|
|
| Cahier des textes des 4emes1 de Prades | |
| |
Auteur | Message |
---|
Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 1 Oct - 20:20 | | |
| suite à la dictée les accords dans le groupe nominal ex 1 2 et 3 p 53 correction: _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 1 Oct - 20:24 | | |
| Le surnaturel et l'hésitation fantastique: vocabulaire. ex 1 2a 3 a et b correction:
A mettre dans le répertoire nébuleux vaporeux imperceptible morbide sépulcral caveau funèbre opaque un halo
le lexique du fantastique
le surnaturel et l hésitation fantastique ex 1 p 80 avoir une hallucination : percevoir des faits, des objets qui n'existent pas être dubitatif: douter, hésiter un spectre: un fantôme, un esprit errant. insolite: curieux qui attire l attention qui intrigue la démence: la folie
ex 2 p 80
vaporeux: léger fin et transparent comme la brume nébuleux :Obscurci par les nuages ou le brouillard. Une lune nébuleuse inaudible: que l'on n'entend pas ou pas bien. imperceptible: Qui ne peut être perçu par les récepteurs sensoriels, en particulier par la vue et l'ouïe : Les microbes sont imperceptibles à l'œil nu.
ex 3 p 80
funèbre:
sépulcral: Qui est propre au sépulcre, à une tombe, à un caveau. Une voix sépulcrale, qui semble venir d'outre-tombe. funeste: qui porte malheur
morbide: qui évoque la maladie et la mort. Des pensées morbides.
ex 4a p 80 un halo: Auréole lumineuse diffuse autour d'une source lumineuse.
Le halo des réverbères dans le brouillard.
opaque: qui ne laisse pas passer la lumière
le Réalisme
Le mouvement littéraire du 19eme siècle s'inspire de la vie quotidienne, des faits divers et des journaux.
les toponymes noms de lieux
l’incipit il s’agit des toutes premières pages qui permettent au lecteur de découvrir le livre
[b]Une dot: somme d'argent remise par la famille de la jeune fille à la famille du jeune homme qui l'épouse.
Une hiérarchie: organisation sociale qui fait que chaque individu est subordonné (doit obéir) à un autre. -->ordre de classement
Humble : qui fait preuve de simplicité ->qui n'est pas orgueilleux, superieur, fier..., modeste Eperdu : en proie à une vive émotion. >un amour éperdu, aimer éperdument.
Antichambre: petite pièce servant de salle d'attente dans les grandes maisons d'autrefois, où l'on faisait patienter les visiteurs avant qu'un valet (serviteur) ne les introduise au salon.
Bibelots : petit objets de décoration.
Inestimable : qui n'a pas de prix, très importante reluire: briller, miroiter faire briller la argenterie Argenterie ensemble des couverts,plats en argent vaisselle féerie,féerique: qui évoque les contes de fées, la magie, le rêve. exquis: délicieux, succulent,un plat succulent galanterie: se comporter de manière galante, se comporter en galant homme Ensemble des formes de courtoisie d'un homme vis à vis d'une femme, lui tenir la porte, porter quelque chose de lourd etc... faire des galanteries: tenir des propos flatteurs, chercher à séduire.[/b]
interloqué: surpris forment, étonné, abasourdi. Je suis restée interloqué quand j'ai appris que le collège fermait. fastidieux: long et monotone, qui n'éveille aucun intérêt. Faire des lignes en punition est un exercice fastidieux. _________________
Dernière édition par Capitaine Caaaaaaverne ! le Ven 16 Oct - 11:05, édité 2 fois |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 1 Oct - 20:26 | | |
| La conjugaison du mode conditionnel
leçon p 316 ex 3 correction _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 1 Oct - 20:28 | | |
| Les modalisateurs qui expriment le doute fantastique
leçon p 412
ex 4
correction _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 1 Oct - 20:33 | | |
| Le veston ensorcelé de Dino buzzati Repérer le fantastique dans une nouvelle
Dans cette nouvelle, le narrateur est le personnage principal de l'histoire, "je". Cela présente des intérêts pour le genre fantastique (impression de réel, interventions a posteriori, succession des émotions). 1. Le fantastiqueLes premiers indices et la création du malaise
- une situation initiale très banale, mise en valeur par l'adverbe "habituellement"
- un élément perturbateur apparemment négligeable : il rencontre un homme bien habillé mais cet homme semble préoccupé
- Le narrateur se rend chez le tailleur
- il accepte sans difficulté devlui faire un costume
mais ses sourires rendent ce dernier mal à l’aise
- ce souvenir déplaisant empêche le narrateur de porter le costume immédiatement mais le jour où il le met
il trouve un billet dans sa poche.
- mais il existe encore des explications rationnelles (oubli, faux billet, farce?)
Les péripéties et la préparation du basculement[size=20]Le narrateur intervient: "ce jour-là, je m’en souviendrai toujours". Cela crée du suspense, car le lecteur sait qu’il s’est passé quelque chose de très important, mais il ne sait pas quoi.[/size] Le basculement dans le surnaturelIl retrouve un [size=20]deuxième billet[/size] ("j’avais dû pâlir comme la mort"). La fin qui laisse planer le doute
- Après la destruction du veston:
Toutes ses richesses ont disparu à son retour. Personne ne semble surpris de ne plus le voir riche : est-ce qu’il a tout inventé ? est-ce qu’il est fou ?
