Il faut rendre à César ce qui appartient à César • ......chacun doit recevoir les hommages qui sont dus à ses efforts
Tendre la joue gauche •.................................................. Ne pas se défendre contre une attaque ou une humiliation pour se montrer le plus fort.
Une jérémiade •.............................................................. plaintes interminables et bruyantes
Pleurer comme une Madeleine .......................verser des larmes en abondance sous le coup d'une émotion
Vivre un calvaire •........................................................ vivre une épreuve interminable et très douloureuse
Après moi le déluge • ..............Peu m'importe ce qu'il va se passer … même si c'est une catastrophe
Cet endroit est un véritable Eden •......................C’est un endroit paradisiaque, très agréable !
Donner un baiser de Judas • ..........................................accabler (quelqu'un) de critiques
C’est David contre Goliath • ..........................................le plus faible peut vaincre le plus fort
La colombe de la paix • .............................le retour de la paix
Servir de bouc émissaire •..............................personne désignée pour porter la responsabilité d'une faute 

Gagner sa vie à la sueur de son front •......................il est obligatoire de travailler pour gagner sa vie

Joachim DU BELLAY
1522 - 1560

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la doulceur angevine.

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.

Joachim DU BELLAY
1522 - 1560

Poéme à apprendre. Vous pouvez écouter la chanson de Ridan qui reprend les paroles du poéme (cela peut aider ceux qui ont une mémoire auditive ou kinesthésique).


https://www.youtube.com/watch?v=WefxVZLhm9U




Ceux qui n'ont pas récité "Soyez polis" passent au tableau  en priorité.

VICTOR, SED VICTUS

Je suis, dans notre temps de chocs et de fureurs,
Belluaire, et j'ai fait la guerre aux empereurs;
J'ai combattu la foule immonde des Sodomes,
Des millions de flots et des millions d'hommes
Ont rugi contre moi sans me faire céder;
Tout le gouffre est venu m'attaquer et gronder,
Et j'ai livré bataille aux vagues écumantes,
Et sous l'énorme assaut de l'ombre et des tourmentes
Je n'ai pas plus courbé la tête qu'un écueil;
Je ne suis pas de ceux qu'effraie un ciel en deuil,
Et qui, n'osant sonder les styx et les avernes,
Tremblent devant la bouche obscure des cavernes;
Quand les tyrans lançaient sur nous, du haut des airs,
Leur noir tonnerre ayant des crimes pour éclairs,
J'ai jeté mon vers sombre à ces passants sinistres;
J'ai traîné tous les rois avec tous leurs ministres,
Tous les faux dieux avec tous les principes faux,
Tous les trônes liés à tous les échafauds,
L'erreur, le glaive infâme et le sceptre sublime,
J'ai traîné tout cela pêle-mêle à l'abîme;
J'ai devant les césars, les princes, les géants
De la force debout sur l'amas des néants,
Devant tous ceux que l'homme adore, exècre, encense,
Devant les Jupiters de la toute-puissance,
Été quarante ans fier, indompté, triomphant;
Et me voilà vaincu par un petit enfant.

