Les vagues déferlent sur le rivage tel des cristaux qui se brisent. Le bateau évite les roches en rompant la mélodie. Les marins cherchent la lumière du phare pareil à un maestro cherchant sa baguette. Eole s'acharne en faisant dériver le bateau loin, très loin, très très loin... Les marins désespérés, pensent ne plus jamais revoir leur famille, ils croient que leur machine flottante va couler. Un des vieux marins chante un requiem. Tout d'un coup un des marins sur le mât voit la lumière d'un phare. Il prévient tous les autres qu'il a vu la lumière du bonheur. Ils sont fous de joie, mais il faut quand même qu'ils restent sur leurs gardes. Ils se mettent à danser sur une symphonie qu'ils s'inventent. Le bateau s'approche de la côte. Les marins vont bientôt revoir leur famille. Courageux, heureux et glorieux, ils se rappelleront de cette dangereuse et fabuleuse aventure.

Celui-ci est mon premier, soyez indulgents :

La grande bleue et ses vagues chantent une douce mélodie comme dans un concerto. Les bateaux naviguent sur l'océan d'écume, tel un enfant sur de la glace. La douce chanson que font les vagues sur les rochers, les cailloux, les coquillages, les crustacés me rappelle les requiems dans les cimetières. Les marins sur les bateaux semblent ravis de leur escale. Le flux et le reflux font comme les mains d'un pianiste sur un piano. La musique bat sont rythme tan-disques que les vagues font leur concert. Les naufragés qui étaient sur l'île faisaient du rock acrobatique et le soir ils étaient en train de chanter. La mer danse comme des personnes dans un ballet et les vagues font la plus belle musique que la nature ait créée. L'écume et les vagues créaient ensemble le flux et le reflux.

La mer, en harmonie avec la musique, monte en crescendo.
Les nuances de ses chants surpassent
Tous les accords mélodieux de la contrebasse.
La voix soliste de cette onde impétueuse crée un rondo.
Cette magnifique harmonie qui fut la muse des plus grands auteurs,
Avec le vent des tempêtes commencent un duo.
 
Peu importe le chant, le rythme ou le tempo,
Peu importe les nuances, fortissimo ou crescendo,
Peu importe la tonalité, aigu ou grave, (anaphore)

Que ce soit java, menuet ou Flamenco,
Cette onde mystique sera toujours le maestro.
 
Quand les flux et reflux des vagues solennelles

Marquent la cadence,
Un fracas silencieux (oxymore) s’abat sur l’onde,
Où le vent divin se promène.


 
Dès lors, débute un concerto orchestré par les houles de cet océan en furie.
Pianissimo, la brise parcourt l'étendue d'eaux salée, (périphrase) caressant les bateaux et les marins. (Anacoluthe) (assonance en o)

Brusquement, le temps change et se transforme.
Forte, les bourrasques surgissent et entraînent les voiliers.
Fortissimo, les forces de l'onde se déchainent.
La mer s'agite grondant et bondissant comme un joueur de trombone. (comparaison surréaliste)
 
 
Secouée par les houles, une barque tente de revenir au port.

Par malheur, les murs d'eau (périphrase) emportent trois navigateurs et laissent deux rescapés.

Ébranlés par les houles, les naufragés endurent les accords majeurs de ce compositeur.

À cappella, ils gémissent, crient, hurlent, s'égosillent (graduation) pour attirer les secours,

Mais, personne ne peut les entendre dans les vagues qui se déchainent sur les contretemps.

Dans un dernier murmure, un marin se laisse porter au fond de l'eau.

Attristée par cette désolation, la mer déclenche une accalmie et entame un requiem,

Le requiem de son âme. (allitération en r)

Contrairement au poème précédent, mon poème est plutôt joyeux.

L'océan, vaste étendue aquatique,                                                 décasyllabe
Est un froid désert de sable bleuté,                                              métaphore et oxymore
Tout comme cette admirable beauté,                                           comparaison surréaliste
Cette admirable beauté, la musique.

L'océan, beauté souvent seule et mystérieuse,                              anaphore
L'océan, beauté qui veut être accompagnée,           alexandrin(il y en a jusqu'à la fin)
L'océan, seul, mais une amie a regagné                                        enjambement
L'océan, cette amie, c'est sa chanson joyeuse.

L'onde, les rivages, l'océan, les abysses,                                       accumulation
Et la mélodie, les chants, les muses sacrées,
Sont des éléments qui doivent être consacrés                              enjambement
A s'entendre. Ces deux corps parfaits resplendissent !

La mer et la musique ont des points semblables,
L'un est doux pour la vue, l'autre est doux pour notre ouïe,             césure à l'hémistiche
Ils sont d'une complémentarité infinie,
Voici un duo tout bonnement adorable. ("doux" renforce l'allitération en d)

Ils sont capables d'une prestation neuve,
Et tout deux sont capables de nous subjuguer,
Leur duo est ineffable et a conjugué,                                            enjambement
L'exquis verbe embellir. En voici la preuve :



Le souffle nautique siffle sur la surface,
Sous notre astre, cet ample océan, submergé
Par cette superbe symphonie émergée,
Seuls les marins écoutent cet espace loquace.                             personnification

Les ondines, de leur voix pure et enjôleuse,
Douces, gracieuses, charmeuses et bienheureuses,
Chantent de toute leur puissance haut et fort,                             enjambement
Leur bonheur. Voici là, la beauté d'un tel effort !