- L'histoire ne se termine pas vraiment. Il sent que le tailleur viendra un jour lui présenter la facture, pour "l’ultime règlement de comptes", le doute persiste
_________________
Dernière édition par Capitaine Caaaaaaverne ! le Lun 5 Oct - 9:45, édité 2 fois |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 1 Oct - 20:34 | | |
| Le Veston ensorcelé de DINO BUZZATILes liens disséminés dans le texte mènent au cours de Pierre Jeanson, enseignant en BEP. Merci à lui . Bien que j’apprécie l’élégance vestimentaire, je ne fais guère attention, habituellement, à la perfection plus ou moins grande avec laquelle sont coupés les complets de mes semblables. Un soir pourtant, lors d’une réception dans une maison de Milan, je fis la connaissance d’un homme qui paraissait avoir la quarantaine et qui resplendissait littéralement à cause de la beauté linéaire, pure, absolue de son vêtement. Je ne savais pas qui c’était, je le rencontrais pour la première fois et pendant la présentation, comme cela arrive toujours, il m’avait été impossible d’en comprendre le nom. Mais à un certain moment de la soirée je me trouvai près de lui et nous commençâmes à bavarder. Il semblait être un homme poli et fort civil avec toutefois un soupçon de tristesse. Avec une familiarité peut-être exagérée - si seulement Dieu m’en avait préservé ! - je lui fis compliments pour son élégance ; et j’osai même lui demander qui était son tailleur. L’homme eut un curieux petit sourire, comme s’il s’était attendu à cette question. " Presque personne ne le connaît, dit-il, et pourtant c’est un grand maître. Mais il ne travaille que lorsque ça lui chante. Pour quelques clients seulement. - De sorte que moi... ? - Oh ! vous pouvez essayer, vous pouvez toujours. Il s’appelle Corticella, Alfonso Corticella, rue Ferrara au 17. - Il doit être très cher, j’imagine. - Je le pense, oui mais à vrai dire je n’en sais rien. Ce costume il me l’a fait il y a trois ans et [url=http://lhpro.free.fr/francais/veston/cours.htm#non pay%C3%A9] il ne m’a pas encore envoyé sa note[/url]. - Corticella ? rue Ferrara, au 17, vous avez dit ? - Exactement ", répondit l’inconnu. Et il me planta là pour se mêler à un autre groupe. Au 17 de la rue Ferrara je trouvai une maison comme tant d’autres, et le logis d’Alfonso Corticella ressemblait à celui des autres tailleurs. Il vint en personne m’ouvrir la porte. C’était un petit vieillard aux cheveux noirs qui étaient sûrement teints. A ma grande surprise, il ne fit aucune difficulté. Au contraire il paraissait désireux de me voir devenir son client. Je lui expliquai comment j’avais eu son adresse, je louai sa coupe et lui demandai de me faire un complet. Nous choisîmes un peigné gris puis il prit mes mesures et s’offrit de venir pour l’essayage chez moi. Je lui demandai son prix. Cela ne pressait pas, me répondit-il, nous nous mettrions toujours d’accord. Quel homme sympathique ! pensai-je tout d’abord. Et pourtant plus tard, comme je rentrai chez moi, je m’aperçus que le petit vieux m’avait produit un malaise (peut-être à cause de ses sourires trop insistants et trop doucereux). En somme je n’avais aucune envie de le revoir. Mais désormais le complet était commandé. Et quelque vingt jours plus tard il était prêt. Quand on me le livra, je l’essayai, pour quelques secondes, devant mon miroir. C’était un chef-d’œuvre. Mais je ne sais trop pourquoi, peut-être à cause du souvenir du déplaisant petit vieux, je n’avais aucune envie de le porter. Et des semaines passèrent avant que je me décide. Ce jour-là, je m’en souviendrai toujours. C’était un mardi d’avril et il pleuvait. Quand j’eus passé mon complet - pantalon, gilet et veston - je constatai avec plaisir qu’il ne me tiraillait pas et ne me gênait pas aux entournures comme le font toujours les vêtements neufs. Et pourtant il tombait à la perfection. Par habitude je ne mets rien dans la poche droite de mon veston, mes papiers je les place dans la poche gauche. Ce qui explique pourquoi ce n’est que deux heures plus tard, au bureau, en glissant par hasard ma main dans la poche droite, que je m’aperçus qu’il y avait un papier dedans. Peut-être la note au tailleur ? Non. C’était un billet de dix mille lires. Je restai interdit. Ce n’était certes pas moi qui l’y avais mis. D’autre part il était absurde de penser à une plaisanterie du tailleur Corticella. Encore moins à un cadeau de ma femme de ménage, la seule personne qui avait eu l’occasion de s’approcher du complet après le tailleur. Est-ce que ce serait un billet de la Sainte Farce ? Je le regardai à contre-jour, je le comparai à d’autres. Plus authentique que lui c’était impossible. L’unique explication, une distraction de Corticella. Peut-être qu’un client était venu lui verser un acompte, à ce moment-là il n’avait pas son portefeuille et, pour ne pas laisser traîner le billet, il l’avait glissé dans mon veston pendu à un cintre. Ce sont des choses qui peuvent arriver. J’écrasai la sonnette pour appeler ma secrétaire. J’allais écrire un mot à Corticella et lui restituer cet argent qui n’était pas à moi. Mais, à ce moment, et je ne saurais en expliquer la raison, je glissai de nouveau ma main dans ma poche. " Qu’avez-vous, monsieur ? Vous ne vous