Sujet: Les fables de la Fontaine Ven 25 Jan 2008 - 17:49
Ce topic est pour partager quelques fables avec les membres.
On peut trouver le textes de toutes les fables de La Fontaine en ligne ici :
http://fablesjdlf.free.fr/Fables.htm
Sur ce topic, vous pouvez partager vos fables préférées, les illustrer par des images, des vidéos, dire surtout les morales qui vous plaisent particulièrement. top
Et surtout quel message elles nous donnent
On pourra les illustrer pour rendre ces fables plus vivantes et imagées.
On pourra discuter surtout du sens du texte et de la morale à la fin
Ces fables on était écrites par Jean de la Fontaine, un de nos grands auteurs classiques du XVIIème siècle, parues en trois recueils, entre 1668 et 1694.
Dernière édition par le Sam 26 Jan 2008 - 12:03, édité 2 fois
**Cat's eyes**
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Ven 25 Jan 2008 - 18:07
Moi celle que je préfère est "Le lièvre et la tortue".
Car je trouve que cette fable est très bien écrite et a une bonne morale.
Le lièvre et le tortue
Rien ne sert de courir ; il faut partir à point.
Le Lièvre et la Tortue en sont un témoignage. Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point Sitôt que moi ce but. - Sitôt ? Etes-vous sage ? Repartit l'animal léger. Ma commère, il vous faut purger Avec quatre grains d'ellébore. - Sage ou non, je parie encore. Ainsi fut fait : et de tous deux On mit près du but les enjeux : Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire, Ni de quel juge l'on convint. Notre Lièvre n'avait que quatre pas à faire ; J'entends de ceux qu'il fait lorsque prêt d'être atteint Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux Calendes, Et leur fait arpenter les landes. Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter, Pour dormir, et pour écouter D'où vient le vent, il laisse la Tortue Aller son train de Sénateur. Elle part, elle s'évertue ; Elle se hâte avec lenteur. Lui cependant méprise une telle victoire, Tient la gageure à peu de gloire, Croit qu'il y va de son honneur De partir tard. Il broute, il se repose, Il s'amuse à toute autre chose Qu'à la gageure. A la fin quand il vit Que l'autre touchait presque au bout de la carrière, Il partit comme un trait ; mais les élans qu'il fit Furent vains : la Tortue arriva la première. Eh bien ! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ? De quoi vous sert votre vitesse ? Moi, l'emporter ! et que serait-ce Si vous portiez une maison ?
Morale: Rien ne sert de courir il faut partir à point. top
Cela veut dire qu'il vaut mieux éviter de repousser le travail à plus tard pour paresser et perdre du temps puis de devoir être pressé pour rattraper le retard, il faut faire les choses tranquillement, à l'avance et/ou à l'heure, tout simplement, sans avoir à se presser
Daphnée
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Sam 26 Jan 2008 - 10:06
Moi celle que je préfère est Le corbeau et le renard :
Le Corbeau et le Renard Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : "Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. " A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute : Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. " Le Corbeau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
Bien des gens semblent gentils et faire des compliments juste parce qu'ils espèrent ainsi pouvoir obtenir quelque chose de nous. Je la trouve géniale, pas vous ?
**Cat's eyes**
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Sam 26 Jan 2008 - 12:05
Eh Daphnée ! tu n'as pas expliqué la morale!!!!
Comment la comprenez-vous?
Echo
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Sam 26 Jan 2008 - 18:24
J'ai compris que celui qui flatte les autres, leur fait des compliments, dépend d'eux
Malcolm
Nombre de messages : 1103
Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Sam 26 Jan 2008 - 18:58
Je pense que ça veut plutôt dire au contraire qu'il faut se méfier de ceux qui font des compliments de façon hypocrite pour se faire bien voir de nous: il est très possible qu'ils le fassent de façon intéressée parce qu'ils veulent en réalité obtenir quelque chose de nous
*Zazie*
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Dim 27 Jan 2008 - 17:15
La Cigale, ayant chanté Tout l'été Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue: Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Intérêt et principal. La Fourmi n'est pas prêteuse: C'est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud? Dit-elle à cette emprunteuse. Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. Vous chantiez? j'en suis fort aise: Eh bien! dansez maintenant.
