Voilà un poème que j'ai écrit, visant à sensibiliser petits comme grands : 


                                                 L'argent


L'argent,
Cette récompense traîtresse,
Toujours plus !

L'humain ferait tout pour un billet,
Tuer ou même abandonner.

Il nous rend fous,
Nous rend dingues,
Jamais on arrête d'en demander

On veut en gagner.
En voler,
Tout prendre, tout rafler !

Des gens sont tués,
Maltraités...
Pour un peu de monnaie.

Mais on peut être riche,
Sans billet,
Riche d'un cœur, d'un sourire.   

                                               Phoenix  

C'est très bien dit !

Un poème que j'ai écrit. Mêlant tristesse et haine...

Je suis seule et brisée,
Perdue et blessée.

J'aimerais crier,
Hurler tous mes soucis,
Expliquer mon malaise.

Je vous mens,
Je me mens à moi-même.

Mes amis les plus fidèles,
Croient me connaître,
Mais ils sont bien loin de la vérité...

Je voudrais être capable de demander de l'aide,
Malgré moi, j'en suis incapable,
Alors, je souris,
Car en voilant ma peine, je n'ai pas besoin de l'expliquer,

Je suis seule et brisée,
Perdue et blessée.

J'ai mal au cœur, il est brisé.
J'ai mal à la tête, va-t-elle exploser ?
J'ai mal aux yeux, à force de pleurer.

À force de tout garder,
Je suis comme submergée,
Ensevelis sous les non-dits.
Perdue dans ma propre vie...

Souvent, une vague de haine m'envahit,
Révélant ce que je cache,
Blessant ceux que j'aime,
Et me blessant moi-même...

                                               Phoenix  

Diamant bleu a écrit:

C'est très bien dit !

Merci !

J'ai écrit un nouveau poème (spoil il n'est pas très joyeux). Je l'ai écrit, car pour moi, c'est un thème important...

Douleur physique.

La mutilation, la mutilation,
Vient à nous quand on touche le fond.

Une lame bien tranchante,
Une âme larmoyante.
Une pointe pour tracer,
Sur ses bras, des centaines de traits.

Une envie de douleur physique,
Pour oublier ce qui est psychique.
Une envie sans aucun sens,
Qui pèse lourd sur la conscience.

Les bras, rayés de traits,
Et la psyché abîmée.
Les bras, blessés,
Témoignant d'un secret.

Une habitude dangereuse,
Une raison douloureuse.
Une seule solution,
Arriver à parler.

Tracer des traits, pour oublier,
Futur et passé,
Peut-être une idée,
Attrayante, attirante, effrayante.

Malgré une immense peur,
Une tonne de maux,
Nous incite tant bien que mal,
À faire des choses pas normales.

Un sentiment douloureux,
Un passé malheureux,
Tout, et rien,
Peut donner cette envie.

Une envie dangereuse, envoûtante,
Qui au long terme, devient plus attirante.
Une envie bien risquée,
Mais qui semble la parfaite idée :
Se mutiler...

Phoenix

Encore un nouveau poème, mais je ne saurais pas comment décrire de quoi il parle exactement.

Les flammes ont tout ravagé.

J'ai versé bien des larmes,
Lorsque je me suis brûlée dans les flammes.
Mais je me suis promis en secret,
Que, tel le Phoenix, je renaîtrai.

J'ai pleuré, couru, hurlé,
Mais rien n'a pu stopper,
Le feu qui, sur son passage,
Faisait des ravages.

J'ai vu le brasier qui, petit à petit,
Ensevelissait tout ce que j'avais toujours connu.
Alors, prise d'un élan de panique,
Sans jamais m'arrêter, j'ai couru.

Quand j'ai vu les dégâts que je faisais,
Devant mon propre reflet, j'étais effrayée.
J'ai pleuré chaque nuit,
Regrettant d'avoir brûlé tout ce que j'aimais.

J'ai allumé sans le vouloir,
Une braise dans mon cœur noir,
Elle a pris feu et, avec vivacité,
A brûlé tout ce à quoi je tenais.

Sur mes habits enflammés,
Des traces de cendre sont restées,
Comme pour tous les jours me rappeler,
Le mal que je causais.

Malgré la peur,
Les flammes, la couleur,
Malgré les dégâts causés,
Dans mon cœur,
Je me suis promis quelque chose en secret.

J'ai hurlé et pleuré.
Quand les flammes ont tout emporté.
Ce jour-là, je me suis promis,
Qu'un jour, tel le Phoenix, renaîtrai.

Phoenix  

C'est très beau !

Je comprends mieux le pseudo