Pensez-vous au moment où on va devoir quitter le bahut ou encore plus tard le cocon familial? Que ce soit pour aller en internat, faire des études, ou bosser?

Voyez-vous cela avec angoisse ou au contraire avec excitation?

Le moment aussi où on va devoir se débrouiller seul, financièrement, avec les papiers, tout ça...

Certains pensent que les parents doivent continuer à aider, d'autres que lorsqu'on part il faut tout assumer...

Du jour au lendemain, perte de repère, séparation famille, amis...

Comment l'envisagez-vous? Vous sentez-vous préparé ou pas du tout ?

Ouh alors là moi j'angoisse un peu !! Les parents nous aident quand même énormément et l'idée de partir de mon petit chez moi ne m'enchante pas trop...


Mais d'un autre côté, je suis assez impatiente (enfin, j'ai encore des années à attendre) : la liberté, devoir se débrouiller seul... Si ça se trouve, ce n'est pas si terrible que ça...

On devient responsable, on fait tout soi-même... Et les parents sont contents!

Non, franchement... pour l'instant... Je préfère encore rester tranquillement chez moi, dans ma chambre, avec mon ordinateur, à manger dans le frigo pour ce soir et les bruits et les couleurs familiers de mon train-train quotidien !

Personnellement, il me tarde un peu de vivre ma vie sans mes parents. C'est une façon d'être libre je trouve.

Néanmoins cela ne doit pas être facile tous les jours, devoir payer les factures, la nourriture et tout le tralala! Au début, je demanderais évidemment bien volontiers un peu d'aide pécuniaire (financière) à mes parents, ça c'est sûr .

Je craignais ce moment, et le voici qui arrive ... j'y suis presque !!!

Je ne sais plus si j'ai envie ou pas, alors que j'ai toujours attendu ce moment je crois ..

Le lycée, c'est fini, maintenant j'entre en fac ...



heureusement qu'au lycée, avec l'internat, je me suis habitué à être indépendant, tout ça


Mais là, je vais être loin si j'ai besoin d'aide, devoir payer un loyer, gérer mon argent pour la bouffe, les sorties ..



J'espère que je saurais faire. bref, c'est un saut dans le vide quand même

Je ne fais que penser à ça, vu que cette année est ma dernière. Partir de chez moi pour aller au lycée. D'une part il me tarde mais ça me fait aussi peur ce n'est plus pareil que chez nous .. Mais quitter notre petit chez soi nous fait gagner en maturité. En outre, on vient de regarder les lycées spécifiques à des métiers mais assez loin de chez moi (Normandie, USA et au Canada).

Merci pour ces témoignages, je me sens moins seul  

Il faut avouer que lorsqu'on "quitte le nid" de façon définitive, la morale première ou le sentiment le plus ressenti est la solitude... (premier pas dans un nouveau appartement, non pas dans un internat, quoi que ... le sujet reste discutable également.)

Le fait d'être seule et de ne pas compter sur quelqu'un pour être nourri, devenir autonome soi-même, accomplir les tâches indispensables, notamment le ménage, les lessives, la gérance financière, les paperasses, tout cela nous paraît banal quand on vit chez papa/maman, hormis, quand nous nous retrouvons face à cela, nos façons de voir les choses changent plus ou moins.

Cependant, ne voyons pas que les points négatifs : le fait de se retrouver seul, peut permettre de se remettre en question et de voir la vie comme elle est réellement ; quelque chose dont on se détache, quand nous sommes assis sur le canapé devant la télé ou les jeux vidéo. Hélas, les repas ne nous serons plu servis sur un plateau à fleurs.

Il y a à la fois, l'excitation : chouette, je suis un(e) grand(e) maintenant, j'ai mon toit et de l'autre une légère déception : "c'est bien plus compliqué que je ne le pensai".
Il y a bien entendu toujours quelqu'un qui peut vous aider, mais parfois, le fait de compter que sur soi et aller jusqu'à ses propres limites ne peut-être que bon...

De toute façon, dans la vie, qu'importe ce que l'on fait, ce que l'on veut, ce que l'on attend ou ce que l'on a, à sa part de contraintes: on ne peut y échapper. La perfection n'existe pas, le tracé de notre vie n'est pas plat (bah, on serait mort sinon), la courbe est toujours confrontée à des houles (des hauts et des bas) et c'est grâce à cela qu'on se corrige et qu'on apprend à découvrir ou aller au-devant de nouvelles choses.