Je préfère la cigale et la fourmi :
La morale est : si on veut danser et chanter il faut d'abord faire les provisions pour ne pas mourir de faim .
Thuya
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Dim 27 Jan 2008 - 17:25
Ouais, c'est pareil dans notre classe :
y en a qui passent leur temps à s'amuser comme la cigale au lieu de travailler , comme dit modo eh ben ils se repose là mais après il vont peut-être devoir ensuite travailler très dur dans la vie , et avec un boulot qu'ils n'ont pas choisi, peu d'argent et ça risque de pas être rôle pour eux
Puis y en a qui bossent bien à l'école un peu comme la fourmi moi mais qui plus tard auront sans doute un métier qui leur plait, avec plus d'argent et des loisirs
Moi j'aurais tendance à être paresseux, un peu cigale mais j'ai réfléchi à mon orientation et maintenant j'ai choisi mon camp top
Saphir
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Ven 8 Fév 2008 - 10:23
Le Lion et le Rat
Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde : On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux Fables feront foi. Tant la chose en preuves abonde Entre les pattes d'un Lion Un Rat sortit de terre assez à l'étourdie. Le Roi des animaux, en cette occasion, Montra ce qu'il était, et lui donna la vie Ce bienfait ne fut pas perdu. Quelqu'un aurait-il jamais cru Qu'un Lion d'un Rat eût affaire ? Cependant il advint qu'au sortir des forêts Ce Lion fut pris dans des rets Dont ses rugissements ne le purent défaire. Sire Rat accourut, et fit tant par ses dents Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage. Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage.
La morale est:
"On a souvent besoin d'un plus petit que soi." : h:
On peut toujours compter sur un plus petit que soi, le rat par exemple,quand on a un problème, comme le lion.
Wonder Woman
Nombre de messages : 328
Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Mar 13 Jan 2009 - 9:49
Moi aussi j'aime bien la fable de "la Cigale et la Fourmi" Elle a une très bonne morale car elle explique q' il ne faut pas tout le temps faire les choses à moitié, ou de les commencer trop tard...
Moi ça me rappelle ce proverbe " Hâte-toi lentement !" qui semble illogique ( paradoxal ) mais qui veut dire qu'il faut se dépêcher à faire les choses le plus tôt possible pour justement pouvoir les faire bien en prenant son temps Elle rejoint un peu " le Lièvre et la Tortue": RIEN NE SERT DE COURIR, IL FAUT PARTIR A POINT!
Jacquou
Nombre de messages : 14
Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Mar 13 Jan 2009 - 10:10
la mort et le bucheron
Un Malheureux appelait tous les jours La Mort à son secours. « Ô Mort, lui disait-il, que tu me sembles belle ! Viens vite, viens finir ma fortune cruelle. »
La Mort crut, en venant, l’obliger en effet. ( = lui rendre un service )
Elle frappe à sa porte, elle entre, elle se montre.
« Que vois-je ! cria-t-il, ôtez-moi cet objet ; Qu’il est hideux ! que sa rencontre Me cause d’horreur et d’effroi ! N’approche pas, ô Mort ; ô Mort, retire-toi. »
Mécénas fut un galant homme : Il a dit quelque part : « Qu’on me rende impotent, Cul-de-jatte, goutteux, manchot, pourvu qu’en somme Je vive, c’est assez, je suis plus que content. » top
Ne viens jamais, ô Mort ; on t’en dit tout autant
Dernière édition par Jacquou le Mar 13 Jan 2009 - 10:16, édité 1 fois
-Obélix-
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Mar 13 Jan 2009 - 10:11
Voici une des fables de la fontaine Le loup et l'agneau
La raison du plus fort est toujours la meilleure ; Nous l’allons montrer tout à l’heure. Un Agneau se désaltérait Dans le courant d’une onde pure. Un Loup survient à jeun qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. « Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? Dit cet animal plein de rage ; Tu seras châtié de ta témérité. — Sire, répond l’Agneau, que votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu’elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d’Elle, Et que par conséquent en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson. — Tu la troubles, reprit cette bête cruelle, Et je sais que de moi tu médis l’an passé. — Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ? Reprit l’Agneau ; je tette encor ma mère. — Si ce n’est toi, c’est donc ton frère. — Je n’en ai point. — C’est donc quelqu’un des tiens : Car vous ne m’épargnez guère, Vous, vos Bergers, et vos Chiens. On me l’a dit : il faut que je me venge. » Là-dessus au fond des forêts Le Loup l’emporte, et puis le mange, Sans autre forme de procès.