sentez pas bien ? " me demanda la secrétaire qui entrait alors. J’avais dû pâlir comme la mort. Dans la poche mes doigts avaient rencontré les bords d’un morceau de papier qui n’y était pas quelques instants avant. " Non, non, ce n’est rien, dis-je, un léger vertige. Ça m’arrive parfois depuis quelque temps. Sans doute un peu de fatigue. Vous pouvez aller, mon petit, j’avais à vous dicter une lettre mais nous le ferons plus tard. " Ce n’est qu’une fois la secrétaire sortie que j’osai extirper la feuille de ma poche. C’était un autre billet de dix mille lires. Alors, je fis une troisième tentative. Et un troisième billet sortit. Mon cœur se mit à battre la chamade. J’eus la sensation de me trouver entraîné, pour des raisons mystérieuses, dans la ronde d’un conte de fées comme ceux que l’on raconte aux enfants et que personne ne croit vrais. Sous le prétexte que je ne me sentais pas bien, je quittai mon bureau et rentrai à la maison. J’avais besoin de rester seul. Heureusement la femme qui faisait mon ménage était déjà partie. Je fermai les portes, baissai les stores et commençai à extraire les billets l’un après l’autre aussi vite que je le pouvais, de la poche qui semblait inépuisable. Je travaillai avec une tension spasmodique des nerfs dans la crainte de voir cesser d’un moment à l’autre le miracle. J’aurais voulu continuer toute la soirée, toute la nuit jusqu’à accumuler des milliards. Mais à un certain moment les forces me manquèrent. Devant moi il y avait un tas impressionnant de billets de banque. L’important maintenant était de les dissimuler, pour que personne n’en ait connaissance. Je vidai une vieille malle pleine de tapis et, dans le fond, je déposai par liasses les billets que je comptai au fur et à mesure. Il y en avait largement pour cinquante millions. Quand je me réveillai le lendemain matin, la femme de ménage était là, stupéfaite de me trouver tout habillé sur mon lit. Je m’efforçai de rire, en lui expliquant que la veille au soir j’avais bu un verre de trop et que le sommeil m’avait surpris à l’improviste. Une nouvelle angoisse : la femme se proposait pour m’aider à enlever mon veston afin de lui donner au moins un coup de brosse. Je répondis que je devais sortir tout de suite et que je n’avais pas le temps de me changer. Et puis je me hâtai vers un magasin de confection pour acheter un vêtement semblable au mien en tous points ; je laisserai le nouveau aux mains de ma femme de ménage ; le mien, celui qui ferait de moi en quelques jours un des hommes les plus puissants du monde, je le cacherai en lieu sûr. Je ne comprenais pas si je vivais un rêve, si j’étais heureux ou si au contraire je suffoquais sous le poids d’une trop grande fatalité. En chemin, à travers mon imperméable je palpais continuellement l’endroit de la poche magique. Chaque fois je soupirais de soulagement. Sous l’étoffe le réconfortant froissement du papier-monnaie me répondait. Mais une singulière coïncidence refroidit mon délire joyeux. Sur les journaux du matin de gros titres ; l’annonce d’un cambriolage survenu la veille occupait presque toute la première page. La camionnette blindée d’une banque qui, après avoir fait le tour des succursales, allait transporter au siège central les versements de la journée, avait été arrêtée et dévalisée rue Palmanova par quatre bandits. Comme les gens accouraient, un des gangsters, pour protéger sa fuite, s’était mis à tirer. Un des passants avait été tué. Mais c’est surtout le montant du butin qui me frappa : exactement cinquante millions (comme les miens). Pouvait-il exister un rapport entre ma richesse soudaine et le hold-up de ces bandits survenu presque en même temps ? Cela semblait ridicule de le penser. Et je ne suis pas superstitieux. Toutefois l’événement me laissa très perplexe. Plus on possède et plus on désire. J’étais déjà riche, compte tenu de mes modestes habitudes. Mais le mirage d’une existence de luxe effréné m’éperonnait. Et le soir même je me remis au travail. Maintenant je procédais avec plus de calme et les nerfs moins tendus. Cent trente-cinq autres millions s’ajoutèrent au trésor précédent. Cette nuit-là je ne réussis pas à fermer l’œil. Était-ce le pressentiment d’un danger ? Ou la conscience tourmentée de l’homme qui obtient sans l’avoir méritée une fabuleuse fortune ? Ou une espèce de remords confus ? Aux premières heures de l’aube je sautai du lit, m’habillai et courus dehors en quête d’un journal. Comme je lisai, le souffle me manqua. Un terrible incendie provoqué par un dépôt de pétrole qui s’était enflammé avait presque complètement détruit un immeuble dans la rue de San Cloro, en plein centre. Entre autres, les coffres d’une grande agence immobilière qui contenaient plus de cent trente millions en espèces avaient été détruits. Deux pompiers avaient trouvé la mort en combattant le sinistre. Dois-je maintenant énumérer un par un tous mes forfaits ? Oui, parce que désormais je savais que l’argent que le veston me procurait venait du crime, du sang, du désespoir, de la mort, venait de l’enfer. Mais insidieusement ma raison refusait railleusement d’admettre une quelconque responsabilité de ma part. Et alors la tentation revenait, et alors ma main - c’était tellement