L'écume des vagues, avec l'humble alizé,
Créent une harmonie extrêmement paisible,
La berceuse du vent crée un chant ostensible,
Grâce à cet orchestre qui nous fait jubiler.

Le souffle des flots et le doux chant des sirènes,
Donnent naissance à un céleste cantique,                                      métaphore hyperbolique
Aussi solennel, mystique et fantastique,
Et des refrains suaves grâce à leur hymen.                                     anacoluthe peut-être

Ce désert bleu, et son noble et prestigieux art,                               métaphore
Raniment mon chétif cœur grâce à ce fin couple,
De par sa belle, sublime, illustre et souple                  gradation(en tout cas jusqu'à illustre)
Harmonie, qui gravit plus haut jusqu'à sa gloire.

Ce doux concert d'un rythme léger, presque ailé,
N'est plus claustré par sa coupable solitude,
L'eau et la mélodie ont leurs similitudes,
Ensemble, ils battent de leurs ailes scellées.                               métaphore

De part cette harmonieuse et noble sérénade,                            métaphore
Mon âme me murmure une timidité,
Un sentiment nouveaux, c'est la félicité,                                     peut-être enjambement
C'est le bonheur, subjugué par cette pléiade.                              métaphore

L'océan, vaste étendue aquatique,                                                décasyllabe
Est un froid désert de sable bleuté,                                          comparaison surréaliste
Tout comme cette admirable beauté,
Cette admirable beauté, la musique.

Il y a également de gros efforts sur les rimes riches et aussi un peu sur les rimes masculines et féminines.
Je vois bien ça
Il y a une comparaison surréaliste dans le premier et le dernier vers, dans lesquels je dis (en gonflant la phrase) :
L'océan est bleu comme la musique.

C'est magnifique !

L'océan vaste étendue bleutée avec des reflets argentés comme le Sahara, entonne a cappella son air d'opéra, telle une diva, pianissimo.

   Le clapotis de ses vagues sur un lit de sable fin, bat la mesure du flux et du reflux déposant l'écume immaculée sur le contretemps.

   Les vagues douces viennent caresser les petits rochers rangés comme des écoliers qui écoutent le cours de musique et de chant de l'océan.
A leur côté, le phare clignotant donne le tempo, tel un métronome, mezzo piano.

   Soudain, une gouttelette égarée sur un rocher rencontre le dernier rayon de soleil. Un arc en ciel apparaît tel une portée de notes qui invite les goélands à valser sur un ballet majestueux et gracieux.

   Pendant ce temps, dans les eaux les plus profondes,
Tout au fond de l'océan
Un maquereau vêtu d'un manteau
rayé et argenté, donne le tempo.
Tout au fond de l'océan
Un haddock joue un rock
Un turbot joue un tango
Tout au fond de l'océan
Un thon joue du violon
Un calamar joue de la guitare
Un quintette de crevettes interprète
à la clarinette et à la trompette
un concerto super Chouette.
Tout au fond de l'océan
Bigorneaux, bulots et couteaux assistent
à des solos, duos et trios
interprétant avec brio, boléros et rondos.

   Hélas, le temps change
Des nuages noirs surgissent et l'orage, crescendo, donne le rythme dans une clarté obscure comme un percussionniste qui tape sur sa grosse caisse, ses cymbales, sa caisse claire, sa timbale, son bongo et son tam-tam.

   Soudain, le doux menuet de l'onde calme se transforme en une cacophonie interprétée par un orchestre philharmonique où les cordes, bois, cuivres et percussions se déchaînent.

   Les vagues s'écrasent sur les récifs, la houle profonde et les flots en furie se rencontrent sur des accords majestueux.

   L'océan, calme ou déchainé, vaste étendue d'eau ou je plonge mon regard bleuté et me laisse emporter à rêver sur une musique interprétée par l'océan.

Doux chants de l'océan,
Aux souvenirs d'enfants.
Doux chants de l'océan.
Aux couleurs d'antan.

L'océan, dans sa musique,
Porte nos souvenirs
Les plus mélancoliques.
L'océan, dans son bruit,
Porte la vie,
Des nageurs éblouis.

L'océan et le vent,
Dans leur élan,
Chantent les temps d'avant.
L'océan et le vent,
Dans leur tourment,
Chantent mieux qu'avant.

L'océan, de son bleu parfait,
Chante pour la paix.
L'océan, chaud ou glacé,
Chante pour aider.

L'océan porte en lui
La musique de la vie.
L'océan porte en lui
La chanson de la vie.

Doux chants de l'océan,
Aux souvenirs d'enfants.
Doux chants de l'océan.
Aux couleurs d'antan.

Phoenix