-Obélix-
Nombre de messages : 602
Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Mar 13 Jan 2009 - 18:00
En voici une autre que j'aime bien
Le Renard, le Loup, et le Cheval
Un renard, jeune encor, quoique des plus madrés, Vit le premier cheval qu’il eût vu de sa vie. Il dit à certain loup, franc novice : Accourez, Un animal paît dans nos prés, Beau, grand ; j’en ai ma vue encor toute ravie. Est-il plus fort que nous ? dit le loup en riant. Fais-moi son portrait, je te prie. Si j’étois quelque peintre ou quelque étudiant, Repartit le renard, j’avancerois la joie Que vous aurez en le voyant. Mais venez. Que sait-on ? peut-être est-ce une proie Que la fortune nous envoie. Ils vont ; et le cheval, qu’à l’herbe on avoit mis, Asez peu curieux de semblables amis, Fut presque sur le point d’enfiler la venelle. Seigneur, dit le renard, vos humbles serviteurs Apprendroient volontiers comment on vous appelle. Le cheval, qui n’étoit dépourvu de cervelle, Leur dit : Lisez mon nom ; vous le pouvez, Messieurs, Mon cordonnier l’a mis autour de ma semelle. Le renard s’excusa sur son peu de savoir. Mes parents, reprit-il, ne m’ont point fait instruire ; Ils sont pauvres, et n’ont qu’un trou pour tout avoir ; Ceux du loup, gros messieurs, l’ont fait apprendre à lire. Le loup, par ce discours flatté, S’approcha. Mais sa vanité Lui coûta quatre dents. Le cheval lui desserre Un coup ; et haut le pied. Voilà mon loup par terre, Mal en point, sanglant et gâté. Frère, dit le renard, ceci nous justifie Ce que m’ont dit des gens d’esprit : Cet animal vous a sur la mâchoire écrit Que de tout inconnu le sage se méfie.
*Louna*
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Mar 13 Jan 2009 - 18:13
Cette fable nous montre qu'il ne faut point être orgueuilleux. La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf. Une grenouille vit un boeuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille, Pour égaler l'animal en grosseur. Disant : " Regardez bien ma soeur; Est-ce assez ? dites-moi; n'y suis-je point encore ? Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. M'y voilà ? Vous n'en approchez point " La chétive pécore. S'enfla si bien qu'elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages: Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages.
*Louna*
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Mar 13 Jan 2009 - 18:19
Le lièvre et la tortue.
Rien ne sert de courir; il faut partir à point :
*Louna*
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Mar 13 Jan 2009 - 18:22
La raison du plus fort est toujours la meilleure.
Le loup et l'agneau
Un agneau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure. Un loup survient à jeun, qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. "Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage? Dit cet animal plein de rage : Tu seras châtié de ta témérité. -Sire, répond l'agneau, que Votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu'elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d'Elle ; Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson. - Tu la troubles, reprit cette bête cruelle, Et je sais que de moi tu médis l'an passé. -Comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ? Reprit l'agneau ; je tette encor ma mère -Si ce n'est toi, c'est donc ton frère. - Je n'en ai point. -C'est donc quelqu'un des tiens : Car vous ne m'épargnez guère, Vous, vos bergers et vos chiens. On me l'a dit : il faut que je me venge." Là-dessus, au fond des forêts Le loup l'emporte et puis le mange, Sans autre forme de procès.
