Bonjour/Bonsoir.

Je propose de poster ici quelques petits poèmes, sous n'importe quelles thèmes ( il faut bien évidemment préciser ).

Aujourd'hui je poste un poème sur la souffrance

J'écris, je rappe
Je crie, je frappe
Parce que ça m'évite de pleurer !
Je prie, j'ai le trac
J'oublie, je craque
Parce que ça m'évite de pleurer !

J'écris depuis des années
Sur des petits bouts de papier,
Les sentiments qui se sont égarés
Parce que ça m'évite de pleurer !

Je rappe sans arrêt
Sans prendre le temps de respirer,
Des textes improvisés
Parce que ça m'évite de pleurer !

Avoir mal, je connais !
Souffrir, je connais !
Etre triste, je connais !
Aimé, je connais !
Mais qui ne connait pas ?!
Alors sachez, que je ne pleure pas !

Mes larmes sont mon encre,
Mon arme est ma plume,
Mon cœur est un cancre,
Et mon soleil c'est la lune...

Je ne veux pas de pitié,
Ni de belles paroles !
Je ne veux pas de pilier,
Même si je dégringole !

Je ne veux pas de réflexions
Ni que l'on m'empêche de prendre mon envol !
Je ne veux pas d'affection,
Même si mon cœur s'affole !

Inspire, expire, respire,
Puis écris pour en finir !
J'inspire, j'expire, je respire,
J'écris, même si ce n'est pas du Shakespeare !

Face à la vérité,
J'ai bâti un mur
Accepter la réalité,
Rien n'est plus dur...

Une feuille blanche
Noircie par des ratures,
De la sueur sur ma peau étanche,
A cause de la température...

Ecrire pendant des heures
Serrer le stylo jusqu'à la fracture !
Exprimer mes peurs,
Et cicatriser mes blessures...

Hurler du fond de mes entrailles !
Me tordre jusqu'à la cassure !
Me construire une muraille !
Et me cacher derrière une armure !

J'écris, je rappe
Je crie, je frappe
Parce que ça m'évite de pleurer !
Je prie, j'ai le trac
J'oublie, je craque
Parce que ça m'évite de pleurer !

ça me plait beaucoup !!

Merci Stuart

Amour

J'en ai marre de pleurer
Sentir mes larmes couler
J'en ai marre de déprimer
De sentir peu à peu mon cœur se déchirer

Lentement pour bien sentir la douleur
Pour faire apparaître des pleurs
Je ne peux plus le supporter
J'ai mal même si je t'aimais

Impression de mourir
Impression de me laisser détruire
Mais je ne peux pas fuir
Je veux simplement t'entendre dire
Le vérité,
Est-ce si compliqué ?

Je souffre
J'étouffe
Tu m'as envahie
Pourtant je t'aime à l'infini

Mais là c'est ma vie
Que je te dédie
Tu me l'as dit
Tu me l'as promis

Moi doucement j'vis plus
Toi doucement tu m'tues
On m'a dit qu'aimer
Fallait tout accepter

Mais ça fait trop longtemps
Trop longtemps que je t'attends
J'avoue je ne peux pas t'oublier
Car tu es constamment dans mes pensées

Je ne sais plus quoi faire
Je ne sais plus quoi dire
C'est un vrai enfer
Une impasse d'où je ne peux même pas sortir

Tout ça par amour
Amour qui pour moi durera toujours…
Lentement il me ronge
Et pourtant j'essaye de l'accepter
Ainsi que tes mensonges
Je ne sais vraiment plus quoi penser

Mais j'entends sans arrêt
A longueur de journée
Mon cœur criait fort..
Fort... qu'il t'aime... encore…

La colère


Tu es gentil,
Tu es plein d'attention,
Tu n'es pas franchement mignon,
Disons que tu n'es pas mon genre.
Mais voilà, je te subis.
Tu n'es pas non plus mon sous-genre,
Tu passes ton temps à m'appeler,
Mais tu ne te rends pas compte que tu ne fais que me harceler !
J'en ai assez !
Voilà aussi une des raisons
Qui font que je ne pourrai jamais t'aimer.
Tu me mets une de ses pressions…
Moi j'aime plus que tout ma liberté,
J'ai énormément besoin de voyager,
Je dois tout le temps bouger.
Je ne veux pas quelqu'un qui me retienne,
Et m'empêche de faire ce dont j'ai envie,
Car sinon je vais mourir d'ennui…
Il va falloir que tu réapprennes,
Mais ne viens plus m'aimer,
Par pitié, laisse-moi respirer !