facile - se glissait dans ma poche et mes doigts, avec une volupté soudaine, étreignaient les coins d’un billet toujours nouveau. L’argent, le divin argent ! Sans quitter mon ancien appartement (pour ne pas attirer l’attention) je m’étais acheté en peu de temps une grande villa, je possédais une précieuse collection de tableaux, je circulais en automobile de luxe et, après avoir quitté mon emploi " pour raison de santé ", je voyageais et parcourais le monde en compagnie de femmes merveilleuses. Je savais que chaque fois que je soutirais l’argent de mon veston, il se produisait dans le monde quelque chose d’abject et de douloureux. Mais c’était toujours une concordance vague, n’était pas étayée par des preuves logiques. En attendant, à chacun de mes encaissements, ma conscience se dégradait, devenait de plus en plus vile. Et le tailleur ? Je lui téléphonai pour demander sa note mais personne ne répondait. Via Ferrara on me dit qu’il avait émigré, il était à l’étranger, on ne savait pas où. Tout conspirait pour me démontrer que, sans le savoir, j’avais fait un pacte avec le démon. Cela dura jusqu’au jour où dans l’immeuble que j’habitais depuis de longues années, on découvrit un matin une sexagénaire retraitée asphyxiée par le gaz ; elle s’était tuée parce qu’on avait perdu les trente mille lires de sa pension qu’elle avait touchée la veille (et qui avaient fini dans mes mains). Assez, assez ! pour ne pas m’enfoncer dans l’abîme, je devais me débarrasser de mon veston. Mais non pas en le cédant à quelqu’un d’autre, parce que l’opprobre aurait continué (qui aurait pu résister à un tel attrait ?). Il devenait indispensable de le détruire. J’arrivai en voiture dans une vallée perdue des Alpes. Je laissai mon auto sur un terre-plein herbeux et je me dirigeai droit sur le bois. Il n’y avait pas âme qui vive. Après avoir dépassé le bourg, j’atteignis le gravier de la moraine. Là, entre deux gigantesques rochers, je tirai du sac tyrolien l’infâme veston, l’imbibai d’essence et y mis le feu. En quelques minutes il ne resta que des cendres. Mais à la dernière lueur des flammes, derrière moi - à deux ou trois mètres aurait-on dit -, une voix humaine retentit : " Trop tard, trop tard ! " Terrorisé je me retournai d’un mouvement brusque comme si un serpent m’avait piqué. Mais il n’y avait personne en vue. J’explorai tout alentour sautant d’une roche à l’autre, pour débusquer le maudit qui me jouait ce tour. Rien. Il n’y avait que des pierres. Malgré l’épouvante que j’éprouvais, je redescendis dans la vallée, avec une sensation de soulagement. Libre finalement. Et riche, heureusement. Mais sur le talus, ma voiture n’était plus là. Et lorsque je fus rentré en ville, ma somptueuse villa avait disparu ; à sa place un pré inculte avec l’écriteau " Terrain communal à vendre. " Et mes comptes en banque, je ne pus m’expliquer comment, étaient complètement épuisés. Disparus de mes nombreux coffres-forts les gros paquets d’actions. Et de la poussière, rien que de la poussière, dans la vieille malle. Désormais j’ai repris péniblement mon travail, je m’en tire à grand-peine, et ce qui est étrange, personne ne semble surpris par ma ruine subite. Et je sais que ce n’est pas encore fini. Je sais qu’un jour la sonnette de la porte retentira, j’irai ouvrir et je trouverai devant moi ce tailleur de malheur, avec son sourire abject, pour l’ultime règlement de comptes. Dino Buzatti, " Le veston ensorcelé ", Le K, 1966 __________________________________
Dernière édition par Capitaine Caaaaaaverne ! le Lun 5 Oct - 9:15, édité 1 fois |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Ven 2 Oct - 13:07 | | |
| La conjugaison et l'emploi du conditionnel
Le conditionnel présent:
Comme l'indicatif et le subjonctif, le conditionnel est un mode.
On l'utilise pour exprimer une action qui aura lieu à condition qu'une autre action ait pu avoir lieu avant.
Exemple: Si Jordan gagnait au loto, il s'achèterait une voiture de sport rouge.
On emploie le conditionnel présent (achèterait) lorsque la condition est exprimée à l'imparfait (si Jordan gagnait).
Le conditionnel présent s'emploie aussi:
- pour demander quelque chose poliment.
exemple: Pourriez-vous fermer la porte s'il vous plaît ?
- pour donner une information, sans certitude.
exemple: Il se pourrait qu'il pleuve demain.
La conjugaison: Au conditionnel présent, le radical est celui du futur simple de l'indicatif, les terminaisons sont celles de l'imparfait.
=> ais-ais-ait-ions-iez-aient
Exemples:
chanter: je chanterais / tu chanterais / il chanterait / nous chanterions / vous chanteriez / ils chanteraient
choisir: je choisirais / tu choisirais / il choisirait / nous choisirions / vous choisiriez / ils choisiraient
Construction du conditionnel passé
C'est un temps composé : on utilise l'auxiliaire être ou avoir au conditionnel présent et on rajoute le participe passé du verbe à conjuguer. Exemples : - Si j'avais de l'argent, je serais partie en voyage. - Nous aurions voulu rentrer plus tôt.
L'utilisation du conditionnel passé
Lorsque l'on n'est pas sûr de l'information annoncée (utilisé souvent dans les journaux télévisés)
Ex : Un bus s'est renversé. Le chauffeur aurait trop bu et se serait endormi au volant.
