Lorsque j'étais en CE2, on avait fait une leçon sur les droits des femmes et je m'étais rendu compte que beaucoup de garçons étaient misogynes. Ça m'a marqué parce qu'un CM2 avait dit que les femmes ne servaient qu'à faire la cuisine, le ménage et des enfants et un élève l'avait raconté à la mère du CM2. Elle lui a fait une leçon de morale devant tout le monde.

Tout comme vous, je suis contre le sexisme!
Les gens qui pensent que les femmes sont inférieures aux hommes sont vraiment vils et immondes : ils ne méritent même pas que l'on leur prête de l'attention.      
Je ne peux pas rester stoïque devant ces personnes  machistes et misogynes.

Je connais quelqu'un qui a été victime du sexisme. Quand elle était petite, elle était la seule fille de sa classe et il n'y avait pas de jouet. Un jour, elle a amené un ballon de rugby et a proposé aux garçons de jouer avec elle. Ils ont accepté et ont commencé à jouer, mais quand elle a commencé à courir avec eux, ils se sont raillés et ont dit qu'elle ne pouvait pas jouer, car elle était une fille. Elle a été affligée, et elle est partie en pleurant sans prendre son ballon. Elle a épié les garçons pendant quatre ans et, le jour de son anniversaire, elle a eue un nouveau ballon.  

Elle l'a contemplé longuement et s'est décidée de jouer en club. Depuis, elle a réussi à impressionner les garçons, mais pas suffisamment pour qu'ils la laissent jouer.(aussi, elle n'insiste pas beaucoup.)

Le sexisme est vraiment un sujet qui m'énerve, car je suis une fille et que je reçois aussi des remarques et c'est vraiment énervant !
J'en ai marre que les garçons de ma classe me disent que ce n'est pas normal d'avoir des meilleurs notes qu'eux parce que j'étais une fille, que lorsqu'il faut déplacer une table dans la classe, les professeurs demandent aux garçons, "parce qu'ils sont plus forts... C'est vraiment lourd de se sentir en dessous.

Les gens qui sont pour le sexisme sont des scélérats.
Ces personnes-la sont des pendards.
Moi, je suis contre le sexisme je ne vois pas pourquoi les femmes devraient travailler beaucoup plus que les hommes.
Elles sont beaucoup moins payées que les hommes. Je trouve cela inadmissible.

Le sexisme est encore trop présente dans les moeurs actuelles : elle est encore souvent dans l'éducation que l'on donne aux garçons : le courroux ne sert à rien contre la bêtise de ces parents, qui croient encore que le petit garçon à tous les droits et la petite fille doit faire le ménage et surtout être bien sage et obéissante. Pourquoi la vertu doit être réservée aux filles.

https://www.youtube.com/watch?v=uyLtatXVvQQ&list=WL&index=197

J'ai trouvé ça très intéressant !

Je me suis renseignée à ce sujet et j'ai appris qu'il existait trois types de sexisme : le sexisme hostile, le sexisme subtil et le sexisme ambivalent.

Premièrement, le sexisme hostile, c'est celui qui s'exprime au travers d'une misogynie. En affirmant que les femmes ont des capacités moindres que les hommes ou qu'elles n'ont pas leur place dans certains espaces.
Ce sexisme hostile est assez lisible, mais il ne faut pas croire qu'il s'incarne seulement dans les insultes.
De plus, il prend des formes d'agressivité plus cachées comme par exemple le refus d'aider une camarade en difficulté au prétexte que « puisqu'elle a voulu faire quelque chose de trop dur pour une femme, qu'elle se débrouille ! » Ou bien le commentaire désobligeant en cas d'échec, comme " il ne faut jamais faire confiance aux femmes".

Ensuite, de ce que j'ai compris, le sexisme subtil peut prendre des formes assez perverses, comme dans le cas du « sexisme masqué » qui assume un traitement inégalitaire, mais prépare la parade à l'accusation de sexisme en brouillant les pistes. C'est un acte perfide, hypocrite, accompagné souvent de commentaires désobligeants.
Mais le sexisme subtil, peut aussi être inconscient et non intentionnel : c'est par exemple tout ce qui va valider les stéréotypes de genre, en déclarant qu'il est un peu exagéré qu'on « crie » à la discrimination quand les situations ne sont pas jugées "égalitaires". On leur "jette" des récriminations à la figure, alors qu'ils n'en "valent pas la peine".

Puis, le sexisme ambivalent appelé aussi "sexisme bienveillant", c’est tout ce qui consiste à attribuer des qualités prétendument positives aux femmes en recherchant leur « plus-value ».
Ainsi, cela peut prendre des formes séduisantes au premier abord, ça peut sembler flatteur, et même réconfortant, dans un contexte où l’on ne se sent pas vraiment admise ou pas tout à fait en confiance, de bénéficier d’un regard protecteur ou bien d’être valorisée en tant que femme. Cela peut aussi passer par de l'humour corrosif.
D'ailleurs, les hommes arrivent bien à se disculper lorsqu'on les accuses de ce genre de sexisme, car il n'y a pas vraiment de preuves.
Mais les chercheuses et chercheurs qui ont travaillé à ce sujet mettent bien en évidence les effets délétères de ce sexisme dit bienveillant quand il ne va que confortant les croyances et les stéréotypes.