Il y a la confiance en soi également : non, personne n'a une confiance réelle en soi, ce serait bien magnifique... Mais ce n'est pas parce que nous ne sommes pas sur de nous à 100 %, que nous passerons notre vie, écrasé et enterré sous moult choses... Voyez, les marins, croyez-vous vraiment qu'ils sont surent d'eux, pour chacun des gestes qu'ils peuvent faire ? Non, bien entendu... Ce sont des bases superficiels qu'ils connaissent, mais ils savent au fond d'eux, que tout peut chambouler : les prévisions peuvent changer à tout moment ET que l'homme ne pourra jamais être plus fort que la mer ... et cet en prenant une vision des choses concrètes que nous devenons débrouillard et surtout ... fort dans nos têtes...

Je ne pense pas que ce soit compliqué de quitter le nid ! En réalité, tout est très simple.

Le plus difficile est :
- de passer d'un appartement grand, confortable et douillet, à un misérable petit appartement (mais plus c'est petit, plus c'est facile à nettoyer !! )
- de ne plus voir ses amis proches, lorsque les distances ne permettent plus de se voir régulièrement (mais avec internet et le téléphone, rien de terriblement insurmontable)
- gérer un budget et les factures (mais il n'y a pas tant de factures que ça !!)

A contrario, quitter les parents est plutôt simple : on s'entraîne régulièrement à ne plus les voir, tout au long de l'adolescence !
Une fois, j'ai entendu un pédo-psychiatre qui disait aux parents "qu'il faut éduquer ses enfants pour qu'ils s'en aillent" : donc, on suppose que tout est question d'éducation. Il ne faut pas faire de son enfant un "Tanguy" (film dans lequel un jeune homme d'une trentaine d'années ne veut pas partir du cocon familial = sacrée angoisse pour les parents !), ne pas être trop fusionnels.

L'autonomie est un réel plaisir indescriptible, une satisfaction de chaque instant.

Je vois cela comme une angoisse, parce que l'on s'ouvre à un nouveau monde qui va être notre prochain combat après les études...

Puis de savoir s'organiser, surtout sur le réveille et le salaire

Ce fut très difficile, mais au bout d'un an (il m'a fallu ça) j'ai trouvé que c'était génial d'avoir son indépendance, de faire davantage de choix, de se prendre en main, etc.
Et puis quand il y a vraiment un souci, les parents ne sont généralement pas très loin
Et là, pour une fois, on est bien content

Moi, c'est ma "dernière" année chez mes parents puisque l'an prochain je pars en internat !
Et je vous avoue que je ne suis pas vraiment rassurée à l'idée de ne pas retrouver mes parents et mes petites habitudes tous les soirs !
Mais d'un côté, ça nous prépare pour l'avenir, il va falloir commencer à se prendre un minimum en main et devenir plus autonome !

Comme certains enfants ne sont jamais prêts à "quitter le nid", je connais des amis à mes parents qui ont fait partir leurs enfants manu militari loin de leur maison pour être enfin tranquilles.

Je ne sais pas, mais je pense que certaines personnes sont misanthrope et ça leur tarde "de quitter le nid" pour se retrouver un peu seul et tranquille.

Je n'est pas beaucoup réfléchi à ça, mais je sais où je vais habiter : à côté de la plage !

Rien que de m'y voir, je me jubile !

Quitter mes parents, ce sera la félicité (de vivre enfin ma propre vie ) et aussi un au revoir à ma famille d'enfance...

Il y a des jours où je ne rêve que d'une chose : partir de chez mes parents, pouvoir faire tout ce que je veux, être autonome, être libre !!!!!

Mais pour être honnête, je sais que je ne suis pas prête du tout, et que travailler, gérer des papiers, ses dépenses, etc., je ne saurais pas faire (en plus je n'en ai pas du tout envie )

En dépit de mon jeune âge je me sens prête à quitter du nid.

Moi, j'aimerais bien quitter le nid, c'est eux qui ne veulent pas

Ca résume bien ma relation actuelle avec mes parents :



J'ai les mêmes, et vous ?