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| Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza | |
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Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Jeu 15 Sep - 10:33 | | |
| Revoir l'imparfait p296 ex 3 et 4
sur les valeurs des temps du récit
Fiche Brevet
Les principales valeurs de l'imparfait et du passé simple
L'imparfait a une valeur durative. On dit que c'est un temps d'arrière plan: on ne sait pas trop quand l'action commence ni quand elle finit Il détestait les épinards.
N.B l'imparfait peut avoir aussi une valeur d'habitude: tous les jours, il prenait son train à 7h
Le passé simple évoque une action brève, courte qui vient interrompre une phrase à l'imparfait. on dit que sa valeur est celle d'un temps ponctuel ou temps de premier plan
ex num 4 et 8 p 297
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Ven 16 Sep - 7:56 | | |
| Séance au CDI 1 Le passé simple https://www.quizz.biz/quizz-1070495.html https://www.kartable.fr/ressources/francais/quiz/le-passe-simple-3/61041/144972 https://www.ortholud.com/conjugaison/conjugaison7/passe_simple-2.php francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-87768.php
je révise l'imparfait
https://www.quizz.biz/quizz-135904.html https://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-17881.php
On mélange
https://quizizz.com/admin/quiz/60410e6190756a001bfe640e/4eme-conjugaison-imparfait-passe-simple https://www.kidsvacances.fr/quiz/college/francais/L--imparfait_et_le_passe_simple.html _________________ |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Ven 16 Sep - 9:00 | | |
| Je comprends mieux la dyslexie
https://sites.google.com/site/dixsurdys/pourquoi-ces-aides/et-si-vous-lisiez-comme-un-dyslexique _________________ |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Ven 16 Sep - 14:38 | | |
| Les principales de l'imparfait et du passé simple
L'imparfait a une valeur . On dit que c'est un temps : on ne sait pas trop quand l'action commence ni quand elle finit Il détestait les épinards.
N.B l'imparfait peut avoir aussi une valeur : tous les jours, il prenait son train à 7h
Le passé simple évoque une action , courte qui vient interrompre une phrase à l'imparfait. on dit que sa valeur est celle d'un temps ou temps de premier plan _________________ |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Mer 5 Oct - 16:51 | | |
| Récitations "Un pauvre honteux"
partie "Textes" de votre classeur.
"La Morte", Guy de Maupassant, 1887 Problématique : Pourquoi et de quelle manière le fantastique nous permet-il d'apprécier une histoire en nous faisant peur ? Les récits fantastiques peuvent-ils nous aider à relativiser et surmonter nos peurs et nos doutes ? Finalement, en tant que lecteur/spectateur, qu'est-ce qui me pousse vers ces histoires effrayantes a priori ?
Découvrir les codes du registre fantastique et la façon dont les auteurs et cinéastes les utilisent pour instiller le doute et la peur dans l'esprit de leurs lecteurs/spectateurs. Le lexique de la peur et de l'étrange Les types de phrases et certaines figures de style (métaphore, comparaison, personnification) .
La nouvelle "La Morte" de Guy de Maupassant
recopier le cadre p 127 Répondre aux questions 1 3a 4 5a et b 7 | p 128/129répondre aux questions 1 2a 3 (figures de style =ici métaphore, comparaison ou personnification) 6 et 8Recopiez à la suite les définitions des 3 figures de style(comparaison, métaphore et personnification) p 232. Copiez les également dans votre répertoire.Faites à la suite l'exercice 2 p 233Revenez p 130/131Répondez aux questions 3 4 et 5Sur une nouvelle page, toujours dans la partie textes de votre classeur, notez en titre: le Fantastique: un genre littéraire particulier et recopiez le cadre violet p 127, puis le cadre jaune p 129 et enfin le cadre violet p 130. Pour conclure et être sûr de bien faire la différence entre Fantastique et Merveilleux, recopiez l'excellente définition du cadre violet p132. _________________
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Mer 5 Oct - 17:16 | | |
| Dans la partie textes Le lexique des sentiments et des émotions exprimer la peur, l'étonnement et le doute recopier le premier tableau p 230
ex 2 3 4 et 5 p 231 _________________ |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Mer 19 Oct - 19:25 | | |
| Correction de la dictée 1
Je dormis mal la nuit suivante, j’étais agité, nerveux ; je crus entendre des bruits surprenants, un moment même je songeai qu’un homme s’était introduit chez moi et la peur me poussa à regarder dans mes armoires et sous mon lit. Enfin, vers six heures du matin, le vent se leva brutalement et un coup violent frappé à ma porte, me fit sauter du lit. C’était le domestique de mon ami, pâle et tremblant. « Ah monsieur ! s’écria-t-il en sanglotant, mon pauvre maître a été assassiné. » Je m’habillai à la hâte et je courus chez Pierre. La maison était pleine de monde, on discutait, on s’agitait, c’était un mouvement incessant, chacun racontait et commentait l’événement de toutes les façons. _________________ |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Ven 21 Oct - 8:38 | | |
| Les principales figures de styles : la comparaison (avec un mot de comparaison : comme, pareil à , ainsi que....): ex mes élèves comme/tels/ ainsi que de braves guerriers vont se battre et réussir.