*Louna*
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Mar 13 Jan 2009 - 18:24
Le loup et le chien
Un Loup n'avait que les os et la peau, Tant les chiens faisaient bonne garde. Ce Loup rencontre un Dogue aussi puissant que beau, Gras, poli, qui s'était fourvoyé par mégarde. L'attaquer, le mettre en quartiers, Sire Loup l'eût fait volontiers ; Mais il fallait livrer bataille, Et le Mâtin était de taille A se défendre hardiment. Le Loup donc l'aborde humblement, Entre en propos, et lui fait compliment Sur son embonpoint, qu'il admire. " Il ne tiendra qu'à vous beau sire, D'être aussi gras que moi, lui repartit le Chien. Quittez les bois, vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables, Cancres, haires, et pauvres diables, Dont la condition est de mourir de faim. Car quoi ? rien d'assuré : point de franche lippée : Tout à la pointe de l'épée. Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. " Le Loup reprit : "Que me faudra-t-il faire ? - Presque rien, dit le Chien, donner la chasse aux gens Portants bâtons, et mendiants ; Flatter ceux du logis, à son Maître complaire : Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs de toutes les façons : Os de poulets, os de pigeons, Sans parler de mainte caresse. " Le Loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le col du Chien pelé. " Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose. - Mais encor ? - Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. " Cela dit, maître Loup s'enfuit, et court encor.
Dernière édition par Louna le Jeu 22 Jan 2009 - 11:07, édité 1 fois
*Louna*
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Mar 13 Jan 2009 - 18:31
Excusais-moi toutefois nous postons des fables de La Fontaine, cependant on pourrait peut-être parler du poète en question?
Evidemment il nous faudrait l'accord de Modo.
Dernière édition par Louna le Mar 27 Jan 2009 - 17:18, édité 1 fois
Modo Aidactif
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Mar 13 Jan 2009 - 18:34
L'idée est bonne mais ce serait bien de tenir compte du but du topic ( cf le premier post ) et d'éditer vos messages pour en tenir compte car faire du copier/coller pur et simple, l'intérêt serait un peu limité ...
Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Mar 13 Jan 2009 - 18:47
Jean de la fontaine a écrit moult fables avec une morale finale. Mon poème préféré étant la cigale et la fourmie.(guère originale je sais bien).
Cette oeuvre condamne l'épicurisme ( le fait de s'intéresser seulement à son plaisir, à ses loisirs ) de ceux symbolisés par la cigale et la valeur du travail et de l'effort, symbolisée par la fourmi.
Au début, l'épicurisme ( recherche des loisirs et du plaisir) semble être la voie la meilleure ( la cigale s'amuse et se moque de la fourmi qui travaille ) Eh non ! Son manque de travail la rattrape et tout se paie ! Malheuresement la cigale n'atteint point son but .... Pourtant j'y avais cru jusqu'à la fin.
Elle meurt. La coupable ? Eh bien c'est la fourmi qui ne désire point aider la cigale. ( bel exemple de solidarité ) Mais surtout à cause de son propre manque de travail ...
Une morale à méditer aussi dans le cadre scolaire, entre ceux qui s'amusent sans travailler et ceux qui sont sérieux... Un jour ça paie et ils peuvent en profiter ...
Mais ceux qui se sont amusés durant leur scolarité s'amuseront moins une fois l'hiver du travail arrivé et qu'il faudra trimer pour pas grand chose.
En voici un exemplaire.
La Cigale et la Fourmi
La Cigale, ayant chanté Tout l'été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau De mouche ou de vermisseau. Elle alla crier famine Chez la Fourmi sa voisine, La priant de lui prêter Quelque grain pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle. "Je vous paierai, lui dit-elle, Avant l'Oût, foi d'animal, Intérêt et principal. " La Fourmi n'est pas prêteuse : C'est là son moindre défaut. Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. - Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. - Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien! dansez maintenant.
Ce poème,tout le monde l'a lu durant son enfance.
Je dois dire que la défaite de la cigale m'a fort déplu.
Spoiler:
Mon post appartient au ton du lyrisme parce que: J'ai employé une profusion de ponctuation, J'ai parlé de mes sentiments sur le sujet.