Pour exprimer un regret vis-à-vis d'une action passée
Ex : Il aurait pu faire l'effort de venir.
exercices d'application
http://www.fran…02.php _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Lun 5 Oct - 9:45 | | |
| Le veston ensorcelé de Dino buzzati Repérer le fantastique dans une nouvelle
Dans cette nouvelle, le narrateur est le personnage principal de l'histoire, "je". Cela présente des intérêts pour le genre fantastique (impression de réel, interventions a posteriori, succession des émotions). [size=24]1. Le fantastique[/size] [size=24]Les premiers indices et la création du malaise[/size]
- une situation initiale très banale, mise en valeur par l'adverbe "habituellement"
- un élément perturbateur apparemment négligeable : il rencontre un homme bien habillé mais cet homme semble préoccupé
- Le narrateur se rend chez le tailleur
- il accepte sans difficulté devlui faire un costume
mais ses sourires rendent ce dernier mal à l’aise
- ce souvenir déplaisant empêche le narrateur de porter le costume immédiatement mais le jour où il le met
il trouve un billet dans sa poche.
- mais il existe encore des explications rationnelles (oubli, faux billet, farce?)
[size=24]Les péripéties et la préparation du basculement[/size] [size=24][size=20]Le narrateur intervient: "ce jour-là, je m’en souviendrai toujours". Cela crée du suspense, car le lecteur sait qu’il s’est passé quelque chose de très important, mais il ne sait pas quoi.[/size][/size] [size=24]Le basculement dans le surnaturel[/size] [size=24]Il retrouve un [size=20]deuxième billet[/size][/size] [size=24] ("j’avais dû pâlir comme la mort"). [/size] _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 8 Oct - 15:07 | | |
| Le veston ensorcelé de Dino buzzati Repérer le fantastique dans une nouvelle
Dans cette nouvelle, le narrateur est le personnage principal de l'histoire, "je". Cela présente des intérêts pour le genre fantastique (impression de réel, interventions a posteriori, succession des émotions). [size=24]1. Le fantastique[/size] [size=24]Les premiers indices et la création du malaise[/size]
- une situation initiale très banale, mise en valeur par l'adverbe "habituellement"
- un élément perturbateur apparemment négligeable : il rencontre un homme bien habillé mais cet homme semble préoccupé
- Le narrateur se rend chez le tailleur
- il accepte sans difficulté devlui faire un costume
mais ses sourires rendent ce dernier mal à l’aise
- ce souvenir déplaisant empêche le narrateur de porter le costume immédiatement mais le jour où il le met
il trouve un billet dans sa poche.
- mais il existe encore des explications rationnelles (oubli, faux billet, farce?)
[size=24]Les péripéties et la préparation du basculement[/size] Les péripéties et la préparation du basculement[/size] Le narrateur intervient: "ce jour-là, je m’en souviendrai toujours". Cela crée du suspense, car le lecteur sait qu’il s’est passé quelque chose de très important, mais il ne sait pas quoi.]Le basculement dans le surnaturel[ Il retrouve un deuxième billet("j’avais dû pâlir comme la mort")[size=24]Il retrouve un [size=20]deuxième billet[/size] [/[size=24] ("j’avais dû pâlir comme la mort"). [/size][/size] _________________
Dernière édition par Capitaine Caaaaaaverne ! le Jeu 8 Oct - 15:10, édité 1 fois |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 8 Oct - 15:09 | | |
| [size=24]Les péripéties et la préparation du basculement[/size]
Le narrateur intervient: "ce jour-là, je m’en souviendrai toujours". Cela crée du suspense, car le lecteur sait qu’il s’est passé quelque chose de très important, mais il ne sait pas quoi.
[size=24]Le basculement dans le surnaturel[/size][
Il retrouve un deuxième billet
("j’avais dû pâlir comme la mort") _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 8 Oct - 15:40 | | |
| 3em billet 50 millions en une nuit
cambriolage 1 mort montant du butin 50 millions: un hasard? 135 millions incendie 2 pompiers morts plus de 130 millions volés.
vie luxueuse, belle villa, voiture de luxe, arrête de travailler
bascule vers la réalité mort d'une vieille dame qu'il connaissait, voisine de son immeuble( suicide aprés le vol de toute ses économies): prise de conscience. Il décide de brûler le veston.
Tout disparait; sa voiture, sa villa, ses compte en banque Plus intrigant encore, personne ne semble se rendre compte qu'il est ruiné, comme si tout cet argent n'avait jamais éxistait.