La métaphore: Ils verront briller des pépites d'or dans les yeux de leurs parents. C'est une comparaison sans mot de comparaison.
la personnification: sert uniquement à attribuer à un objet, une idée une caractéristique humaine: le soleil se lève, les nuages pleurent, la vie chante ...
L'énumération (ou accumulation): consiste à énumérer en les juxtaposant (en utilisant une virgule ) un certains nombre de mots ou groupes de mots: ex; il a mal à la tête, aux pieds, aux genoux au dos aux dents, aux qourcils et au petit doigt: bref, il a une bonne raison de ne pas faire ses devoirs.
la périphrase dit en plusieurs mots ce que l'on pourrait dire en un seul: le dernier voyage= la mort, la ville des Lumières: Paris, une longue et douloureuse maladie: le cancer.
l'antithèse (ou oxymore) place l'unà côté de l'autre des mots de sens contraire. le clair-obscur en dessin, le sucré-salé en cuisine
l'antiphrase ou ironieconsiste à dire le contraire de ce que l'on pense en le faisant clairement sentir : ex Quelle magnifique journée! en parlant d'une journée où il n’a fait que pleuvoir
L'hyperbole : c'est une exagération très forte : j'ai tellement faim que je pourrais dévorer un sanglier/ Celui qui ne fait pas correctement ses révisions, je lui arrache les yeux.
Faites à la suite l'exercice 2 p 233 _________________
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Ven 21 Oct - 8:55 | | |
| Dans la partie textes Le lexique des sentiments et des émotions exprimer la peur, l'étonnement et le doute recopier le premier tableau p 230
ex 2 3 4 et 5 p 231 _________________ |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Ven 21 Oct - 8:55 | | |
| Sur une nouvelle page, toujours dans la partie textes de votre classeur, notez en titre: le Fantastique: un genre littéraire particulier et recopiez le cadre violet p 127, puis le cadre jaune p 129 et enfin le cadre violet p 130. Pour conclure et être sûr de bien faire la différence entre Fantastique et Merveilleux, recopiez l'excellente définition du cadre violet p132. _________________ |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Ven 21 Oct - 11:35 | | |
| La Morte", Guy de Maupassant, 1887 Problématique : Pourquoi et de quelle manière le fantastique nous permet-il d'apprécier une histoire en nous faisant peur ? Les récits fantastiques peuvent-ils nous aider à relativiser et surmonter nos peurs et nos doutes ? Finalement, en tant que lecteur/spectateur, qu'est-ce qui me pousse vers ces histoires effrayantes a priori ?
Découvrir les codes du registre fantastique et la façon dont les auteurs et cinéastes les utilisent pour instiller le doute et la peur dans l'esprit de leurs lecteurs/spectateurs. Le lexique de la peur et de l'étrange Les types de phrases et certaines figures de style (métaphore, comparaison, personnification) .
La nouvelle "La Morte" de Guy de Maupassant
recopier le cadre p 127 Répondre aux questions 1 3a 4 5a et b 7
Bilan de la lecture La morte de Maupassant
– Narrateur = personnage de l'histoire (récit écrit à la 1ère personne du singulier.) – Considérations générales sur l'amour : « Pourquoi aime-t-on? » → présent de vérité générale → langage hyperbolique (=exagération mais aucune réponse à la question posée.) – Décès de la femme aimée → Le narrateur est tellement bouleversé qu'il traverse ce drame comme s'il avait perdu la raison, la mémoire (phrases interrogatives très courtes avec répétitions des réponses « Je ne sais plus! ») – Le narrateur part en voyage pour oublier ce drame (ellipse narrative = le et revient dans le même état d'esprit : la douleur, le chagrin. – Il n'est plus maître de lui, perd la notion du temps,[size=24]décide de passer la nuit au cimetière . → Mise en place du décor fantastique : dans ce lieu tout devient possible. + solitude du narrateur qui s'égare dans le dédale des tombes. + champ lexical de la peur. – Phénomène surnaturel : réveil des morts qui changent leur épitaphe (petit texte gravé sur une tombe) . → Chute : vision très pessimiste de la société humaine. – Humour noir [/size] |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Ven 21 Oct - 11:37 | | |
| La Morte", Guy de Maupassant, 1887 Problématique : Pourquoi et de quelle manière le fantastique nous permet-il d'apprécier une histoire en nous faisant peur ? Les récits fantastiques peuvent-ils nous aider à relativiser et surmonter nos peurs et nos doutes ? Finalement, en tant que lecteur/spectateur, qu'est-ce qui me pousse vers ces histoires effrayantes a priori ?
