Moi je donnerais l'exemple donné en cours de Robinson Crusoé qui pense que sa culture est supérieure à celle de Vendredi, il veut la lui imposer sur son île puis qui se rend compte avec le temps que celle de Vendredi est bien plus adaptée à son milieu et qu'il a tout intérêt à vivre selon le culture de Vendredi, alors qu'avant il refusait même de voir son mode de vie comme une culture.

Oui, on ne peut juger parce que nos goûts, notre façon de voir les choses sont influencées par notre société. Ca me rappelle tout ce qu'on a apris en latin ça !
Mais je pense qu'on peut juger certaines choses quand même. Par exemple, l'esclavage, les combats de gladiateurs, certaines pratiques ... Même si, en vivant à une époque on aurait trouvé ça normal, le fait d'apprendre à connaitre d'autres sociétés, façons de vivre, de manger, de penser, peut nous ouvrir l'esprit et nous amener à remettre en cause aussi des choses dans notre éducation, notre propre culture, et dans celles des autres, si on sait "prendre de la hauteur" ... Mais ce n'est jamais facile ni évident. On est toujours influencer par elle, donc on juge pas objectivement les autres, mais en étudiant les autres cultures, on peut s'en détacher un peu et juger les choses de façon plus objective quand même. Enfin, je le pense. Moi, j'essaie.

Donc, selon les milieux, une culture est mieux adaptée, c'est ça ?

Pour l'exemple de Robinson j'ai du mal à voir en quoi il répond à la question

ptitspois a écrit:

Donc, selon les milieux, une culture est mieux adaptée, c'est ça ?

Moi je dirais plutôt : "souvent"

ptitspois a écrit:

Pour l'exemple de Robinson j'ai du mal à voir en quoi il repond à la question

Ben, au début, il jugeait sa culture supérieure à celle de Robinson, et ensuite il s'est ouvert l'esprit et à réalisé qu'il n'y avait pas une culture forcément meilleure qu'un autre, mais qu'il avait tout intérêt à vivre selon l culture de Vendredi, donc oui, je pense que mon exemple répond un peu à la question. Peut-être même en conclusion, pour illustrer les propos de Galatée. Il a pris de la hauteur et a jugé les choses plus "objectivement" je trouve. Mais des choses qu'il a vu dans la culture de Vendredi, comme le cannibalisme, il les a condamné comme mauvaise même quand il a rejoint un peu la façon de vivre de Vendredi. Il y a des choses qu'on peut juger objectivement (et encore, c'est vrai, en quoi est-ce si choquant de manger un autre homme;On tue bien pour manger). Je ne sais pas si je suis clair

Oui tu es clair, mais j'ai du mal à trouver d'autres arguments

Pour moi on ne peut juger objectivement une culture différente parce qu'on est trop conditionné par la nôtre.
On en a beaucoup parlé en classe aussi. En fait, on mange, on s'habille et on vit de telle façon juste par hasard. On serait né à une autre époque ou juste dans un autre endroit, on s'habillerait différemment, on aurait des goûts pour la cuisine et la musique complètement différents et on trouverait que les Français sont des gens bizarres dans leur façon de penser, de parler, manger, s'habiller ou de se comporter.

Attention Rider, la version de Robinson qui prend conscience qu'il ne peut vivre selon sa culture sur cette île, c'est la version du livre "Vendredi ou la vie sauvage" de Michel Tournier.
La première version de cette histoire, dans le livre appelé "Robinson Cruosé", de l'écrivain Daniel Defoe, version plus ancienne, présente un Robinson crusoé qui croit fermement que sa culture est la meilleure et qu'il faut l'imposer aux autres, pour "leur bien". Michel Tournier a réécrit l'histoire de Robinson justement pour montrer que les certitude de Robinson s'effondre peu à peu et qu'il accepte peu à peu une façon de vivre et une culture qu'il jugeait inférieures auparavant.

Kenza Farah a écrit:

Pour moi on ne peut juger objectivement une culture différente parce qu'on est trop conditionné par la nôtre.
On en a beaucoup parlé en classe aussi. En fait, on mange, on s'habille et on vit de telle façon juste par hasard. On serait né à une autre époque ou juste dans un autre endroit, on s'habillerait différemment, on aurait des goûts pour la cuisine et la musique complètement différents et on trouverait que les Français sont des gens bizarres dans leur façon de penser, de parler, manger, s'habiller ou de se comporter.