Je n'ai pas créé ce poème, mais je le trouve très beau :

Un poème que je viens juste d'écrire sur l'injustice des cadeaux de Noël !


Père Noël, tu as oublié des cheminées....

Troupeau de moutons gris dans le ciel de Décembre.
Le vent hurle "à la mort" par la vitre brisée.
Des toiles d'araignées dans la cheminée vide.
Pas de souliers d'enfants devant l'âtre noirci.
Noël ne descend pas dans ces sombres foyers.

Mais de l'autre côté de la grande avenue
Des fenêtres scintillent sur des sapins géants.
Des guirlandes clignotent...
Des boules colorées ornent les branches vertes.
Des enfants ouvrent avec frénésie
De gros paquets dorés, tout en riant très fort...

JE NE CROIS PLUS AU PERE NOEL !

Janine Laval à Ribaute les Tavernes le 13/12/2012

Un poème sur lequel je travaille depuis assez longtemps et que je viens de terminer^^

Il est assez noir (j'adore écrire des poèmes noirs, je trouve ça beau), mais pas beaucoup (cherchez la logique de cette phrase...)

Souvenirs du passé

Sous l’aube, je marche seule,
Malgré la froidure,
Je compte toutes les chose que j’ai perdues,
Je pleure des rêves que je ne pourrais atteindre
Les jours radieux de mon passé ont disparu,
Je me rends compte de la dure réalité,
Qui est pourtant en face de moi depuis l’éternité.
J’ai maintenant envie de tout abandonner,
Tout laisser pour cette douleur ancrée dans ma poitrine,
Mo cœur devient un brasier de déceptions
Je mets tous mes regrets et déceptions dans ces quelques lignes,

Dans cette salle vide,
Ce qu’est devenu mon cœur,
Cette salle où je viens parfois me réfugier…
Ce sentiment de désespoir m’avale alors peu à peu.
J’espère que je ne vais pas me briser,
Je suis hantée par d’anciens souvenirs oubliés,
Je ne m’attendais pas à ce que ce soit si douloureux.

Cette envie d’abandonner mes rêves revient,
Je ne supporte plus cette douleur.
Mais mon cœur s’y refuse,
Cette douleur insiste malgré cela.
J'ai l'impression de trépasser chaque jour,
Ma vie devient funeste
Je veux disparaître,
Juste pour un moment.

Je voudrais simplement pouvoir continuer comme avant,
A lever la tête et rêver ouvertement,
Redevenir insouciante,
Et pouvoir tout enfin oublier,
Pour toujours et retrouver ma vie d’avant.
Au moins un instant.
Juste oublier ces quelques minutes,
Les effacer de ma pensée,
Pourquoi est-ce si dur d’oublier...


Voilà...je voudrais juste savoir ce que vous en pensez...

Merci^^

Voici un poème sur le rêve.

La marche du rêve…

Je marche sans rien faire,
Sous un ciel légèrement pommelé,
Doucement je m’arrête,
Pour pouvoir te regarder.

J’observe les gens passer,
Je marche entre les glaïeuls,
Je lève la tête vers les nuages,
J’observe la journée couler.

Je vois des gens rire,
D’autres se mirer.
Je compte les secondes,
En fermant les yeux…

Je m’abîme dans ce doux songe,
Comme une fleur dans un champs.
Je ne bouge plus,
Je suis bercée par le vent.

Voici un poème qui viens de me sortir de la bouche:

Sur mon voyage d'Intégration

Et voici mes impressions
Sur le voyage d'intégration
Celles que je garde en secret
Dans mon royaume doré
Elles sont à toi
Elles sont à moi
Et maintenant elles sont à toi, à moi, à nous !

Voici un poème sur la souffrance (je n'arrive qu'à écrire ça !)