Découvrir les codes du registre fantastique et la façon dont les auteurs et cinéastes les utilisent pour instiller le doute et la peur dans l'esprit de leurs lecteurs/spectateurs. Le lexique de la peur et de l'étrange Les types de phrases et certaines figures de style (métaphore, comparaison, personnification) .
La nouvelle "La Morte" de Guy de Maupassant
recopier le cadre p 127 Répondre aux questions 1 3a 4 5a et b 7
Bilan de la lecture La morte de Maupassant
– Narrateur = personnage de l'histoire (récit écrit à la 1ère personne du singulier.) – Considérations générales sur l'amour : « Pourquoi aime-t-on? » → présent de vérité générale → langage hyperbolique (=exagération mais aucune réponse à la question posée.) – Décès de la femme aimée → Le narrateur est tellement bouleversé qu'il traverse ce drame comme s'il avait perdu la raison, la mémoire (phrases interrogatives très courtes avec répétitions des réponses « Je ne sais plus! ») – Le narrateur part en voyage pour oublier ce drame (ellipse narrative = le et revient dans le même état d'esprit : la douleur, le chagrin. – Il n'est plus maître de lui, perd la notion du temps,[size=18]décide de passer la nuit au cimetière . → Mise en place du décor fantastique : dans ce lieu tout devient possible. + solitude du narrateur qui s'égare dans le dédale(= labyrinthe) des tombes. + champ lexical de la peur. – Phénomène surnaturel : réveil des morts qui changent leur épitaphe (petit texte gravé sur une tombe) . → Chute : vision très pessimiste de la société humaine. – Humour noir [/size] Comment faire la différence entre une nouvelle réaliste et une nouvelle fantastique? Deux mouvements littéraires A le réalisme 1) Le réalisme est une évocation d'une réalité, fondée sur des faits réels ou qui pourraient l'être. 2) Le réalisme ne cherche pas à embellir, à modifier le réel, même s'il est dur à soutenir. 3) Le texte doit avoir l'apparence de la vérité. Elle ne tolère pas les invraisemblances. Le réalisme cherche à raconter une histoire ou un fait dans toute sa vérité. Il reporte les faits tout simplement.
B Le fantastique
1-Le fantastique mêle le réel et le surnaturel. Le point de départ de la nouvelle fantastique est réaliste, puis interviennent des élèments surnaturels qui ont été annoncés par divers indices. -Certains lieux( paysage lugubre, lieu isolé) et certains moments ( la nuit, l'hiver) sont particulièrement propices aux manifestations surnaturelles. 2-Le récit s'achève en laissant le lecteur choisir entre une explication rationnelle et une explication surnaturelle. * présence d’éléments réalistes : on place le récit dans le réel pour faire ressortir d’autant plus l’événement étrange. * Appel à la logique dans un premier temps * Appel à la croyance (fantômes,diable...) dans un second temps * Caractère souvent effrayant et sanglant de l’événement (lien à la mort) Le doute est le caractère principal d'un récit fantastique.
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Lun 7 Nov - 9:15 | | |
| Connaître par coeur la conjugaison des verbes au passé simple et à l'imparfait p 368 à 377 _________________
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Lun 7 Nov - 9:33 | | |
| Fiche brevet/fiche bristol
les 6 valeurs du présent
présent d'énonciation: (au moment où la personne parle}Je suis en train de vous préparer une fiche que vous avez intérêt à connaître sur le bout des doigts
présent d'habitude: le matin, je prends un bon petit déjeuner pour avoir plein d'énergie.
présent de narration: se trouve en plein milieu d'un récit, donc de verbes conjugués au passé simple où à l'imparfait: Il était sûr de ne pas réussir, il n'y croyait pas, il avait toujours connu l'échec, il prit sa tête dans ses main, il se lève, remonte ses manches, prend sa fiche de révisions et décide de changer son destin.
présent de vérité générale: ce qui est vrai hier, demain, tout le temps: les 4em 2/3 sont les meilleurs, les chiens ont quatre pattes
présent de futur où de passé proche: je vais arriver/ je viens de partir
présent d'injonction: sert à donner un ordre: tu files te brosser les dents!