_________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 8 Oct - 16:38 | | |
| I. Introduction Définition On parle de récit fantastique lorsque, dans une histoire dont le cadre est réaliste, des événements étranges se produisent. En général, l’histoire est racontée depuis le point de vue d’un personnage qui, confronté à l’inexplicable, se trouve dans une situation de trouble, de malaise. Très souvent, il cherche – au moins dans un premier temps – à refuser la possibilité du surnaturel, sans pour autant pouvoir se satisfaire tout à fait d’explications rationnelles. Un certain climat d’« inquiétante étrangeté » caractérise en effet les œuvres fantastiques. Pourquoi le fantastique ? Registre par excellence de l’ambivalence et du trouble, le fantastique interroge les limites et les frontières. Il met en scène les grandes peurs de l’homme et traduit ce que la rencontre avec l’altérité a de perturbant. Des genres proches Le fantastique partage certaines de ces caractéristiques. a Le merveilleux Dans le récit merveilleux, le surnaturel est accepté comme quelque chose de « normal », il fait partie du cadre de référence de l’histoire et ne trouble pas particulièrement les personnages. Les contes de fées ou les romans de fantasy relèvent du merveilleux. b La science-fiction Dans la science-fiction, l’histoire se déroule dans le futur ou dans un autre monde. Il n’y a pas de surnaturel à proprement parler, puisque les éléments qui semblent irréalistes au lecteur sont censés être possibles grâce à la science et à la technologie. c Le réalisme magique Comme dans le genre fantastique, le réalisme magique fait intervenir dans un cadre réaliste des événements magiques. Toutefois, ces éléments surnaturels sont généralement acceptés par les personnages et ne créent pas forcément ce climat d’inquiétante étrangeté propre au fantastique. Par ailleurs, dans le réalisme magique, les éléments surnaturels sont généralement empruntés aux mythes et croyances d’une culture spécifique. _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 8 Oct - 20:44 | | |
| Dans les années 1830, de nombreux textes emblématiques de la littérature fantastique sont publiés en France. On peut citer : - La Peau de chagrin d’Honoré de Balzac, 1831 ; - La Cafetière de Théophile Gautier, 1831 ; - La Fée aux Miettes de Charles Nodier, 1832 ; - La Morte amoureuse de Théophile Gautier, 1836 ; - La Vénus d’Ille de Prosper Mérimée, 1837 _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 8 Oct - 20:46 | | |
| Les motifs fantastiques les plus courants a La métamorphose Exemples : Dans Ladivine de Marie NDiaye, une femme se transforme en chien ; dans Un cerf en automne d’Éric Lysøe, des personnages se transforment en biche, en cerf ou en cheval ; dans L’Araignée d’eau de Marcel Béalu, c’est une araignée qui se transforme en femme. a L’inanimé devient animé Exemples : Dans La Vénus d’Ille de Prosper Mérimée, une statue se met à bouger ; dans La Jument verte de Marcel Aymé, un tableau parle. a La frontière entre la vie et la mort troublée Exemple : Dans Un cerf en automne d’Éric Lysøe, il est possible d’entrer et de sortir du royaume des morts. a Dérèglement de l’espace et du temps Exemples : Dans Un temps de saison de Marie NDiaye, la pluie perpétuelle et le brouillard sont présentés comme des conditions climatiques quelque peu anormales et mystérieuses ; a Le monstre Exemple : Dans La Morte amoureuse de Théophile Gautier, Clarimonde est en fait un vampire. a Le pacte avec le diable Exemple : Dans Le Veston ensorcelé de Dino Buzzati, un homme conclut un pacte avec un tailleur qui pourrait être le diable et se retrouve possesseur d’un veston aux pouvoirs étranges.
_________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 8 Oct - 20:48 | | |
| Dictée préparée en classe
On parle de récit fantastique lorsque, dans une histoire dont le cadre est réaliste, des événements étranges se produisent. En général, l’histoire est racontée depuis le point de vue d’un personnage qui, confronté à l’inexplicable, se trouve dans une situation de trouble, de malaise. Très souvent, il cherche – au moins dans un premier temps – à refuser la possibilité du surnaturel, sans pour autant pouvoir se satisfaire tout à fait d’explications rationnelles. Un certain climat d’« inquiétante étrangeté » caractérise en effet les œuvres fantastiques. _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 8 Oct - 20:59 | | |
| Dictée préparée en classe
On parle de récit fantastique lorsque, dans une histoire dont le cadre est réaliste, des événements étranges se produisent. En général, l’histoire est racontée depuis le point de vue d’un personnage qui, parce qu'il est confronté à des situations inexplicables, ressent un trouble, un malaise. Très souvent, il cherche à trouver une explication logique, à refuser la possibilité du surnaturel, sans pour autant pouvoir y arriver tout à fait malgré ses efforts. Il hésite et ces hésitations, évidemment, renforcent son inquiétude .Quelquefois, il va même jusqu'à imaginer sa propre folie. Un certain climat d’« inquiétante étrangeté » caractérise en effet les œuvres fantastiques. _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 8 Oct - 21:00 | | |
| Dictée préparée en classe
je surveille: les 10 mots invariables les accords du pluriel 10 accord du féminin:1 la terminaison des verbes conjugués au présent. quand deux verbes se suivent le second est à l'infinitif
er/é mordre:er mordu:é _________________
Dernière édition par Capitaine Caaaaaaverne ! le Ven 9 Oct - 11:08, édité 3 fois |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Jeu 8 Oct - 21:01 | | |
| le kit de survie en dictée _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Ven 9 Oct - 8:44 | | |
| Les critères d'évaluation pour une rédaction (à l'écrit ou à l'oral)
1-J'ai bien respecté et compris le sujet
2-J'ai bien utilisé le bon pronom personnel et je l'ai garde tout au long du texte ( Je (récit à la 1ere personne) ou il/elle (récit à la 3eme personne) c'est important pour la cohérence.
3-La lecture de mon texte est fluide,sans rupture et sans accroc.Si je lis mon texte à haute voix ,je parle assez fort , j'articule bien , j'hésite le moins possible.
4-J'ai évité les répétitions qui alourdissent mon texte
5-J'ai choisi les bons temps pour les verbes.Si le texte est au passé je suis resté au passé -cohérence.
6-Je n'ai pas fait d'erreur sur la conjugaison des verbes il entrit il entra
7- J'ai utilisé judicieusement un vocabulaire précis et adapté.
