plaines dépeuplées de l'Arizona." Passez-moi la longue-vue lieutenant !"-B... Bien mon capitaine !l'homme saisit le télescope et s'empressa de regarder à l'intérieur.À la vue plus précise de l'être lointain , son visage, d'habitude si sérieux, esquissa cette fois-ci, un sourire malicieux."Allons-bon, alors ce vieux jonh a fini par déserter ! Lieutenant, à cheval ! Allons retrouver cet égaré du désert !" Les deux soldats s'empressèrent de retrouver leur monture , laissant derrière eux, la poussière mélangée au bruit sourd des galops effrénés de leurs chevaux.Voilà !!! Court mais bon c’était marrant ! |
| | | margo64440
Nombre de messages : 117
| Sujet: Re: Votre roman enfin publié !!! Sam 30 Avr - 11:20 | | |
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| | | margo64440
Nombre de messages : 117
| Sujet: Re: Votre roman enfin publié !!! Sam 30 Avr - 11:22 | | |
| Le passé de demain Incipit: Après avoir poussée le lourd portail de l'entrée et refermé soigneusement derrière moi. J'observe :"Nous sommes le 29 avril 2022, et demain nous serons le 30, hier nous étions le 28..." inscrit à la craie grasse sur le tableau du cabinet du Docteur Lacroix...J'entendis une voix douce sur ma gauche "c'est à vous madame Gauthier" Je la suis, je m'assois, je l'écoute, j'observe et je lui raconte ma problématique et je me raconte :Je m'appelle Rose-Marie Gauthier, j'ai fait 32 ans il y a peu de temps, je vis dans le 8eme à Paris, je suis médecin généraliste, j'ai deux petits garçons de 8 et 13 ans, je vis bien, mon mari est P.D.G d'une enseigne d'ile de France, j'ai la chance d'avoir mes parents auprès de moi encore. Je vis bien. Comme en rêveraient beaucoup de familles, je me lève, on fait mon lit pour moi, mes enfants sont amenés à l'école en véhicule à carrosserie longue, on fait mon ménage... Je n'ai pas à me plaindre, je vis bien mais, au contraire je n'arrive pas à profiter de cette honorable chance.Pendant ce temps, elle observe, elle ne me contredit pas, elle ne juge pas, elle note lorsque soudainement elle intervient"Avez-vous lu la phrase inscrite à l'entrée ?""Oui"(inquiétée)"Retenez-la, la vie est courte, belle parfois dur"Je répondis instantanément que je ne me sentais pas dans le droit de me plaindre face aux désordres international et à la pauvreté dans laquelle vivent certaines gens. Elle me répondit d'un ton plus prononcé : "Madame Gauthier, profitez de votre présent pour avancer dans votre futur, ce que vous possédez vous l'avez mérité, vous ne l'avez pas dérobé. Tous les jours, grâce à votre métier vous faites preuve d'empathie, vous n'avez qu'une seule vie alors croquez la à pleine dents !" Ma vie se résume au stress et aux insomnies. Car encombrée de contrariétés, en revanche l'être que vous êtes doit légitiment profiter de ce que la vie lui offre. Il fallait désormais comprendre, semble-il...que le temps passé annoncé le temps présent dont il fallait profiter du moindre instant de bonheur et préparer le futur afin qu'il soit des plus bons à vivre ?De retour au quotidien et imprégnée de "CARPE DIEM"est-ce que j'étais capable de me mettre à l'épreuve face aux tourments de ma vie ?
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| | | Tartiflette
Nombre de messages : 217
| Sujet: Re: Votre roman enfin publié !!! Mar 23 Mai - 6:56 | | |
| Incipit: Dans un pays autrefois nanti, la vie n'est plus qu'un amas de ruines. Des bâtiments dévastés, des rues inondées de gravats et des citoyens effrayés, errant sans but. Dans ce monde dystopique et cauchemardesque où les couleurs sont fortuites et où la noirceur gouverne, une femme obsédée par les robes rouges se morfondait dans l'obscurité. C’est une âme perdue, hantée par des visions d'une beauté interdite. Chaque nuit, elle rêvait de vêtir ces robes écarlates, de sentir leur tissu soyeux glisser sur sa peau blême. Mais, dans ce monde où la beauté était proscrite, elle se sentait seule. Elle a l'air naïve et crédule, mais ne vous y trompez pas. Elle est déterminée, prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire. Alors qu'elle errait sans but dans les ruelles sombres, elle rencontre un homme mystérieux. Il était grand, avec des yeux noirs comme le charbon et des mains puissantes qui semblaient toujours chercher quelque chose à détruite. Elle était à la fois effrayée et fascinée.Il se présenta comme un chauffeur de taxi, mais elle savait qu'il était plus que cela. C’était un homme brutal, un tueur à gages impitoyable. C’était un mercenaire sans pitié, inexorable, qui partage sa passion pour la violence et la mort. Bientôt, elle fut entraînée dans un monde de sang et de mort, où la seule loi qui gouverne est celle du plus fort. Elle devient complice de cet homme qui la fascine. Elle l’aidait dans ses missions, l'incitant à être plus violent, plus impitoyable. Ensemble, ils commencèrent à semer la terreur dans les rues sombres de la ville. Mais tout cela prit fin le jour où le roi, le tyran qui régnait sur ce monde de ténèbres, retenu prisonnier par des rebelles sanguinaires, parvint de justesse à s'échapper de leurs griffes. Il trouva refuge dans les Bois Maudits, un lieu démoniaque où personne n'osait s'aventurer. Là, commence un périple sanglant, où la survie est la seule chose qui compte. La tension monte, la violence et le sang coulent à flots. Les cris des victimes, les rires sadiques des tortionnaires, les hurlements des damnés, tout cela se mélange dans un monde de cauchemar. Une chose est sûre, personne ne sortira indemne de cette lutte contre la mort. |
| | | | Votre roman enfin publié !!! | |
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