Cahier d'exercices p 70 fiche 36
manuel: recopier fiche sur la conjugaison du présent carré jaune p 292
Revoir la conjugaison du présent de l'indicatif (par coeur)sur les tableaux de conjugaison à la fin du manuel
ex sur les valeurs du présent 6 p293 _________________
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Lun 7 Nov - 9:38 | | |
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| Les misérables d'hier et d'aujourd'hui
A voir tant de misère partout, je soupçonne que Dieu n'est pas riche. Il a des apparences, c'est vrai mais je sens la gêne. Victor Hugo Les Misérables Quatrième partie, XII, 2
Claude gueux Victor Hugo 1832
Il y a sept ou huit ans, un homme nommé Claude Gueux, pauvre ouvrier, vivre (imparfait)...................... à Paris. Il avait avec lui une fille qui était sa maîtresse, et un enfant de cette fille. Je dis les choses comme elles sont, laissant le lecteur ramasser les moralités à mesure que les faits les sèment sur leur chemin. L'ouvrier était capable, habile, intelligent, fort maltraité par l'éducation, fort bien traité par la nature, ne sachant pas lire et sachant penser. Un hiver, l'ouvrage manquer (passé simple)..................... Pas de feu ni de pain dans le galetas. L'homme, la fille et l'enfant avoir (passé simple)................... froid et faim. L'homme voler (passé simple)........ Je ne sais ce qu'il voler..........., je ne sais où il voler.............. Ce que je savoir (présent) ..................., c'est que de ce vol il résulter (passé simple)................ trois jours de pain et de feu pour la femme et pour l'enfant, et cinq ans de prison pour l'homme. L'homme être (passé simple).................. envoyé faire son temps à la maison centrale de Clairvaux. Clairvaux, abbaye dont on a fait une bastille, cellule dont on [size=24]a fait un cabanon, autel dont on [/size][size=24]a fait un pilori. Quand nous parlons de progrès, c'est ainsi que certaines gens le comprendre (présent).......... et l'exécutent. Voilà la chose qu'ils mettent sous notre mot. Poursuivons. Arrivé là, on le mettre .............dans un cachot pour la nuit, et dans un atelier pour le jour. Ce n'est pas l'atelier que je blâme.
Texte intégral
http://groupugo…ables/
"On avait choisi ce jour-là pour l’exécution, parce que c'était le jour du marché, afin qu'il y eut le plus de regards possibles sur son passage; car il paraît qu'il y a encore en France des bourgades à demi sauvages où, quand la société tue un homme, elle s'en vante." Claude Gueux[/size]
Texte intégral
http://groupugo…ables/
"On avait choisi ce jour-là pour l’exécution, parce que c'était le jour du marché, afin qu'il y eut le plus de regards possibles sur son passage; car il paraît qu'il y a encore en France des bourgades à demi sauvages où, quand la société tue un homme, elle s'en vante." Claude Gueux
Le Mendiant
Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard de la terre, Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. Je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. » Et je lui fis donner une jatte de lait. Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait, Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre. « Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre, Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu. Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu, É talé largement sur la chaude fournaise, Piqué de mille trous par la lueur de braise, Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé. Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières, Je songeais que cet homme était plein de prières, Et je regardais, sourd à ce que nous disions, Sa bure où je voyais des constellations.
Victor Hugo, Les Contemplations (1856)
Claude gueux Victor Hugo 1834
Il y a sept ou huit ans, un homme nommé Claude Gueux, pauvre ouvrier, vivait à Paris. Il avait avec lui une fille qui était sa maîtresse, et un enfant de cette fille. Je dis les choses comme elles sont, laissant le lecteur ramasser les moralités à mesure que les faits les sèment sur leur chemin. L'ouvrier était capable, habile, intelligent, fort maltraité par l'éducation, fort bien traité par la nature, ne sachant pas lire et sachant penser. Un hiver, l'ouvrage manqua. Pas de feu ni de pain dans le galetas. L'homme, la fille et l'enfant eurent froid et faim. L'homme vola. Je ne sais ce qu'il vola, je ne sais où il vola. Ce que je sais, c'est que de ce vol il résulta trois jours de pain et de feu pour la femme et pour l'enfant, et cinq ans de prison pour l'homme. L'homme fut envoyé faire son temps à la maison centrale de Clairvaux. Clairvaux, abbaye dont on a fait une bastille, cellule dont on a fait un cabanon, autel dont on a fait un pilori. Quand nous parlons de progrès, c'est ainsi que certaines gens le comprennent et l'exécutent. Voilà la chose qu'ils mettent sous notre mot. Poursuivons. Arrivé là, on le mit dans un cachot pour la nuit, et dans un atelier pour le jour. Ce n'est pas l'atelier que je blâme. Claude Gueux, honnête ouvrier naguère, voleur désormais, était une figure digne et grave. Il avait le front haut, déjà ridé quoique jeune encore, quelques cheveux gris perdus dans les touffes noires, l'œil doux et fort puissamment enfoncé sous une arcade sourcilière bien modelée, les narines ouvertes, le menton avancé, la lèvre dédaigneuse. C'était une belle tête. On va voir ce que la société en a fait.