Oui, d'ailleurs vous pouvez penser à ce sujet à aux "Lettres persanes" de Montesquieu que avez sans doute dû étudier.

Il y a bcp plus d'argument pour repondre négativement que positivement à cette question !
Vous vaez pas de novueaux arguments qui vous viennent pour repondre positivement à la question ?

Pour dire qu'on peut juger objectivement une autre culture ?

Ben quelque part si, je trouve que les arguments donnés vont aussi dans ce sens. Ronbison se rend compte de façon objective que des choses ne sont pas adpatées à sa nouvelle situation et que dans celle de Vendredi aussi il y a des choses mauvaises ( sacrifice humain ou cannibalisme, je ne sais plus) mais aussi des choses bonnes. On peut juger objectivement certaines choses de notre propre culture mais aussi dans celles des autres.

@ Modo. Quels textes de Montesquieu ?

Les lettres persanes de Montesquieu

Dans ce roman épistolaire, le narrateur est un étranger, un Persan, qui visite Paris, la façon de vivre des Français, avec son regard extérieur, tantôt amusé, incrédule, ironique ou choqué.
Par ce procédé, Montesquieu juge sa propre culture en essayant de poser sur elle un regard différent, comme "extérieur", ce qui le rend plus objectif, plus lucide et plus critique.

C'est vrai que Montesquieu arrive à juger sa culture. il arrive à prendre de la distance pour être le plus objectif possible

Ma question est " peut on juger objectivement la valeur d'une culture"? J'ai trouver des arguments comme quoi on pouvait pas juger objectivement la valeur d'une culture, à cause du danger de l'ethnocentrisme.
Mais je n'arrive pas à trouver des arguments pour répondre que l'on peut juger objectivement la valeur d'une culture.

Ben ça dépend, ce genre de sujet c'est pour développer ce que tu penses, pas pour répététer ce qu'en pensent les autres, donc déjà il faut que tu donnes ton avis. Si tu ne crois pas qu'on puisse juger objectivement une autre culture, tu ne vas pas dire l'inverse au final. Maintenant si tu crois qu'on peut juger une autre culture, tu dois avoir quand même une petite idée de ta réponse pour commencer. On peut voir après si on peut t'aider à creuser des idées, mais là, juste comme ça ...

Qu'est-ce que tu penses de cette question, toi ?

J'ai eu mon premier sujet de dissert' et maintenant j'ai le 2eme choix possible au niveau de l'epreuve de bac de philo : Expliquer un texte : --'
Des personnes connaissent ce passage ? " Chacun a ce qu'il veut"

Chacun a ce qu'il veut. La jeunesse se trompe là-dessus parce quelle ne sait bien que désirer et attendre la manne. Or il ne tombe point de manne; et toutes les choses désirées sont comme la montagne, qui attend, que l'on ne peut manquer. Mais aussi il faut grimper. Tous les ambitieux que j'ai vus partir d'un pied sûr, je les ai vus aussi arriver, et même plus vite que je n'aurais cru. Il est vrai qu'ils n'ont jamais différé une démarche utile, ni manqué de voir régulièrement ceux dont ils pensaient se servir, ni aussi de négliger ces inutiles qui ne sont qu'agréables. Enfin ils ont flatté quand il fallait. Je ne blâme point; c'est affaire de goût. Seulement si vous vous mêlez de dire des vérités désagréables à l'homme qui peut vous ouvrir les chemins, ne dites point que vous vouliez passer; vous rêviez que vous passiez, comme on rêve quelquefois qu'on est oiseau. C'est comme si vous rêviez d'être ministre sans l'ennui des audiences, et sans rien ménager. J'ai connu un bon nombre de ces paresseux qui disent: « On me viendra chercher; je ne remuerai pas un doigt.» C'est qu'ils veulent dans le fond qu'on les laisse tranquilles, et on les laisse. Aussi ne sont-ils pas aussi malheureux qu'ils voudraient le croire. Les niais sont ceux qui font soudain dix démarches en deux jours, visant tout d'un coup une riche proie, comme le milan. II n'y a rien à espérer de ces expéditions très mal préparées. J'ai vu des hommes de mérite attaquer ainsi des coffres-forts avec leurs ongles. D'où l'on dit quelquefois que la société est bien injuste; en quoi l'on est bien injuste. La société ne donne rien a celui qui ne demande rien. J'entends avec constance et suite; et cela n'est point mal car les connaissances et aptitudes d'esprit ne sont pas le tout. Tels entendraient la politique, mais qui font voir pourtant, par ne rien rechercher, que la crasse du métier - tous les métiers en ont - ne leur plaît guère. Et qu'importe alors qu'ils aient science et jugement, s'ils n'aiment pas le métier ? Barrès recevait, apostillait, se souvenait. Je ne sais s'il était propre a la grande politique; mais certainement il aimait le métier.