Laïana
Nombre de messages : 97
Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Sam 24 Jan 2009 - 20:07
Quand j'étais à l'école primaire notre maitresse nous a proposé de faire une pièce de théâtre sur les fables de la Fontaine afin de pouvoir la jouer pour la kermesse de fin d'année de l'école.
Elle nous expliqua qui était Jean de la Fontaine et ce que signifiairt le mot" fable" : un court récit avec une morale.
Elle nous proposa ensuite de choisir une Fable. Après avoir voté, ma classe avait choisi: "Le rats des villes et le rats de champs".
Autrefois le rat des villes Invita le rat des champs, D'une façon fort civile, A des reliefs d'ortolans.
Sur un tapis de Turquie Le couvert se trouva mis. Je laisse à penser la vie Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête : Rien ne manquait au festin; Mais quelqu'un troubla la fête Pendant qu'ils étaient en train.
A la porte de la salle Ils entendirent du bruit : Le rat de ville détale , Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire : Rats en campagne aussitôt ; Et le citadin de dire : «Achevons tout notre rôt.
-C'est assez, dit le rustique ; Demain vous viendrez chez moi. Ce n'est pas que je me pique De tous vos festins de roi ;
Mais rien ne vient m'interrompre : Je mange tout à loisir. Adieu donc. Fi du plaisir Que la crainte peut corrompre ! »
Cette fable raconte l histoire de deux personnages qui vivent dans deux mondes opposés, totalement différent ; nous avons mis en scène le repas , nous avons inventé un dialogue et un menu appétissant et nous avons cherché à expliquer le mécontentement du rat des champs qui fut gêné par le fait que le repas fut interrompu.
Pour la mise en scène de cette fable en travaux pratiques chaque élève confectionna son masque correspondant à un acteur du récit . Lors de la représentation nous eûmes beaucoup de succés . Notre mise en scène fit l hunanimité et nous avons été très applaudis .
Pluton
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Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Lun 26 Jan 2009 - 19:22
La laitière et le pot au lait
Perrette, sur sa tête ayant un pot au lait Bien posé sur un coussinet, Prétendait arriver sans encombre à la ville. Légère et court vêtue, elle allait à grand pas, Ayant mis ce jour-là pour être plus agile Cotillon simple, et souliers plats. Notre laitière ainsi troussée Comptait déjà dans sa pensée Tout le prix de son lait, en employait l'argent, Achetait un cent d'oeufs, faisait triple couvée; La chose allait à bien par son soin diligent. "Il m'est, disait-elle, facile D'élever des poulets autour de ma maison: Le renard sera bien habile, S'il ne m'en laisse assez pour avoir un cochon. Le porc à engraisser coûtera peu de son; Il était, quand je l'eus, de grosseur raisonnable; J'aurai, le revendant, de l'argent bel et bon. Et qui m'empêchera de mettre dans mon étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau, Que je verrai sauter au milieu du troupeau?" Perrette là-dessus saute aussi, transportée. Le lait tombe: adieu veau, vache, cochon, couvée. La dame de ces biens, quittant d'un oeil marri S fortune ainsi répandue, Va s'excuser à son mari, En grand danger d'être battue. Le récit en farce en fut fait: On l'appela la pot au lait. Quel esprit ne bat pas la campagne? Qui ne fait châteaux en Espagne? Picrochole, Pyrrhus, la laitière, enfin tous, Autant les sages que les fous? Chacun songe en veillant, il n'est rien de plus doux; Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes: Tout le bien du monde est à nous, Tout les honneurs, toutes les femmes. Quand je suis seul, je fais au plus brave un défi: Je m'écarte, je vais détrôner le sophi; Les diadèmes vont sur ma tête pleuvant. Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même, Je suis Gros-Jean comme devant.
Spoiler:
Adage qui illustre bien la morale de cette fable: On ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
Nono
Nombre de messages : 408
Sujet: Re: Les fables de la Fontaine Dim 22 Fév 2009 - 9:56
Moi j'aime bien les fable!! Car, elles sont pleines d'aventures, de plus les morales sont très plaisantes...
Dernière édition par Nono le Jeu 14 Jan 2010 - 10:21, édité 1 fois