GEORGES ET JEANNE

Moi qu'un petit enfant rend tout à fait stupide,
J'en ai deux; George et Jeanne; et je prends l'un pour guide
Et l'autre pour lumière, et j'accours à leur voix,
Vu que George a deux ans et que Jeanne a dix mois.
Leurs essais d'exister sont divinement gauches;
On croit, dans leur parole où tremblent des ébauches,
Voir un reste de ciel qui se dissipe et fuit;
Et moi qui suis le soir, et moi qui suis la nuit,
Moi dont le destin pâle et froid se décolore,
J'ai l'attendrissement de dire: Ils sont l'aurore.
Leur dialogue obscur m'ouvre des horizons;
Ils s'entendent entr'eux, se donnent leurs raisons.
Jugez comme cela disperse mes pensées.
En moi, désirs, projets, les choses insensées,
Les choses sages, tout, à leur tendre lueur,
Tombe, et je ne suis plus qu'un bonhomme rêveur.
Je ne sens plus la trouble et secrète secousse
Du mal qui nous attire et du sort qui nous pousse.
Les enfants chancelants sont nos meilleurs appuis.
Je les regarde, et puis je les écoute, et puis
Je suis bon, et mon coeur s'apaise en leur présence;
J'accepte les conseils sacrés de l'innocence,
Je fus toute ma vie ainsi; je n'ai jamais
Rien connu, dans les deuils comme sur les sommets,
De plus doux que l'oubli qui nous envahit l'âme
Devant les êtres purs d'où monte une humble flamme;
Je contemple, en nos temps souvent noirs et ternis,
Ce point du jour qui sort des berceaux et des nids.
Le soir je vais les voir dormir. Sur leurs fronts calmes.
Je distingue ébloui l'ombre que font les palmes
Et comme une clarté d'étoile à son lever,
Et je me dis: À quoi peuvent-ils donc rêver ?
Georges songe aux gâteaux, aux beaux jouets étranges,
Au chien, au coq, au chat; et Jeanne pense aux anges.
Puis, au réveil, leurs yeux s'ouvrent, pleins de rayons.
Ils arrivent, hélas! à l'heure où nous fuyons.
Ils jasent. Parlent-ils ? Oui, comme la fleur parle
A la source des bois; comme leur père Charle,
Enfant, parlait jadis à leur tante Dédé;
Comme je vous parlais, de soleil inondé,
mes frères, au temps où mon père, jeune homme,
Nous regardait jouer dans la caserne, à Rome,
A cheval sur sa grande épée, et tout petits.
Jeanne qui dans les yeux a le myosotis,
Et qui, pour saisir l'ombre entr'ouvrant ses doigts frêles,
N'a presque pas de bras ayant encor des ailes,
Jeanne harangue, avec des chants où flotte un mot,
Georges beau comme un dieu qui serait un marmot.
Ce n'est pas la parole, ô ciel bleu, c'est le verbe;
C'est la langue infinie, innocente et superbe
Que soupirent les vents, les forêts et les flots;
Les pilotes Jason, Palinure et Typhlos
Entendaient la sirène avec cette voix douce
Murmurer l'hymne obscur que l'eau profonde émousse;
C'est la musique éparse au fond du mois de mai
Qui fait que l'un dit: J'aime, et l'autre, hélas: J'aimai;
C'est le langage vague et lumineux des êtres
Nouveau-nés, que la vie attire à ses fenêtres,
Et qui, devant avril, éperdus, hésitants,
Bourdonnent à la vitre immense du printemps.
Ces mots mystérieux que Jeanne dit à George,
C'est l'idylle du cygne avec le rouge-gorge,
Ce sont les questions que les abeilles font,
Et que le lys naïf pose au moineau profond;
C'est ce dessous divin de la vaste harmonie,
Le chuchotement, l'ombre ineffable et bénie
Jasant, balbutiant des bruits de vision,
Et peut-être donnant une explication;
Car les petits enfants étaient hier encore
Dans le ciel, et savaient ce que la terre ignore.
Jeanne! Georges! voix dont j'ai le coeur saisi !
Si les astres chantaient, ils bégaieraient ainsi.
Leur front tourné vers nous nous éclaire et nous dore.
Oh ! d'où venez-vous donc, inconnus qu'on adore ?
Jeanne a l'air étonné; Georges a les yeux hardis.
Ils trébuchent, encore ivres du paradis.