8- Je n'ai utilisé aucun mot vulgaire ou inadapté.
9- J'ai évite tout mot vague : "ça"/"chose"/"il y a"...
10- Mon texte est original, (un peu) différent des autres. A la lecture, il déclanche une réaction (silence, sourires, humour, ...)
A l'écrit : spécificité particulière. Toute rédaction écrite notée est faite en classe
- Je suis noté 2 fois : une fois pour ma rédaction une fois pour l' orthographe Mon texte fera toujours 20 lignes au minimum et j'obtiendrai une note correspondante à la première ligne où je fais une erreur ( ou la 2em ou même la 3em en fonction du niveau d'orthographe:gla: ). _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Ven 9 Oct - 8:45 | | |
| préparation à la rédaction numéro 1
Vous êtes perdu dans une forêt ou une ville un soir de brouillard décrivez le paysage de façon fantastique en employant le vocabulaire étudié et en faisant part de vos sensations. Vous utiliserez le passé simple et l'imparfait en vous servant des tables de conjugaison de votre manuel.
le sujet me concerne moi, élève de 13 ans; J'écris donc à la 1ere personne du singulier tout au long du texte mon texte doit faire 15 lignes( pas 14 pas 16) j'utilise des verbes à l'imparfait et au passé simple je vais utiliser les mots de vocabulaires suivants
nébuleux lugubre funèbre morbide caveau sépulcral dément insolite spectre hallucination inaudible
j'ai choisi de travailler sur une forêt/ une ville /une maison abandonnée/la nuit Pour que mon texte soit "vivant" j'utilise la technique des cinq sens
exemple avec le sujet choisi pour la prof: une maison inhabitée:
la vue: porte/vieil escalier/ obscurité
l ouie: porte qui grince: lugubre craquements sinistre de l'escalier fenêtre qui claque rideaux qui volent
l'odorat on sent le renfermé, l humidité, comme dans un caveau sensation de rentrer dans une tombe, sensation morbide.
le toucher la rampe de l'escalier, le bois sous ma main, penser à tous ces gens qui ont monté l'escalier( enfants, vieillards...rires)- les toiles d'araignées.
le gout. la poussière qui irrite la gorge. la rouille le métal. _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Ven 9 Oct - 8:48 | | |
| Orthographe: réviser le passé simple
On a 4 types de terminaisons au passé simple en fonction de la terminaison du verbe : 1er groupe (ER) + aller : -ai, -as, -a, -âmes, -âtes, -èrent 2em (IR: finir, bondir)) et certains verbes du 3e groupe (prendre, vendre,voir) : -is, -is, -it, -îmes, -îtes, -irent Certains verbes du 3e groupe : -us, -us, -ut, -ûmes, -ûtes, -urent Venir et Tenir + dérivés : -ins, -ins, -int, -înmes, -întes, -inrent:
je vins, tu vins, il vint, nous vînmes, vous vîntes, ils vinrent
Il n'y a pas de règle pour savoir si un verbe du 3em groupe a une terminaison avec i ou u, il faut malheureusement apprendre la liste pour les connaitre.
On peut cependant citer ces principaux verbes irréguliers :
courir : je courus, tu courus, il courut, nous courûmes, vous courûtes, ils coururent vouloir : je voulus, tu voulus, il voulut, nous voulûmes, vous voulûtes, ils voulurent connaître : je connus, tu connus, il connut, nous connûmes, vous connûtes, ils connurent savoir : je sus, tu sus, il sut, nous sûmes, vous sûtes, ils surent pouvoir : je pus, tu pus, il put, nous pûmes, vous pûtes, ils purent boire : je bus, tu bus, il but, nous bûmes, vous bûtes, ils burent croire : je crus, tu crus, il crut, nous crûmes, vous crûtes, ils crurent valoir : je valus, tu valus, il valut, nous valûmes, vous valûtes, ils valurent vivre : je vécus, tu vécus, il vécut, nous vécûmes, vous vécûtes, ils vécurent plaire : je plus, tu plus, il plut, nous plûmes, vous plûtes, ils plurent taire : je tus, tu tus, il tut, nous tûmes, vous tûtes, ils turent résoudre : je résolus, tu résolus, il résolut, nous résolûmes, vous résolûtes, ils résolurent _________________
Dernière édition par Capitaine Caaaaaaverne ! le Lun 9 Nov - 9:16, édité 1 fois |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Ven 9 Oct - 8:50 | | |
| Dictée préparée en classe
On parle de récit fantastique ......................, dans une histoire dont le cadre est réaliste, des événements étranges se produisent. En général, l’histoire est racontée ...................... le point de vue d’un personnage qui, ...............................'il est confronté à des situations inexplicables, ressent un trouble, un malaise. Très .........................., il cherche à trouver une explication logique, à refuser la possibilité du surnaturel, sans pour ..............................pouvoir y arriver ........................ ............................. ses efforts. Il hésite et ces hésitations, .............................., renforcent son inquiétude ............................., il va même................................ imaginer sa propre folie. Un certain climat d’« inquiétante étrangeté » caractérise ..................... les œuvres fantastiques.
