Portrait d'un chrétien ;
Cet homme n'emploiera sans aucun doute aucune phrase démoniaque. La violence, les génocides, lui sortent des yeux.
Quoi qu'il fasse, il ne peut que demander pardon. Ses yeux scintillent et se figent vers le ciel, lorsque sa vie se déroule convenablement. Quand il a commit une erreur, il tombe de haut ; il se renferme sur lui-même, il s'accroupit et ses doigts fins ce pointent vers le ciel. Nous le voyons, vite, quand celui ci a commis un pécher, il est vide, soucieux, il reste longtemps pensif et inactif. Malgré cela, son corps, bien proportionné, ne s'affaiblit en aucun cas ; ses jambes, longues et fines, sont toujours en état de l'accompagner en sa volonté.
Les traits de son visage ce marquent davantage, mais naturellement. Sa voix douce, lui permet d'enchaîner des phrases compréhensibles, sans bafouillement, et sans aucune agressivité. Dans ces paroles, sincères et mélancoliques, il est certain qu'il arriverait à sensibiliser chacun d'entre nous.
Tous les dimanches, son allure est légère, nous avons l'impression que le vent l'emporte aussi facilement qu'une feuille morte.
Il profite pleinement de sa vie, pour lui, il n'y a rien de plus merveilleux, et rien de plus exceptionnel, que de respirer et entendre son cœur battre de façon régulière.
A présent, il ne peut que prier et supplier pour lui et sa famille.
Portrait d'un sataniste ;
La souffrance, le sang frais, les pleurs, cet homme vie la nuit, cet homme casse des vies. Il refuse de s'exposer au soleil, sa peau est pâle, son visage est cerné... Ses yeux sont recouverts de noir, ses pupilles sont majoritairement dilatées ... il ne sourit jamais. Il est souvent vêtu d'un long manteau noir, les imprimés de ces tee-shirt sont gores, sanglants et choquant... Il s'alimente peu, d'où la maigreur et la faiblesse de son corps.
Lors de son passage, les villageois lui jettent des pierres, comme on le faisait aux sorcières au Moyen-Age. Il entend des voix, il est hanté par des hurlements cependant, il continue, il continue continuellement à violer tout ce qui se trouve sur son passage. Quand il sort, il a les yeux partout, il va et vient, puis disparaît.
Il n'ose à peine regarder son reflet, inconsciemment, il a honte, il a peur, il a mal...
Il parle peu, voire même jamais, il ne s'exprime que par écrit. Ses doigts fins, ses ongles peu entretenus, enlacent son stylo, et le fait glisser d'une ancre rougeâtre, sur une feuille froissée. Il y écrit dessus, des phrases morbides, et il y exprime également, le réponse du pourquoi, le désaccord avec sa vie est si flagrant. Il ne se contrôle plus, il fait des choses inhumaines, dont il ne s'en souviendrai sans aucun doute, plus le lendemain.
Pourquoi a-t-il perdu conscience ? Pourquoi brise-t-il une nouvelle vie, chaque soir, sans ne même sans rendre compte ?
Il s'effondre de jour en jour, il ressemble à un vulgaire tas d'os... Son visage se creuse et se marque prématurément.
Ce n'est qu'un cadavre, un cadavre qui se décompose, et qui emportera avec lui, de nombreuses victimes.