« Tant qu'il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d'une fatalité humaine la fatalité, qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle : la dégradation de l'homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans certaines régions, l'asphyxie sociale sera possible ; en d'autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu'il y aura ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci ne seront pas inutiles. » la préface des Misérables 1862
Marseille 8 décembre 2009
Rose Vicari, surendettée, avait braqué sa buraliste. Elle a été condamnée à un an avec sursis.
Le 8 décembre 2009, Rose Vicari braque sa buraliste. Cette mère de famille est alors confrontée à une situation financière difficile et menacée d'expulsion. En arrêt maladie de longue durée pour dépression, cette employée municipale se rend dans son bureau de tabac et demande "sans agressivité" à la commerçante de fermer la porte sous la menace d'une arme cachée dans sa sacoche. Elle est ensuite "maîtrisée" par un client, agent pénitentiaire de profession. Lundi, Rose Vicari a été condamnée par le tribunal correctionnel de Marseille à un an de prison avec sursis. Cette femme âgée de 50 ans était poursuivie pour "tentative d'extorsion et détention d'arme" et risquait jusqu'à sept ans de prison. Le tribunal a suivi les réquisitions du parquet qui avait estimé que "si on peut comprendre son désespoir, la suite est injustifiable".
"Le bonheur sec ressemble au pain sec ; on mange, mais on ne dîne pas : Je veux du superflu, de l'inutile, de l'extravagant, du trop, de ce qui ne sert à rien."
"On peut avoir une certaine indifférence sur la peine de mort, ne point se prononcer, dire oui et non, tant qu'on n'a pas vu de ses yeux une guillotine." Victor Hugo ; Les Misérables (1862) |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Lun 7 Nov - 9:39 | | |
| L'écriture de V.Hugo : simplicité et efficacité
Alternance de phrases simples et complexes,crescendo des adjectifs, oppositions fortes.
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Lun 7 Nov - 9:40 | | |
| M. Charles-François-Bienvenu Myriel est l’évêque de Digne. Ce vieillard d’environ soixante-quinze ans vit avec Mlle Baptistine, sa sœur, ainsi qu’une servante appelée Mme Magloire. Un soir, après avoir travaillé assez tard, l’évêque, sa sœur et la servante s’apprêtent à passer à table. En ce moment, on frappa à la porte un coup assez violent. — Entrez, dit l’évêque. La porte s’ouvrit. Elle s’ouvrit vivement, toute grande, comme si quelqu’un la poussait avec énergie et résolution. Un homme entra, fit un pas et s’arrêta, laissant la porte ouverte derrière lui. Il avait son sac sur l’épaule, son bâton à la main, une expression rude, hardie, fatiguée et violente dans les yeux. Le feu de la cheminée l’éclairait. Il était hideux. C’était une sinistre apparition. Madame Magloire n’eut pas même la force de jeter un cri. Elle tressaillit, et resta béante. Mademoiselle Baptistine se retourna, aperçut l’homme qui entrait et se dressa à demi d’effarement ; puis, ramenant peu à peu sa tête vers la cheminée, elle se mit à regarder son frère, et son visage redevint profondément calme et serein. L’évêque fixait sur l’homme un œil tranquille. Comme il ouvrait la bouche, sans doute pour demander au nouveau venu ce qu’il désirait, l’homme appuya ses deux mains à la fois sur son bâton, promena ses yeux tour à tour sur le vieillard et les femmes, et, sans attendre que l’évêque parlât, dit d’une voix haute : — Voici. Je m’appelle Jean Valjean. Je suis un galérien. J’ai passé dix-neuf ans au bagne. Je suis libéré depuis quatre jours et en route pour Pontarlier qui est ma destination. Quatre jours que je marche depuis Toulon. Aujourd’hui, j’ai fait douze lieues à pied. Ce soir, en arrivant dans ce pays, j’ai été dans une auberge, on m’a renvoyé à cause de mon passeport jaune que j’avais montré à la mairie. Il avait fallu. J’ai été à une autre auberge. On m’a dit : Va-t-en ! Chez l’un, chez l’autre. Personne n’a voulu de moi. J’ai été à la prison, le guichetier n’a pas ouvert. J’ai été dans la niche d’un chien. Ce chien m’a mordu et m’a chassé, comme s’il avait été un homme. On aurait dit qu’il savait qui j’étais. Je m’en suis allé dans les champs pour coucher à la belle étoile. Il n’y avait pas d’étoile. J’ai pensé qu’il pleuvrait, et qu’il n’y avait pas de bon Dieu pour empêcher de pleuvoir, et je suis rentré dans la ville pour y trouver le renfoncement