Même avec le temps qui s'écoule,
L'ennui danse en tournoyant.
Mon corps se détache de ma tête,
Mais je m'en fiche, je ne bouge plus.
Je pourrais me poser des questions :
Je pleure ? Je ris ? Je tombe ? Suis-je aveugle ?
A quoi cela servirait-t-il ?
De toute façon, je m'en fiche.
La tristesse m'épuise de plus belle,
Je ne vois plus ni aube, ni crépuscule,
Simplement cette ombre, qui m'enveloppe.
Je n'entends simplement qu'un "tic-tac" d'horloge et le bruit d'une mer profonde,
Une mer de déceptions.
Je sais que cela n'est qu'illusion,
Mais je m'en fiche, je ne peux plus bouger.
Si j'étais une fleur, mes pétales se détacheraient-elles ?
Si j'étais un oisillon, m'aurait-on abandonnée ?
Si je souris deviendrais-je encore plus noire ou blanche ?
Si je pleure, si pleure, a quoi cela servirait-il, car je suis seule.
Alors que tout devienne noir.

Un poème sur la souffrance d'une fillette qui se sent seule

Je suis certaine que ce monde est si merveilleux,
J'ai la chance d'être vivante, et toi aussi,
Alors dis-moi pourquoi tu fais du mal aux gens ?
Pourquoi vous partez tous ?
Pourquoi je ne peux pas comprendre ?
Pourquoi mon existence est limitée à ce rêve funeste ?
Pourquoi je te dérange ?
Pourquoi je te fais peur ?
Pourquoi, pourquoi, pourquoi,
Je n'ai que ce mot à la bouche.

Je ne suis qu'une fillette trop petite,
Trop petite pour vous comprendre.
Mais, arrêtez de me mentir.
Si je vous capture, vous ne vous enfuirez sûrement plus.
Et tant que la terre tournera, vous jouerez avec moi.
Mais pourquoi ne voulez-vous pas obéir ?
Bienvenue dans mon monde merveilleux,
Qui s'abîme lentement.
Pourquoi me causer tant de maux ?
Ai-je l'air d'une princesse ?
Ou d'une psychopathe ?
Ne me mentez plus, maintenant !

Pourquoi ce monde a tant de courroux envers moi ?
Pourquoi vous ne respirez-vous plus ?
J'ai compris,
Vous me détestez.
Vous me détestez tous,
Alors laissez moi trépasser dans ce brasier,
Dans ce monde horrible,
Où tout le monde est félon

Mon coeur s'est abîmé depuis longtemps,
Dans ce monde horrible,
Ne pouvant plus vous supporter,
Alors maintenant, laissez-moi,
Laissez-moi.
Après tout, je ne suis qu'une fillette sans importance.
Alors, maintenant, trouvez-vous votre monde parfait ?
Est-il parfait ?
Est-il parfait ?
Est-il parfait ?

Moi aussi, en ce moment j'écris surtout sur la souffrance, pourtant je suis en général assez optimiste, mais il y a des périodes plus ou moins stressantes, veuillez m'en excuser, j'essaierai d'en écrire de plus gais bientôt :

le dernier est de ce soir, tout frais comme les œufs à la coque :

VIVRE DEBOUT...
(sous-titre : sans piétiner ceux qui n'ont pas encore su se relever !)

J'ai dans les yeux les larmes des enfants affamés.
J'ai dans la voix les cris des femmes bafouées.
J'ai dans le cœur la douleur des hommes torturés.
J'ai sur les bras le poids des innocents tués.

Des voix et des cris qui brisent mon sommeil,
Hantent mes nuits blanches, voilent mon soleil,
Rendent mes jours brumeux et brumeux mon réveil.
Que j'entends, même les mains sur mes oreilles.

Comment éradiquer toute cette violence ?
J'excuserais une vraie LÉGITIME défense,
Effectuée dans un état d'extrême urgence
A ne pas confondre avec le mot vengeance,

Il ne faudrait pas poursuivre l'escalade,
Quelle que soit l'injure ou la brimade
Mais sans toutefois de rodomontade
Répondre calmement sans jérémiade.

Je ne sais pas s'il faut tendre l'autre joue
Comme le conseillait ce merveilleux hindou,
Et le prone encore quelque obscur gourou
Mais rester digne et pouvoir vivre debout.

Non violent mais DEBOUT.

Janine Laval
25.01.2014
Ribaute-les-Tavernes Gard

Et celui-ci du 23 janvier :

RECENTRAGE, sous-titre : Petit nettoyage de printemps.