Il faut rendre à César ce qui appartient à César • ......chacun doit recevoir les hommages qui sont dus à ses efforts
Tendre la joue gauche •.................................................. Ne pas se défendre contre une attaque ou une humiliation pour se montrer le plus fort.
Une jérémiade •.............................................................. plaintes interminables et bruyantes
Pleurer comme une Madeleine .......................verser des larmes en abondance sous le coup d'une émotion
Vivre un calvaire •........................................................ vivre une épreuve interminable et très douloureuse
Après moi le déluge • ..............Peu m'importe ce qu'il va se passer … même si c'est une catastrophe
Cet endroit est un véritable Eden •......................C’est un endroit paradisiaque, très agréable !
Donner un baiser de Judas • ..........................................accabler (quelqu'un) de critiques
C’est David contre Goliath • ..........................................le plus faible peut vaincre le plus fort
La colombe de la paix • .............................le retour de la paix
Servir de bouc émissaire •..............................personne désignée pour porter la responsabilité d'une faute 

Gagner sa vie à la sueur de son front •......................il est obligatoire de travailler pour gagner sa vie

A la manière d'Erik Orsenna la grammaire est une chanson douce
Rédiger le portrait d'une vieille dame

On va commencer le texte en s'inspirant du début du chapitre 7.




Mais celle dont je vais vous parler aujourd'hui ,
je l'ai aimée dès le premier instant .
Elle s'appelle.......................et c'est ma grand-mère


le texte d'Orsenna utilise beaucoup de courtes phrases.

"une porte. Au fond un jardin. Un carré minuscule planté de trois palmiers. le murmure des oiseaux. Au loin l'océan. Bruits de vagues. Et puis une table, ronde, recouverte de dentelle et un gros dictionnaire, ouvert"



Parfois ce qui compte c'est ce que l'on ne voit pas. 
Et dans ce texte on ne voit pas quelque chose qui est pourtant le sujet principal: la nommeuse, la vieille dame.

Juste à travers ces trois lignes, on peut déjà imaginer un certain nombre de détails sur la grand-mère qui habite cette maison : pourtant le mot "grand-mère" n'est pas exprimé
- Elle aime les plantes, la nature.
-Elle tricote, elle fait du crochet ( dentelle)
elle aime les mots (dictionnaire): elle est peut être une ancienne prof de Français à la retraite, ou un écrivain ou elle aime les mots que tout le monde ne connait pas. Ou elle s'entraine pour jouer au scrabble avec ses petits enfants ou elle habite dans un pays étranger dont elle apprend la langue.
- elle aime l'océan; peut être que tous les matins elle va nager ou marcher dans la mer, peut être qu'elle a un bateau. Alors elle a peut être un chien avec lequel elle part à la pêche, elle fait de la mécanique, elle répare son bateau en écoutant la radio, du rock, elle chante en même temps. On sent des odeurs de cuisine: elle fait cuire du poisson des coquiillages. elle fabrique des mosaiques avec des coquillages...

Parfois ce qui compte c'est ce que l'on ne voit pas. les verbes
Il n'y a aucun verbe conjugué dans ces trois lignes.


Décrire avec des phrases nominales ou phrases non-verbales.
Une phrase nominale ne contient aucun verbe conjugué.

Conclure sur le cyclope 

Le cyclope Polyphème.
une antre 
un breuvage: une boisson
se délecter de quelque chose/délectable: se régaler, être délicieux.

une clameur: un bruit de foule, des cris.

Les Nymphes,  divinités secondaires qui personnifiaient  la vie des eaux, de la végétation et de la Nature.

 Fils de Poséidon et de la nymphe Thoosa, Polyphème, le Cyclope, était un monstre gigantesque qui n'avait qu'un oeil au milieu du front et se nourrissait de chair humaine.
Il demeurait dans une caverne, non loin du mont Etna, et faisait paître son énorme troupeau de moutons sur la montagne.C'est un monstre surnaturel qui est aussi mangeur d'hommes. Il dévore deux par deux les compagnons d'Ulysse qui ont échoué sur son île."le monstre cruel" "il enlève sans effort la roche". On peut dire qu'il est doté d'une force Herculéenne. .
Ulysse est le narrateur dans cet extrait. Il raconte comment il est parvenu à sauver une partie de son équipage grâce à un stratagème redoutable. Il donne au cyclope un faux nom: Personne. Quand les compagnons du cyclope lui demandent qui l'a blessé, Polyphème dit "C'est Personne qui me tue"....