d’une porte. Là, dans la place, j’allais me coucher sur une pierre, une bonne femme m’a montré votre maison et m’a dit : Frappe là. J’ai frappé. Qu’est-ce que c’est ici ? êtes-vous une auberge ? J’ai de l’argent. Ma masse. Cent neuf francs quinze sous que j’ai gagnés au bagne par mon travail en dix-neuf ans. Je payerai. Qu’est-ce que cela me fait ? J’ai de l’argent. Je suis très fatigué, douze lieues à pied, j’ai bien faim. Voulez-vous que je reste ? — Madame Magloire, dit l’évêque, vous mettrez un couvert de plus. L’homme fit trois pas et s’approcha de la lampe qui était sur la table. — Tenez, reprit-il, comme s’il n’avait pas bien compris, ce n’est pas ça. Avez-vous entendu ? Je suis un galérien. Un forçat. Je viens des galères. — Il tira de sa poche une grande feuille de papier jaune qu’il déplia. — Voilà mon passeport. Jaune, comme vous voyez. Cela sert à me faire chasser de partout où je vais. Voulez-vous lire ? Je sais lire, moi. J’ai appris au bagne. Il y a une école pour ceux qui veulent. Tenez, voilà ce qu’on a mis sur le passeport : « Jean Valjean, forçat libéré, natif de… — cela vous est égal… — Est resté dix-neuf ans au bagne. Cinq ans pour vol avec effraction. Quatorze ans pour avoir tenté de s’évader quatre fois. Cet homme est très dangereux. » — Voilà ! Tout le monde m’a jeté dehors. Voulez-vous me recevoir, vous ? Est-ce une auberge ? Voulez-vous me donner à manger et à coucher ? Avez-vous une écurie ? — Madame Magloire, dit l’évêque, vous mettrez des draps blancs au lit de l’alcôve. Madame Magloire sortit pour exécuter ces ordres. L’évêque se tourna vers l’homme. — Monsieur, asseyez-vous et chauffez-vous. Nous allons souper dans un instant, et l’on fera votre lit pendant que vous souperez. Ici l’homme comprit tout à fait. L’expression de son visage, jusqu’alors sombre et dure, s’empreignit de stupéfaction, de doute, de joie, et devint extraordinaire. Il se mit à balbutier comme un homme fou : — Vrai ? quoi ! vous me gardez ? vous ne me chassez pas ? un forçat ! Vous m’appelez monsieur ! vous ne me tutoyez pas ? Va-t-en, chien ! qu’on me dit toujours. Je croyais bien que vous me chasseriez. Aussi j’avais dit tout de suite qui je suis. Oh ! la brave femme qui m’a enseigné ici ! Je vais souper ! Un lit avec des matelas et des draps ! comme tout le monde ! Un lit ! il y a dix-neuf ans que je n’ai couché dans un lit ! Vous voulez bien que je ne m’en aille pas ! Vous êtes de dignes gens ! D’ailleurs j’ai de l’argent. Je payerai tout ce qu’on voudra. Vous êtes un brave homme. Vous êtes aubergiste, n’est-ce pas ? — Je suis, dit l’évêque, un prêtre qui demeure ici. — Un prêtre ! reprit l’homme. Oh ! un brave homme de prêtre ! Alors vous ne me demandez pas d’argent ? Le curé, n’est-ce pas ? le curé de cette grande église ? Tiens ! c’est vrai, que je suis bête ! je n’avais pas vu votre calotte. Tout en parlant il avait déposé son sac et son bâton dans un coin, puis remis son passeport dans sa poche, et s’était assis. Mademoiselle Baptistine le considérait avec douceur. Il continua : — Vous êtes humain, monsieur le curé. Vous n’avez pas de mépris. C’est bien bon un bon prêtre. Alors vous n’avez pas besoin que je paye ? — Non, dit l’évêque, gardez votre argent. Combien avez-vous ? ne m’avez-vous pas dit cent neuf francs ? — Quinze sous, ajouta l’homme. — Cent neuf francs quinze sous. Et combien de temps avez-vous mis à gagner cela ? — Dix-neuf ans. — Dix-neuf ans ! L’évêque soupira profondément. Pendant qu’il parlait, l’évêque était allé pousser la porte qui était restée toute grande ouverte. Madame Magloire rentra. Elle apportait un couvert qu’elle mit sur la table. — Madame Magloire, dit l’évêque, mettez ce couvert le plus près possible du feu. — Et se tournant vers son hôte : — Le vent de nuit est dur dans les Alpes. Vous devez avoir froid, monsieur ? Chaque fois qu’il disait ce mot monsieur, avec sa voix doucement grave et de si bonne compagnie, le visage de l’homme s’illuminait.Monsieur à un forçat, c’est un verre d’eau à un naufragé de la Méduse. L’ignominie a soif de considération. — Voici, reprit l’évêque, une lampe qui éclaire bien mal. Madame Magloire comprit, et elle alla chercher sur la cheminée de la chambre à coucher de monseigneur les deux chandeliers d’argent qu’elle posa sur la table tout allumés. — Monsieur le curé, dit l’homme, vous êtes bon. Vous ne me méprisez pas. Vous me recevez chez vous. Vous allumez vos cierges pour moi. Je ne vous ai pourtant pas