Dictée préparée en classe
On parle de récit fantastique ......................, dans une histoire dont le cadre est réaliste, des événements étranges se produisent. En général, l’histoire est racontée ...................... le point de vue d’un personnage qui, ...............................'il est confronté à des situations inexplicables, ressent un trouble, un malaise. Très .........................., il cherche à trouver une explication logique, à refuser la possibilité du surnaturel, sans pour ..............................pouvoir y arriver ........................ ............................. ses efforts. Il hésite et ces hésitations, .............................., renforcent son inquiétude ............................., il va même................................ imaginer sa propre folie. Un certain climat d’« inquiétante étrangeté » caractérise ..................... les œuvres fantastiques. _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Ven 9 Oct - 9:00 | | |
| La main de Maupassant
https://www.youtube.com/watch?v=VeFiVbIlMjw
_________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Lun 12 Oct - 6:48 | | |
| A. Les lieux, l’espace 1. a. et b. Les lieux décrits au fil du texte (et les mots et expressions
qui les caractérisent) sont :
– dans le titre, une « maison bizarre » ;
– « une grande maison rectangulaire » « aux abords de la ville » (l. 1 et 2) ;
– une pièce qui « s’appellerait le Salon cramoisi » (l. 24) ;
– « une sorte d’estrade vaguement éclairée » (l. 48 et 49) ;
– « un portique carré, orné d’un fronton » (l. 53 et 54) ;
– « un corridor » (l. 54) ; – « une salle allongée et sans fenêtre, absolument inconnue » qui « paraissait, tout comme le couloir, être abandonnée depuis longtemps, poussiéreuse et mal aérée » (l. 58 à 61) ; – « un escalier très raide qui m’était aussi inconnu » (l. 72 et 73) ; – « une nouvelle chambre aux murs troués de niches contenant des statuettes » (l. 82 et 83) ; – « Cette suite de corridors d’une maison des plus bizarres » (l. 123 et 124) ; – « une troisième salle » (l. 125) ; – « un nouveau corridor qui tourna court » (l. 155 et 156) ; – « un second escalier qui descendait » (l. 157) ; – une « plate-forme [...] très obscure » (l. 161 et 162) ; – « un autre escalier » qui « remontait face à moi » (l. 162 et 163) ; – « un trou » à la « pente douce » et aux « parois » « lisses et agréables au toucher comme un toboggan » (l. 172 et 173) ; – un lieu avec « un sol très tendre, tout tapissé de coussins satinés » (l. 174 et 175), un « local [...] petit et sombre », « une véritable tanière » (l. 174 à 178) ; – « les coulisses de ma maison » (l. 188 et 189).
2. Les caractéristiques principales qui se dégagent de ces lieux sont leur bizarrerie, leur étrangeté et l’absence de lumière naturelle.
B. Les objets
1. a. et b. Les objets décrits au fil du texte (et les mots et expressions
qui les caractérisent) sont :
– « des images de la “Dame à la Licorne” avec son miroir, sa tente dressée, et le petit lièvre blanc aux aguets dans la prairie pleine de fleurs » et son « fond rougeâtre, parfois tirant sur la rose » (l. 13 à 16) ; – « un vieux canapé Empire » (l. 19) ;
– « un curieux secrétaire en bois de cerisier » (l. 20 et 21) ;
– « un lustre à pendeloques de cristal fumé » (l. 21 et 22) ; – « la mappemonde dont les pays s’allumeraient à tour de rôle » (l. 26 et 27) ; – « une cheminée où brûlerait à la mi-saison un feu de sarments » (l. 23 et 24) ; – une « serrure, paraît-il, unique en son genre » (l. 37 et 38) ; – « deux petits chevaux sculptés dans la pierre » (l. 52 et 53) ; – « quatre archers de bois » « aux angles d’une sorte de bassin rectangulaire et vide au milieu de la pièce » (l. 64
– des « statuettes » peut-être « taillées dans la lave » qui « semblai(ent)
contenir quelque chose de vivant », « pareil à un réceptacle de lézards
ou je ne sais quel animal » (l. 83 à 121) ; – cinq miroirs reflétant les âges de la vie de la narratrice (l. 128 à 154).
2. Les objets sont curieux, étranges. Certains semblent même vivants. 3. Les objets contribuent à créer une atmosphère fantastique par leur étrangeté, leur bizarrerie.
C. Le temps
1. Les passages évoquant le temps sont :
– « chaque semaine » (l. 9) ;
– « un jour » (l. 35) ;
– « un matin » (l. 40) ;
– « je me dis que le temps passait et qu’il ne fallait pas s’attarder »
(l. 119 à 121) ;
– « ce soir-là » (l. 196).
2. L’évocation du temps contribue à créer une atmosphère fantastique car il y a une sorte de parenthèse entre le moment où la narratrice franchit l’œil-de-bœuf et le moment où elle perce la « mince paroi de carton », c’est-à-dire pendant tout le temps où elle visite les « coulisses » de la maison.
D. La narratrice
1. Les groupes nominaux qui caractérisent les sentiments de la
narratrice sont :
– « un vif plaisir » (l. 12) ;
– « grande surprise » (l. 51) ;
– « un peu affolée » (l. 132), ;
– « en sécurité » (l. 161 et 162) ;
– « non sans quelque angoisse _________________ |
| | | Capitaine Caaaaaaverne ! Aidactive
Nombre de messages : 4955
| Sujet: Re: Cahier des textes des 4emes1 de Prades Lun 12 Oct - 9:34 | | |
| pour jeudi lexique de la peur
ex 5a 6 8 9 10 12a p 80 _________________ |
| | | | Cahier des textes des 4emes1 de Prades | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| | Archivehost Synonymes Dico répétoscope Bonpatron Contacter la modération | |
|