Où ai-je mis mes mots ? Où ai-je rangé mes rêves ?
Balayant mon bureau, je les cherche sans trêve.
Le grand vent de Décembre les a éparpillés,
Quelques uns dans la chambre, d'autres dans le grenier.
Je cours dans tous les sens, voulant les ramasser.
Ici, ceux de l'enfance qui allaient s'envoler.
Là, mes rêves d'ado, entachés d'utopie,
Glissant au fil de l'eau au milieu des "tant pis !"
Tiens, voici un mariage et puis quelques naissances,
Mais se tourne une page, un divorce, une absence.


Un soleil qui se lève sur un nouvel espoir.
La vie offre une trêve, l'avenir est moins noir.
Je trie, je récupère, je jette à la corbeille
Les souvenirs amers et mes nuits sans sommeil.
Oh ! Un amandier fleuri, un chaton qui ronronne,
Une photo jaunie, des fèves, une couronne.
Petits riens de la vie que je remets en place
Un bébé qui sourit, des fleurs que je ramasse.
Le livre de ma vie a retrouvé ses pages,
Ses amours, mes ami(e)s, est-ce un heureux présage ?

Janine Laval
23.01.2013
Ribaute les Tavernes (Gard)

On me reproche parfois de n'écrire que des textes "tristes" Il faut dire que j'écris surtout sur ce qui me tracasse, mais il m'arrive aussi de m'amuser avec les mots ou d'écrire des petites fabulettes pour enfants. Alors aujourd'hui j'ai dessiné d'abord un poisson bleu, puis j'ai eu envie de lui donner une compagne et des enfants, ça donne ceci :

PETIT POISSON BLEU
Dans l'eau limpide de la  rivière
Un joli poisson bleu
Se faufile entre les pierres



Intrépide et courageux
Il remonte jusqu'à la mer,
Il évite les hameçons perfides,
Où se tortille un pauvre ver
Malvenu dans l'élément liquide.
Un bon ami de longue date
Lui a tant vanté les Sargasses,
Les Bermudes, l'île de Malte,
Et les ruines d'Halicarnasse,
Qu'il quitte son eau douce
Pour faire le tour du monde
Si les courants le poussent
Il bouclera la ronde.
Mais, que se passe-t-il ?
On tourne autour de lui.
Demoiselle aux longs cils
Son corps nacré l'éblouit



Petit poisson bleu s'arrête un instant
Juste le temps de faire connaissance.
Parler de la pluie, du beau temps.
Mais, débute alors une romance.
La belle coquine fait tant et si bien
De pirouettes gracieuses et tendres
En usant de son regard magicien,
Que le monde pourra attendre.
Alors quand vint le printemps suivant
Dix petits poissons bleus nacrés
Nageaient à côté de leurs parents
En attendant de voyager.



Janine Laval 08.02.2014

Bientôt les grandes vacances...

Un vent tiède et parfumé
M'apporte des nouvelles
De ces îles où je n'irai jamais.
Une harpe et un violoncelle
Vibrent dans l'air printanier.
Dans le lilas volent des papillons.
Des abeilles butinent le cerisier
Sous la luzerne stridule un grillon.

Le mois de mai s'étire et se prélasse
Parmi les coquelicots et le muguet
En attendant que juin ne le remplace
Ses feux de joie ouvrant l'été.

Les transats sont sortis des remises,
Les salons retrouvent les jardins,
Les pulls laissent place aux chemises,
Les vacances sont en chemin...



Janine Laval
Pâques:...20.04.2014

Rien de plus beau qu'un poème sur les vacances   

Merci Shark. Moi j'aimais pourtant beaucoup l'école mais je ne rechignais pas non plus sur les vacances...   

C'est chouette !

Olympe !   Merci...

Waouh !

Je viens de l'écrire en quelques minutes, peut-être demande-t-il quelques corrections, mais il y a tellement longtemps que je n'écrivais même plus, je vous en donne la primeur.


Un petit chemin...

Au milieu des fougères
A l'ombre des grands pins
Bordé par les bruyères
Court le petit chemin.

Nous y marchions hier
Nous tenant par la main
Oubliant les horaires
Sans peur du lendemain.

J'y passe encore parfois
Mais seule maintenant
Cueillant fraises des bois
Champignons odorants.

La vie, parfois, nous sépare
De ceux qui nous sont chers
Puis, quelque jour de cafard
On regarde en arrière.

Au milieu des fougères,
Court un petit chemin...

Janine Laval 19.09.2014

Il est magnifique. Très mélancolique, mais magnifique.