caché d’où je viens et que je suis un homme malheureux. Cependant madame Magloire avait servi le souper. Une soupe faite avec de l’eau, de l’huile, du pain et du sel, un peu de lard, un morceau de viande de mouton, des figues, un fromage frais, et un gros pain de seigle. Elle avait d’elle-même ajouté à l’ordinaire de M. l’évêque une bouteille de vieux vin de Mauves. Le visage de l’évêque prit tout à coup cette expression de gaîté propre aux natures hospitalières : — À table ! dit-il vivement. L’évêque dit le bénédicité, puis servit lui-même la soupe, selon son habitude. L’homme se mit à manger avidement. Tout à coup l’évêque dit : — Mais il me semble qu’il manque quelque chose sur cette table. Madame Magloire en effet n’avait mis que les trois couverts absolument nécessaires. Or c’était l’usage de la maison, quand M. l’évêque avait quelqu’un à souper, de disposer sur la nappe les six couverts d’argent. Madame Magloire comprit l’observation, sortit sans dire un mot, et un moment après les trois couverts réclamés par l’évêque brillaient sur la nappe, symétriquement arrangés devant chacun des trois convives. Après avoir donné le bonsoir à sa sœur, monseigneur Bienvenu prit sur la table un des deux flambeaux d’argent, remit l’autre à son hôte, et lui dit : — Monsieur, je vais vous conduire à votre chambre. L’homme le suivit. Comme on a pu le remarquer dans ce qui a été dit plus haut, le logis était distribué de telle sorte que, pour passer dans l’oratoire où était l’alcôve ou pour en sortir, il fallait traverser la chambre à coucher de l’évêque. Au moment où ils traversaient cette chambre, madame Magloire serrait l’argenterie dans le placard qui était au chevet du lit. C’était le dernier soin qu’elle prenait chaque soir avant de s’aller coucher. L’évêque installa son hôte dans l’alcôve. Un lit blanc et frais y était dressé. L’homme posa le flambeau sur une petite table. — Allons, dit l’évêque, faites une bonne nuit. Demain matin, avant de partir, vous boirez une tasse de lait de nos vaches, tout chaud. — Merci, monsieur l’abbé, dit l’homme. À peine eut-il prononcé ces paroles pleines de paix que, tout à coup et sans transition, il eut un mouvement étrange et qui eût glacé d’épouvante les deux saintes filles, si elles en eussent été témoins. Il se tourna brusquement vers le vieillard, croisa les bras, et, fixant sur son hôte un regard sauvage, il s’écria d’une voix rauque : — Ah ! décidément ! vous me logez chez vous, près de vous, comme cela ! Il s’interrompit, et ajouta avec un rire où il y avait quelque chose de monstrueux : — Avez-vous bien fait toutes vos réflexions ? Qui est-ce qui vous dit que je n’ai pas assassiné ? L’évêque répondit : — Cela regarde le bon Dieu. Puis, gravement et remuant les lèvres comme quelqu’un qui prie ou qui se parle à lui-même, il dressa les deux doigts de sa main droite et bénit l’homme, qui ne se courba pas, et, sans tourner la tête et sans regarder derrière lui, il rentra dans sa chambre. Quant à l’homme, il était vraiment si fatigué qu’il n’avait même pas profité de ces bons draps blancs. Il avait soufflé sa bougie avec sa narine à la manière des forçats et s’était laissé tomber tout habillé sur le lit, où il s’était tout de suite profondément endormi. Minuit sonnait comme l’évêque rentrait de son jardin dans son appartement. Quelques minutes après, tout dormait dans la petite maison. Vers le milieu de la nuit, Jean Valjean se réveilla _________________ |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Lun 7 Nov - 9:40 | | |
| Du portrait physique au portrait en situation Comment plusieurs regards croisés permettent-ils de définir Jean Valjean ? I°/ Le portrait proprement dit, physique.=le portrait en pied. Le regard posé sur cet homme est celui des "rares habitants qui se trouvaient à ce moment à leurs fenêtres ou sur le seuil de leurs maisons". >regard plutôt négatif, péjoratif dans l'ensemble. Ce que l’on voit
Visage brulé par le soleil et ruisselant de sueur Tête tondue Barbe longue Bâton à la main
II°/ Jean Valjean vu par lui même
Portrait à la 1ère personne (dialogue) C'est quelqu'un de droit. Il ne cherche pas à cacher la réalité "Je suis un galérien. J'ai passé 19 ans au bagne." Dans ses phrases courtes on sent la fatigue, la lassitude . il garde sa dignité. Il assume. Il n'a pas honte de lui. Il est conscient de sa valeur: il sait lire. "Je sais lire, Moi" - > Implicitement, il y a des personnes qui ne cherchent même pas à lire.