D'alain : propos sur le bonheur XXVIII,21 septembre 1924

J'ai bien du mal à voire l'ordre du texte, définir les concepts les idées, et comment le raisonnement est fait

J'ai fait un sondage sur la philosophie !

Je ne sais pas si vous le savez, mais les Asiatiques n'ont pas de religions, mais une philosophie. Voire des philosophies de vie.
Parmi ces philosophies, il y a le Confucianisme, le Taoïsme et le Bouddhisme.

J'aurais besoin de conseil. J'ai simulé les annales de BTh tout l'après-midi pour m'entraîner en utilisant les anciens sujets qui sont ressortis.

J'ai donc choisi ce sujet-ci :

"La culture, c'est la conscience partagée d'un progrès possible." Expliquer l'intérêt de cette affirmation et sa valeur.

Je pense avoir bien répondu, mais j'ai besoin d'avis d'expert en la matière.  

Donc voici ce que j'ai répondu :

"En se servant du passé pour construire le futur, on n'évite de reproduire nos erreurs. La culture nous apprend, elle, ce qui a été fait de bien, ce qui nous permet de progresser dans la bonne voie. La littérature n'aurait jamais connu les lumières sans la pléiade par exemple, qui a inspiré et donné un modèle de penser sur lequel ont pu travailler les philosophes.

On peut aussi définir la culture en tant que richesse collective : elle n'appartient à personne d'autre qu'à l'humanité elle-même. C'est pour cela que c'est une conscience partagée. C'est une richesse intemporelle et inestimable. Exemple : la Joconde n'a pas de prix. Aucun million ne pourra jamais acheter l'histoire qui se cache derrière ce tableau."

Est-ce assez développé ? Mes arguments sont ils valables ? Corrects ?

Citation :

"La culture, c'est la conscience partagée d'un progrès possible."

 
Je ne suis pas sûr de bien comprendre cette phrase à commenter, mais je n'ai pas l'impression que ta réponse ait vraiment un rapport direct.   Je peux me tromper, bien sûr, mais j'ai l'impression d'un hors sujet. Il faut déjà qu'on soit sûr de bien comprendre la phrase à commenter, sinon on se trouve à côté de la plaque en commentant.

Après, c'est un des 3 sujets qui est ressorti.  

"La culture, c'est la conscience partagée d'un progrès possible."

Je n'ai pas de mal à comprendre cette phrase en revanche j'ai du mal à l'expliquer c'est donc pour cela que je demande à quelqu'un si connaissant, de m'aider dans le développement.

Je tente ce que je comprends  

Une culture, c'est ce qui est commun à un groupe, qui unit.
D'où l'idée que la culture est une "conscience partagée" de ce que nous avons en commun.

Mais la culture, on voit ça comme lié à notre passé (tableaux, bâtiment, mythes, littérature) mais la phrase dit que la culture est une chose qui nous aide à nous améliorer. Le "progrès possible"
Je peux me tromper complètement.

Tu dois faire quoi ? Juste commenter avec des exemples, ou faire le pour, le contre ?

J'ai faits un bac blanc. Pour chaque matière choisie il te propose 3 sujets.

Pour la philosophie j'ai choisi comme sujet l'affirmation auquelle tu as tenté de répondre.
Le but étant d'expliquer l'intérêt de cette affirmation et sa valeur.

Ce que tu as dit s'apparente beaucoup à ce que j'ai répondus moi-même. Donc tu as compris le but de ce que je dois faire. Maintenant ce que je veux savoir, c'est si mes argumentations passerait lors des vrais examens.