Ma très chère Liliane,
Cela fait déjà 2 semaines que vous êtes partie à Paris, loin de moi...
Sur ces entrefaites, je tourne en rond, j'ai une impression de vide...Votre innocence, votre candeur, votre pureté si naïve, votre ingénuité, vos sautes d'humeur aussi, même le bruit de vos talons sur le sol, c'est tout cela qui me manque, vous savez.
Nos disputes n'y changent rien, je vous aime toujours autant. Excusez-moi pour la dernière fois, je reconnais que je suis fautif. Pourriez-vous me pardonner et vous montrer une fois de plus magnanime ?
Depuis que vous n'êtes plus là, autour de moi tout ne semble que dispute, désunion, discorde, zizanie...
Je sais, j'ai été perfide, j'ai trahi votre confiance : je suis un être vil et méprisable, un raté... Je ne vous mérite pas et je le sais aussi. Mais Liliane, j'ai réfléchi, je me suis remis en question et j'ai changé, je suis méconnaissable à présent. Je croyais tout savoir, je me croyais omniscient, j'étais agressif, belliqueux à n'en plus finir, je n'étais jamais satisfait de ce que je possédais déjà... Mais tout ça fait parti du passé. S'il vous plaît, prenez mes paroles au sérieux, vous êtes tout pour moi. Je ne tiendrai pas une semaine de plus sans vous.
Liliane, je vous aime.
Jean-Paul qui vous embrasse tendrement.