 
Ce poéme traite du thème du voyage et de la douleur de l exil. Le poète y compare Rome et sa région natale : l'Anjou.
lamentations; "Quand reverrais je ," répété deux fois

Regrets du pays natal "le clos de ma maison" la fumée de ma cheminée"

critique de Rome;" plus que les palais romains, je préfère..."

Les dangers auquels sont  confrontés Ulysse et ses marins




Le cyclope Polyphème.
une antre : une grotte obscure, une taniére
un breuvage: une boisson
se délecter de quelque chose/délectable: se régaler, être délicieux.

une clameur: un bruit de foule, des cris.

Les Nymphes,  divinités secondaires qui personnifiaient  la vie des eaux, de la végétation et de la Nature.

 Fils de Poséidon et de la nymphe Thoosa, Polyphème, le Cyclope, était un monstre gigantesque qui n'avait qu'un oeil au milieu du front et se nourrissait de chair humaine.
Il demeurait dans une caverne, non loin du mont Etna, et faisait paître son énorme troupeau de moutons sur la montagne.C'est un monstre surnaturel qui est aussi mangeur d'hommes. Il dévore deux par deux les compagnons d'Ulysse qui ont échoué sur son île."le monstre cruel" "il enlève sans effort la roche". On peut dire qu'il est doté d'une force Herculéenne. .
Ulysse est le narrateur dans cet extrait. Il raconte comment il est parvenu à sauver une partie de son équipage grâce à un stratagème redoutable. Il donne au cyclope un faux nom: Personne. Quand les compagnons du cyclope lui demandent qui l'a blessé, Polyphème dit "C'est Personne qui me tue"....

page 112 exercices 1 et 2 connaitre tous l histoire d orphee et Eurydice

connaitre le poème heureux qui comme Ulysse

fouiller pour trouver 1 dieu / déesse qui vous ressemble qui vous plait 

Ulysse et ses compagnons ont échappé aux Cyclopes mais la colère de Poséidon pèse maintenant sur eux. Ils sont contraints d'errer, ballotés par les vents contraires qu'ils ont libérés, sans le vouloir, du sac que leur avait confié le dieu Éole.

Les supplices aux Enfers




le supplice de Sisyphe:monter un énorme rocher tout en haut d'une montagne.Le rocher roule en arrière et  il faut recommencer.


Ulysse et ses compagnons croisent  le chemin des sirènes, créatures maléfiques et doivent affronter leurs chants ensorcelants 
Attirés par ces mélodies perfides, les bateaux chavirent et se fracassent sur les récifs.
Les marins se bouchent les oreilles avec de la cire et attachent Ulysse au mat. Les compagnons d'Ulysse serrent les liens et les resserrent vigoureusement quand il les supplie.
Par ce stratagème, Ulysse les guide vers le port. les hommes rament de toute leurs forces et s'éloignent rapidement. Ils échappent ainsi au sortilège des sirènes.


Charybde et Scylla sont deux monstres féminins : " Scylla possède douze griffes et six cous d'une longueur démesurée. " "Scylla saisit toujours un homme par chacune de ses têtes et l'arrache à son navire "

Charybde est un monstre  qui "trois fois par jour, engloutit sans cesse l'eau noire et la rejette et encore l'avale en poussant des mugissements effroyables"

Vocabulaire

les écueils sont des rochers dangereux sur lesquels un bateau peut se fracasser. 

aller de Charybde en Scylla :  aller de danger en danger, voir sa situation empirer de plus en plus

Echo
Atlas
Achille
Europe
Pandor
Hérmés
Iris
Artémis
Narcisse