3 Jean Valjean vu par l'administration pénitentiaire
"Cet homme est trés dangereux" 4 jean valjean vu par l'Evêque? "Madame Magloire, vous mettrez un couvert de plus" "Vous êtes mon frère" "Monsieur" Vouvoiement
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Dim 13 Nov - 19:46 | | |
| manuel: recopier fiche sur la conjugaison du présent carré jaune p 292 ex 4 5 p 293
Revoir la conjugaison du présent de l'indicatif (par coeur)sur les tableaux de conjugaison à la fin du manuel ex sur le futur p 294 ex 3 4 5
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Dernière édition par Capitaine Caaaaaaverne ! le Lun 21 Nov - 9:50, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Dim 20 Nov - 20:11 | | |
| https://m.facebook.com/Afrolivresque/posts/1739081066325393/?paipv=0&eav=AfZ75z5GsH1O0RwpB-1U4YsgwTsXIksH-BhLzDUcGboLlHUnQz7kL5RW8KvlUK5AhJo&_rdr _________________ |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Dim 20 Nov - 20:12 | | |
| [size=30]Victor HUGO 1802 - 1885[/size] [size=45]Le mendiant[/size]Un pauvre homme passait dans le givre et le vent. Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard de la terre, Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. » Et je lui fis donner une jatte de lait. Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait, Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre. « Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre , Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu. Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu, Étalé largement sur la chaude fournaise, Piqué de mille trous par la lueur de braise, Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé. Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières, Je songeais que cet homme était plein de prières, Et je regardais, sourd à ce que nous disions, Sa bure où je voyais des constellations._________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Lun 21 Nov - 10:49 | | |
| Fiche brevet/fiche bristol
les 6 valeurs du présent
présent d'énonciation: (au moment où la personne parle}Je suis en train de vous préparer une fiche que vous avez intérêt à connaître sur le bout des doigts
présent d'habitude: le matin, je prends un bon petit déjeuner pour avoir plein d'énergie.
présent de narration: se trouve en plein milieu d'un récit, donc de verbes conjugués au passé simple où à l'imparfait: Il était sûr de ne pas réussir, il n'y croyait pas, il avait toujours connu l'échec, il prit sa tête dans ses main, il se lève, remonte ses manches, prend sa fiche de révisions et décide de changer son destin.
présent de vérité générale: ce qui est vrai hier, demain, tout le temps: les chiens ont quatre pattes, la terre tourne autour du soleil
présent de futur où de passé proche: je vais arriver/ je viens de partir
présent d'injonction: sert à donner un ordre: tu files te brosser les dents! _________________
Dernière édition par Capitaine Caaaaaaverne ! le Mar 22 Nov - 11:13, édité 1 fois |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Lun 21 Nov - 11:24 | | |
| Victor Hugo
Le mendiant
]Un pauvre homme passait dans le givre et le vent.
Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts. C'était le vieux qui vit dans une niche au bas De la montée, et rêve, attendant, solitaire, Un rayon du ciel triste, un liard de la terre, Tendant les mains pour l'homme et les joignant pour Dieu. je lui criai : « Venez vous réchauffer un peu. Comment vous nommez-vous ? » Il me dit : « Je me nomme Le pauvre. » Je lui pris la main : « Entrez, brave homme. » Et je lui fis donner une jatte de lait. Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait, Et je lui répondais, pensif et sans l'entendre. « Vos habits sont mouillés », dis-je, « il faut les étendre , Devant la cheminée. » Il s'approcha du feu. Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu, Étalé largement sur la chaude fournaise, Piqué de mille trous par la lueur de braise, Couvrait l'âtre, et semblait un ciel noir étoilé. Et, pendant qu'il séchait ce haillon désolé D'où ruisselait la pluie et l'eau des fondrières, Je songeais que cet homme était plein de prières, Et je regardais, sourd à ce que nous disions, Sa bure où je voyais des constellations._________________ |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Mar 22 Nov - 7:40 | | |
| Corriger le futur evaluation texte evaluation lecture Récitation _________________ |
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| Sujet: Re: Cahier de textes des 4èmes Collège de Couiza Lun 28 Nov - 12:19 | | |
| "On avait choisi ce jour-là pour l’exécution, parce que c'était le jour du marché, afin qu'il y eut le plus de regards possibles sur son passage; car il paraît qu'il y a encore en France des bourgades à demi sauvages où, quand la société tue un homme, elle s'en vante." Claude Gueux
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